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MARIÉ Albert Eugène Paul

Né le 9 juin 1886 à Palaiseau (Essonne), décédé le 23 juin 1959 à Paris (8ème).

Fils de Pierre Paul Georges Marié (Sceaux, Hauts-de-Seine, 29/4/1853-15/1/1930 Paris 8ème), ingénieur civil, chef de division à la compagnie des chemins de fer PLM, chevalier de la Légion d’honneur en 1909, et de Marie Eugénie Juliette Colmet (Paris 26/2/1855-30/3/1939 Paris 8ème), mariés le 15 janvier 1881 à Paris (8ème).
Petit-fils de Pierre Ernest Marié (Paris 24/5/1817-27/8/1882 Sceaux), ingénieur civil des mines, ingénieur en chef du matériel et de la traction au chemin de fer du PLM, officier de la Légion d’honneur en 1878, et d’Antoinette Léontine Silvestre de Chanteloup (Paris 16/6/1828-25/1/1904 Paris 7ème), mariés le 22 septembre 1851 à Paris. Petit-fils de Jacques Alfred Colmet (Paris 20/5/1817-1/4/1893 Paris 8ème), avocat à la Cour, avoué, administrateur de la Caisse d’Epargne de Paris, maire de Pontault-Combault (Seine-et-Marne) de 1881 à 1889, et de Julie Françoise Gibé (Paris 15/1/1824-21/10/1902 Pontault-Combault), mariés le 27 janvier 1846 à Paris (1er ancien).
Arrière-petit-fils de Pierre Jean Baptiste Marié (Lagny, Seine-et-Marne, 30 pluviôse an II, 18/2/1794-12/9/1857 Olivet, Mayenne), menuisier, puis directeur de scierie à Montataire (Oise), puis directeur des forges d’Imphy (Nièvre), puis de Port-Briais (Port-Brillet, Mayenne), et de Marie Eugénie Nicaud (? –ap. 1857), fille d’un maître maçon, mariés le 29 juin 1814 à Paris. Arrière-petit-fils d’Armand Nicolas François Colmet (Paris, paroisse Saint-Gervais 6/10/1786-19/7/1861 Paris 6ème), avoué au tribunal de 1ère instance de la Seine, maire d’Arcueil (Val-de-Marne) de 1843 à 1861, et de Marie Françoise dite Fanny Payen (Senlis, Oise, 1er messidor an III, 19/6/1795-1832 Paris), mariés le 2 août 1813 à Senlis. Arrière-petit-fils d’Augustin Christophe Jacob Silvestre de Chanteloup (Paris 15/10/1790-21/12/1871 Paris 7ème), conseiller à la Cour de Cassation, officier de la Légion d’honneur en 1845, et d’Etiennette Honorine Pauline Piault (Paris 3 thermidor an VIII, 22/7/1800-29/2/1872 Paris 7ème), mariés le 9 avril 1823 à Paris. Arrière-petit-fils d’André Gibé (Paris 16 thermidor an II, 3/8/1794-13/10/1879 Paris 8ème), marchand brasseur, propriétaire du château de Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne), de 1817 à 1835, et de Julie Coralie Coquart-Duplessis (? -8/8/1827 Paris), mariés le 1er février 1821 à Paris (7ème ancien) ; remarié le 19 juillet 1834 à Paris (3ème ancien) à Eugénie Sourdeaux (Paris 26/7/1816-25/4/1900 Paris).
Descendant d’Aubin de Chanteloup, conseiller au Châtelet sous Louis XVI, d’Armand Nicolas Françoisuis XVI, la cour de cassation,Cour des Com Colmet, avocat au Parlement de Paris, et de Jacques Martin Payen, notaire à Senlis.
Neveu par alliance de Paul de l’Escalopier (1849-1928), petit-fils de Félix de l’Escalopier, conseiller maitre, marié à Marguerite Marié (1856-1939). Parent de Sylvestre de Sacy (Paris 1834-1917), président de chambre (voir notice), par les Silvestre de Chanteloup, de Théophile Coppeaux (1838-1896), par les Colmet, et de Jean Emile Lamy (1887-1978), par les Marié, conseillers référendaires (voir notices).
Epouse le 9 février 1920 à Paris (8ème) Geneviève Chadenet (Paris 24/10/1893-28/9/1983 Paris 16ème), fille du baron Léon Chadenet (Verdun, Meuse, 9/5/1862-13/8/1943 Paris 8ème), avocat, propriétaire du château des Monthairons (Meuse), transformé en hôpital militaire pendant la première guerre mondiale, et de Nelly Jeanne Marie Emilie Sorbet (Fresnes, Val-de-Marne, 4/8/1863-17/9/1940 Paris 8ème), mariés le 2 mai 1889 à Paris (8ème).
Petite-fille de Félix Chadenet (Verdun 9/1/1831-26/9/1922 Paris 8ème), propriétaire, lieutenant d’artillerie de la garde nationale de Verdun, chevalier de la Légion d’honneur en 1871, et de Marie Barbe Sophie Paquy (Saint-Mihiel, Meuse, 7/4/1832-8/10/1888 Verdun), mariés le 23 avril 1856 à Saint-Mihiel. Petite-fille de Paul Edouard Emile Sorbet (Paris 3/5/1834-25/5/1886 Paris 8ème), notaire à Paris de 1861 à 1886, et de Claire Nelly Thivier (Neuilly-sur-Seine 31/7/1843-23/8/1863 Fresnes), mariés le 23 juillet 1862 à Paris (1er).
Arrière-petite-fille de Félix Jean Baptiste Chadenet (Verdun 18 germinal an VI, 7/4/1798-24/9/1874 Damvillers, Meuse), avocat et avoué, conseiller général, député conservateur de la Meuse de 1848 à 1851 et de 1863 à 1870, préfet de plusieurs départements de 1853 à 1862, commandeur de la Légion d’honneur en 1868, et de Marie Françoise Habert (1804 ? -ap. 1874 ?), adoptée par son oncle Jean Pierre Henry (1757-1835 Verdun), général de brigade, baron d’Empire, commandeur de la Légion d’honneur en 1812, mariés en 1827 à ? (Meuse). Arrière-petite-fille de François Léonard Romain Paquy (Saint-Mihiel 5 fructidor an VI, 22/8/1798-14/12/1870 Saint-Mihiel), marchand de fer et receveur de l’hospice de Saint-Mihiel, propriétaire, et de Marie Joseph Virginie Thonin (Saint-Mihiel 25/5/1805-21/6/1851 Saint-Nicolas, Meurthe-et-Moselle), mariés le 15 juin 1825 à Saint-Mihiel. Arrière-petite-fille de Claude Louis Sorbet (1785 ? -ap. 1863), avoué, membre de la chambre des avoués, propriétaire, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Emilie Thérèse Villetard (1784-ap. 1863 ?), mariés le 15 juillet 1812 à Paris. Arrière-petite-fille d’Etienne Henri Thivier (Valencay, Indre, 20/6/1807-23/8/1899 Paris 8ème), négociant, juge au tribunal de commerce de la Seine, membre du conseil de surveillance de l’Assistance publique, membre de la société d’économie sociale, et de Caroline Eugénie Isambert (Paris 1814-22/8/1843 Neuilly-sur-Seine), mariés le 16 mai 1835 à Paris (10ème ancien), fille de François André Isambert (1792-1857), avocat au Conseil d’Etat, conseiller à la Cour de cassation, député libéral d’Eure-et-Loir en 1830 puis de Vendée de 1832 à 1848, représentant du peuple à l’Assemblée constituante de 1848, rédacteur du projet de loi instituant le suffrage universel masculin, cofondateur en 1834 de la Société française pour l’abolition de l’esclavage, cofondateur et vice-président en 1849 de la Société de géographie.

Petite-nièce d’Henri, baron Chadenet (Verdun 16/3/1828-17/11/1908), maître des requêtes au Conseil d’Etat, sous-directeur au ministère de l’intérieur, conseiller général de la Meuse, officier de la Légion d’honneur en janvier 1870.

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Docteur en droit, thèse : Le receveur municipal, Paris 1914.

Reçu troisième au concours de 1914, mobilisé dans l’infanterie, puis désigné par le commandant en chef pour assurer dans la région du Danube une liaison entre les quartiers généraux français, russe et roumain, Croix de guerre.

Auditeur de 2ème classe le 17 septembre 1916. Auditeur-rapporteur le 23 avril 1920, de 1ère classe le 16 décembre 1920. Membre de la commission des stations hydrominérales et électriques en juin 1920 et de la commission des débits de tabacs en septembre 1921. Conseiller référendaire de 2ème classe le 10 septembre 1926, de 1ère classe le 1er septembre 1936. Mobilisé en septembre 1938 et en août 1939, conseiller maître le 7 novembre 1946. Honoraire le 6 juin 1956. Son épouse a créé pendant la guerre et s’est occupée pendant de nombreuses années de l’association d’entraide des magistrats de la Cour.

Extrait de son éloge par le Procureur général Lesage : « (…) Dès son entrée à la Cour, il se distingua en mettant à profit l’important bagage de connaissances qu’il avait amassé en préparant le concours de l’auditorat et dont l’ampleur avait justement frappé ses interrogateurs (…) A la pratique du contrôle, votre collègue avait vite constaté que sur divers points, les méthodes en usage avaient besoin d’être remaniées et modernisées. Tout en reconnaissant que votre travail comporte toujours une part d’initiative et d’imagination qui ne peut être mise en commun, il pensait que des procédés nouveaux devaient être au moins essayés en vue de faciliter la tâche des rapporteurs (…) il lui sembla aussi qu’on faisait à la cour un emploi insuffisant des machines et que l’on négligeait par trop les possibilités qu’offre leur utilisation. En tout cela Albert Marié a fait œuvre de véritable précurseur. »

Domiciles : 4, rue du Général Foy (8ème), 5, rue Greffulhe (8ème) 21, rue de Marignan (8ème).

Officier de la Légion d’honneur le 2 septembre 1952.