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MAGNIER de MAISONNEUVE GROBON Pierre Marie Ignace

Né le 14 avril 1896 à Paris (16ème), décédé le 20 octobre 1983 à Saint-Denis-de-l’Hôtel (Loiret).

Fils de Marie Henri René Magnier de Maisonneuve (Nantes, Loire-Atlantique, 15/11/1853-10/2/1934 Paris 16ème), conseiller référendaire (voir notice), et de Cécile Bertrand-Geslin (Nantes 22/11/1860-25/9/1935 Nantes), mariés le 24 août 1881 à Nantes (1er canton). Adopté par jugement du tribunal civil d’Orléans du 21 juillet 1924 par Clémentine Françoise Claire de Grobon (1836-1928).

Adopté par jugement du tribunal civil d’Orléans du 21 juillet 1924 par Clémentine Françoise Claire de Grobon (1836-1928), fille de Pierre, baron de Grobon (Nantes, Loire-Atlantique, 6 brumaire an V, 27/10/1796-14/2/1875 Saint-Denis de l’Hôtel, Loiret), général de division, Grand Officier de la Légion d’honneur, fils d’un général d’Empire, et de Françoise Joséphine Louise Bobée, mariés avant 1836 ; veuve de Paul Emmanuel Philibert Marochetti (1835 ? -8/1/1895 Saint-Denis-de-l’Hôtel), capitaine de frégate de la flotte italienne, mariés en 1882.

Petit-fils de Marie Henri Joseph Magnier de Maisonneuve (La Rochelle, Charente-Maritime, 29/7/1816-15/1/1886 Paris 8ème), élève de l’Ecole Navale en 1831, enseigne de vaisseau le 6 mars 1839, inspecteur général des Finances le 16 janvier 1861, commandeur de la Légion d’honneur en 1880, et de Clarisse Renée Doré (Nantes 14/6/1823-17/2/1890 Paris 8ème), mariés le 12 mars 1850 à Nantes (4ème canton). Petit-fils d’Henri, baron Bertrand-Geslin (Senlis, Oise, 28/6/1828-14/8/1898 Nantes 5ème canton), propriétaire, sous-préfet d’Ancenis (Seine-Maritime), chevalier de la Légion d’honneur en 1866, et de Marie Louise Guérin (-Doudet) (Nantes 25/6/1838-3/2/1866 Nantes 1er canton), mariés le 7 juin 1859 à Nantes (5ème canton).

Arrière-petit-fils d’Antoine Marie Louis Magnier de Maisonneuve (Belfort 20/11/1762-10/1/1842 Nantes 5ème canton) directeur des douanes dans les départements du Rhin et du Mont-Terrible, puis à La Rochelle, chevalier de la Légion d’honneur en 1821, et de Louise Sommervogel (Strasbourg 4/9/1778-30/11/1831 Saint-Père-en-Retz, Loire-Atlantique), mariés le 4 ventôse an IV, 23 février 1796, à Strasbourg. Arrière-petit-fils de Charles Bertrand (La Flèche, Sarthe, 20 brumaire an V, 10/11/1796-12/10/1863 Clisson, Loire-Atlantique), géologue, membre fondateur de la Société géologique de France et de la Société d’histoire naturelle de Paris, conseiller général de la Loire-Inférieure, baron d’Empire, et de Marie Isidore Mazeau (de la Tannière) (Nantes 13/2/1810-7/4/1837 Nantes 5ème canton), mariés le 10 mai 1827 à Paris (1er ancien) ; remarié le 28 juin 1839 à Paris (1er ancien) à Marie Cécile Appoline Farrouilh (Paris 1809 ? -23/12/1884 Nantes 5ème canton). Arrière-petit-fils de Jean Philbert Doré (-Graslin) (Nantes, 14/6/1787-18/1/1856 Nantes, 5ème canton), propriétaire, et de Clarisse Grobon (Nantes 5 pluviôse an III, 24/1/1795-14/6/1823 Nantes 1er/2ème canton), mariés le 22 mai 1818 à Nantes. Arrière-petit-fils de Louis Guérin (-Doudet) (Sainte-Luce-sur-Loire, Loire-Atlantique, 4/6/1811-13/12/1870 Nantes 5ème canton), négociant, conseiller d’arrondissement, et de Cécile Thérèse Gabrielle Bergerot (Nantes 25/5/1816-29/6/1880 Nantes 1er canton), mariés le 28 septembre 1837 à Nantes (5ème canton).
Descendant de Jean-Baptiste Charles Bertrand-Geslin (Le Luc, Var, 1770-1843 Le Luc), baron d’Empire, maire de Nantes de 1805 à 1813 et en 1815, député en 1815, officier de la Légion d’honneur en 1815.
Frère de Jeanne Marie Amélie (Nantes, 22/10/1883-30/11/1970 Drain, Maine-et-Loire), mariée le 27 juin 1905 à Paris (16ème) à Marie Albert Henri Hugues, comte de Solages (Toulouse, Haute-Garonne, 16/6/1881-28/2/1915 Amiens), engagé volontaire, sergent d’infanterie, médaille militaire, mort pour la France des suites de ses blessures. Cousin d’Yves Gautier de Charnacé (1901-1934), conseiller référendaire (voir notice) par les Bertrand-Geslin.
Epouse le 17 mars 1926 à Paris (7ème) Chantal Emilie Louise Raymonde Chodron de Courcel (Epernay, Marne, 16/8/1901-1980), fille d’Henry Louis Claude François Chodron de Courcel (Longjumeau, Essonne, 19/9/1867-1/6/1909 Paris 8ème), ancien lieutenant de dragons, et de Marguerite Bacot (Paris 21/9/1874-22/1/1957 Paris 7ème), mariés le 25 septembre 1899 à Paris (7ème).
Petite-fille de Joseph Valentin Chodron de Courcel (Paris 14/2/1838-16/10/1917 Paris 6ème), avocat, maire d’Athis-Mons (Essonne), et d’Angèle Emilie Marie Mailand (Paris 22/6/1846-18/3/1923 Paris 6ème), mariés le 16 mai 1866 à Paris (6ème). Par jugement du tribunal civil de la Seine en date du 15 mars 1867, et décret impérial du 1er octobre 1866, autorisé à porter de nouveau le nom de Chodron de Courcel. Petite-fille de Raymond David Bâcot (Montbazon, Indre-et-Loire, 2/10/1843-11/7/1917 Paris 7ème), ingénieur des constructions navales, gérant de la société Bapterosses, et de Marie Louise Bapterosses (Saint-Mandé, Val-de-Marne, 22/8/1848-18/10/1927 Saint-Fargeau, Seine-et-Marne), mariés le 19 décembre 1871 à Paris (9ème).
Arrière-petite-fille de Jules Louis Chodron-Courcel (Paris 26 pluviôse an IV, 16/2/1804-4/6/1870 Athis-Mons, Essonne), secrétaire de légation, et de Madeleine Catherine Joséphine Henriette Boulay de la Meurthe (Paris 21/4/1809-5/6/1884 Paris 6ème), mariés le 3 août 1834 à Paris. Arrière-petite-fille de Nicolas Henri Gustave Mailand (Paris 4/3/1810-25/4/1880 Cannes, Alpes-Maritimes), peintre, propriétaire, et de Marie Françoise Mélanie Le Roy (Paris 9/1/1820-9/11/1861 Paris 6ème), mariés le 31 janvier 1839 à Paris (7ème ancien). Arrière-petite-fille de David César Joseph Bâcot (Paris 4 fructidor an IV, 21/8/1796-30/10/1857 Montbazon, Indre-et-Loire) et de Pauline Victoire Cadore (Richelieu, Indre-et-Loire, 4/10/1807-8/12/1855 Richelieu), mariés le 24 mai 1835 à Paris. Arrière-petite-fille de Jean Félix Bapterosses (Bièvres, Essonne, 2/9/1813-13/4/1885 Briare, Loiret), manufacturier de céramiques à Briare, officier de la Légion d’honneur en 1878, et d’Anne Léontine Jahan (Rochefort-sur-Loire, Maine-et-Loire, 27/6/1821-8/12/1894 Cannes, Alpes-Maritimes), mariés le 15 février 1847 à Saint-Mandé.
Tante de Bernadette Chodron de Courcel (1933- ?), mariée à Jacques Chirac (1932-2019), conseiller référendaire, président de la République.
Père de Bruno Marie Henri René (Paris 24/1/1927-2003), marié à Florence de Garnier des Garets (1934-2008) ; Odile Marie Annnonciade Joséphe Cécile (Paris 25/3/1928- ?) ; Régis Marie Jacques Vincent (Paris 20/7/1929- ?), croix de la valeur militaire ; Alban Marie Maurice (Paris 17/10/1930-ap. 2015 ?), ingénieur, dirigeant de sociétés, croix de la valeur militaire, marié le 23 février 1963  à Geneviève Brezun ; Hugues (1933-2015), marié à Béatrice Patey ; et Annick Marie Jacqueline, mariée à Alex Marie Léonard René Jevardat de Fombelle, ingénieur des arts et manufactures.

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Sous les drapeaux pendant quatre ans.

Licencié ès-lettres, docteur en droit, thèse Les institutions sociales en faveur des ouvrières d’usine, Paris 1923.

Reçu troisième au concours de 1924, auditeur de 2ème classe le 31 juillet 1925, de 1ère classe le 9 février 1929, conseiller référendaire de 2ème classe le 11 décembre 1932, de 1ère classe le 17 septembre 1941. Mobilisé le 2 septembre 1939, fait prisonnier en juin 1940, libéré le 2 avril 1941. Conseiller référendaire de classe exceptionnelle le 1er janvier 1949, conseiller maître le 9 juin 1955, honoraire le 14 avril 1967. Président du comité des taxes locales depuis 1961.

Lauréat de l’Académie française (Prix Fabien).

Extrait de son éloge par le Procureur général Bourrel : « (…) D’une conscience exemplaire, d’une bienveillance inépuisable, d’une affabilité exquise, il était l’exemple même de l’assiduité et du labeur, étudiant avec un soin scrupuleux les rapports qui lui étaient distribués, instruisant directement et avec une technique consommée diverses affaires contentieuses, prodiguant aux jeunes magistrats les conseils les plus précieux. (…) Passionné par les questions sociales, il n’a cessé, avec une discrétion qui l’honore grandement, de combattre la misère partout où il pouvait l’atteindre. (…). »

Publication : Les institutions sociales en faveur des ouvrières d’usine. 1923.

Domiciles : 49, rue de Bellechasse (7ème), 11 bis, rue Casimir-Périer (7ème), 91, rue de l’Université (7ème), 36, rue Saint-James à Neuilly-sur-Seine (Seine), 31, quai d’Orsay (7ème). Propriétaire du château de Chenailles.

Officier de la Légion d’honneur le 3 août 1956. Commandeur du Mérite civil le 31 décembre 1932.