LESEUR Eugène Joseph
Né le 28 juillet 1860 à Broyes (Marne), décédé le 7 décembre 1945.
Fils d’Henri Rémi Jacques Leseur (Epernay, Marne, 7/4/1818-5/12/1896 L’Isle-Adam, Val-d’Oise), notaire à Broyes, puis juge de paix à L’Isle-Adam, et de Julie Massez (Lachy, Marne, 30/7/1828-17/6/1911 L’isle-Adam), mariés le 8 octobre 1847 à Lachy.
Petit-fils d’Henri Nicolas Leseur (Reims 2/7/1785- ap. 1847 ?), homme de loi, avoué, déclaré absent lors du mariage de son fils, et de Françoise Antoinette Biston (Givet, Ardennes, 14/1/1789-7/4/1860 Sézanne, Marne), mariés le 13 mai 1812 à Epernay. Petit-fils de Pierre Alexis Massez (Lachy 3 messidor an V, 21/6/1797-28/6/1832 Lachy), meunier, et de Rosalie Victoire Bergère (Escardes, Marne, 6 nivôse an VIII, 27/12/1799-24/9/1841 Lachy), mariés le 16 février 1818 à Lachy.
Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Leseur (? -av. 1812), marchand épicier, et de Marie Madeleine Maucreux (? -ap.1812 ?), mariés avant 1785. Arrière-petit-fils d’Henri Joseph Biston (1753 ? -av. 1812), négociant à Epernay, et de Dieudonnée Gillet (? -ap.1812 Epernay ?), mariés avant 1789. Arrière-petit-fils de Louis Pantaléon Massez (27/7/1767-19/1/1848 Lachy), cultivateur, puis meunier, et de Marie Jeanne Adélaïde Moineau (17/4/1779-10/3/1858 Lachy), mariés le 17 pluviôse an II, 5 février 1794, à Lachy. Arrière-petit-fils de Pierre Joseph Bergère (Baye, Marne, 1779-14 messidor an XII, 5/7/1804 Escardes), laboureur, et de Marie Rosalie Paris (1772 ? -16 nivôse an VIII, 6/1/1800 Escardes), mariés avant 1800.
Epouse le 2 mai 1891 à Paris (6ème) Jeanne Sophie Marie Le Vasseur (Châteauroux, Indre, 17/7/1865-11/8/1932 Paris 6ème), fille d’Antoine Louis Le Vasseur (Utrecht, Hollande, 16/1/1813-26/5/1877 Paris 7ème), capitaine, trésorier du train des équipages, chevalier de la Légion d’honneur en 1859, et de Brigitte Desbruères (Buzançais, Indre 1/4/1827-18/2/1911 Paris 6ème), mariés le 13 avril 1846 à Châteauroux.
Petite-fille d’Antoine Sophie François Louis Le Vasseur (Sarrebourg, Moselle, 19/8/1768-21/9/1827 Evreux, Eure), commissaire des guerres, et de Marie Jeanne Oosterbaan (Utrecht 7/6/1792-2/12/1827 Evreux), mariés le 21 juin 1819 à Paris (10ème ancien), reconnaissant leur fils. Petite-fille de Martin Desbruères (Chalivoy-Milon, Cher, 19/3/1785-ap. 1846 Buzançais, Indre ?), officier d’infanterie en non-activité lors de son mariage, puis commis à la forge de Bonneau, et de Magdeleine Julie Défaut (Argenton-sur-Creuse, Indre, 5/3/1787-ap. 1846 ?), mariés le 4 octobre 1819 à Argenton-sur-Creuse.
Arrière-petite-fille d’Antoine Louis Levasseur (? –ap. 1819 Bruxelles ?), avocat en Parlement, et de Marie Sophie Vissac (? –av. 1819 ?), mariés le 30 juin 1768 à Sarrebourg (Moselle). Arrière-petite-fille de Simon Oosterbaan (Utrecht 28/10/1764-22/3/1823 Utrecht), boulanger, et d’Antonia Brouwer (1767 ? -4/11/1821 Utrecht), mariés le 7 mai 1791 à Utrecht. Arrière-petite-fille d’Etienne Desbruères (Saint-Radegonde, Cher, 1751 ? -12/6/1810 Bourges, Cher), fendeur, et d’Anne Boudran (1758 ? -ap. 1819 Dun-le-Roi ?), mariés le 21 juillet 1778 à Chalivoy-Milon. Arrière-petite-fille de Jean Defaud (Argenton-sur-Creuse 1752 ? -22/2/1830 Argenton-sur-Creuse), marchand tanneur, et de Magdeleine Prungnat ou Prugnat (Argenton-sur-Creuse 1763 ? -21/3/1844 Argenton-sur-Creuse), mariés le 6 février 1781 à Argenton-sur-Creuse.
Père d’Alix Julie Sophie Leseur (Paris 15/4/1892-26/2/1971 Paris 14ème), sans alliance.
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Licencié en droit.
Surnuméraire à l’administration centrale des finances le 1er mai 1880, mis en disponibilité sur sa demande le 20 novembre 1880, surnuméraire le 1er décembre 1881, commis le 1er janvier 1884. Rédacteur principal le 1er août 1898, sous-chef de bureau le 1er avril 1904, chef de bureau le 1er janvier 1909.
Conseiller référendaire de 2ème classe le 30 septembre 1918, de 1ère classe le 3 octobre 1929. Honoraire le 1er août 1930.
Extrait de son éloge par le Premier président Payelle en 1930 : « (…) Il était de ces hommes, et il allait être de ces magistrats pour lesquels, comme l’a écrit Montesquieu « la meilleure récompense est de trouver le travail après le travail », de ces modestes qui aiment l’effort pour lui-même plus que pour le service de leur ambition. (…) »
Extrait de son éloge par le Procureur général Lesage en 1946 : « (…) M. le Premier président Payelle le dépeignait comme un magistrat qui n’a eu d’autre ambition que de mériter son investiture, d’autre désir que de s’égaler à ses fonctions et qui appartenait à la classe de ces bons serviteurs de l’Etat, probes, désintéressés, tout à leur devoir, et dont il faut souhaiter pour le bien du pays que la tradition ne se perde pas. »
Domicile : 109, rue de Rennes (6ème).
Officier d’Académie le 10 février 1901, Officier de l’Instruction Publique le 28 janvier 1906, Chevalier de la Légion d’honneur le 17 février 1913.