LE CONTE Alexandre Jules
Né le 12 avril 1848 à Châlons-en Champagne (Châlons-sur-Marne, Marne), décédé le 13 août 1913 au château des Loches, commune de Mazerny (Ardennes), acte transcrit le 16 septembre à Paris (16ème).
Fils posthume de Louis Le Conte (Paris 5/7/1786-14/12/1847 Châlons-sur-Marne), président du Tribunal de commerce de Châlons-sur-Marne, banquier, ancien capitaine d’artillerie de la Garde Nationale, chevalier de la Légion d’honneur, et de Constance Louise Apolline Arnould (Châlons-sur-Marne 30/12/1817-6/7/1893 Châlons-sur-Marne), mariés le 16 janvier 1842 à Châlons-sur-Marne.
Petit-fils de Louis Le Conte (Plailly, Oise, 4/11/1755-25/3/1842 Paris 8ème ancien), négociant en dentelle, conseiller de préfecture du département de la Seine en 1810, chevalier de la Légion d’honneur, et de Sébastienne Maret (Bretenières, Côte-d’Or, 13/9/1758-24/11/1843 Nanteau-sur-Lunain, Seine-et-Marne), cousine d’Hugues Maret, duc de Bassano (1763-1839), ministre des relations extérieures de 1811 à 1813, mariés le 29 juin 1783 à Lille (Nord). Petit-fils de Sébastien Narcisse Arnould (Châlons 21/10/1785-6/1/1865 Châlons-sur-Marne), notaire, conseiller général de la Marne, et de Constance Godinot (Reims 17/5/1791-23/12/1862 Châlons-sur-Marne), mariés le 16 octobre 1816 à Reims.
Arrière-petit-fils de Nicolas Louis Le Conte (Plailly, 24/4/1724-11/2/1807 Paris), fabricant, marchand de dentelles, et d’Angélique Victoire Moreau (Vineuil-Saint-Firmin, Oise, 19/8/1728-31/1/1826 Paris), mariés avant 1755 à Vineuil-Saint-Firmin. Arrière-petit-fils de Louis Arnould (Verrières, Marne, 14/5/1756-13/2/1826 Châlons-sur-Marne), et de Marie Françoise Sergent (Châlons-sur-Marne 21/3/1758-25/11/1810 Châlons-sur-Marne), mariés le 16 juillet 1782 à Châlons-sur-Marne. Arrière-petit-fils d’Adrien Maret (1708-18/6/1788 Bretenières, Côte-d’Or), marchand, et de Catherine Roussotte (Bretenières 1716 ? –ap. 1767-av. 1788), mariés le 19 septembre 1741 à Bretenières. Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Godinot (26/6/1750-18/5/1796 Reims), négociant à Reims, et d’Appoline Nicole Prudhomme (7/1/1753-20/8/1842), mariés le 27 février 1774.
Neveu de Jacques Edouard Le Conte, payeur du département de l’Aisne, et d’Hugues Frédéric Le Conte, inspecteur des contributions directes de la Seine.
Trois frères. 1) Louis Edouard Constant, prêtre, vicaire général du diocèse de Chalons. 2) Paul Sébastien, magistrat, vice-président du Syndicat des Agriculteurs de France, marié à Louise Marguerite Gallice, père d’André, marié à sa cousine germaine Elisabeth Le Conte, fille d’Alexandre Jules, conseiller référendaire (voir la présente notice), 3) Frédéric Anatole, marié à Suzanne Marie Marcilly.
Épouse le 4 août 1875 à Beauvais (Oise) Marie Léonie Gaillard (Beauvais 19/10/1851-1942 Paris ?), fille de Louis Clovis Isidore Gaillard (Vervins, Aisne, 14/11/1811-14/1/1871 Beauvais), président du tribunal civil de Beauvais, chevalier de la Légion d’honneur en 1866, et de Prudence Léonie Dumont (Beauvais 23/3/1820-20/2/1888 Beauvais), mariés le 22 novembre 1842 à Beauvais.
Petite-fille de Pierre Félix Isidore Gaillard (Vervins 19/12/1785-2/7/1857 Vervins), marchand drapier, et de Marie Claire Quentine Sophie Malézieux (Saint-Quentin, Aisne, 6/7/1787-21/9/1846 Vervins), mariés le 2 octobre 1810 à Saint-Quentin. Petite-fille de Jean Baptiste Chrysostome Dumont (Saint-André-Farivillers, Oise, 27/1/1788-1/2/1845 Beauvais), notaire, conseiller municipal de Beauvais, et d’Agnès Prudence Leguay (Goincourt, Oise, 3/1/1791-18/4/1872 Beauvais), mariés le 15 septembre 1813 à Beauvais.
Arrière-petite-fille d’Antoine Isidore Gaillard (Vervins 1756 ? -25/9/1820 Vervins), marchand, membre de la commission administrative de l’hospice de Vervins, et de Marie Henriette Jannest (La Fère-en-Tardenois, Aisne 1760 ? -13/10/1812 Vervins), mariés le 1er mars 1785 à Vervins. Arrière-petite-fille de François Malézieux (Mesbrecourt, Aisne, 26/4/1763-20/12/1841 Saint-Quentin), négociant, et de Marie Louise Sophie Collet (Coucy-le-Château, Aisne 13/3/1763-30/10/1833 Saint-Quentin), mariés le 30 mai 1786 à Coucy-le-Château. Arrière-petite-fille de Jean François Dumont (Nourard-le-Franc 1763 ? -29/1/1849 Saint-André-Farivillers), laboureur, et de Marie Catherine Elisabeth Berlancourt (Saint-André-Farivillers, Oise, 26/5/1757-16/11/1846 Saint-André-Farivillers), mariés le 19 février 1787 à Saint-André-Farivillers. Arrière-petite-fille d’Eloy Leguay (La Chapelle-aux-Pots, Oise, 27/2/1756-7/5/1833 Goincourt), marchand, propriétaire, et de Marie Agnès Radegonde Joly (1763-17/11/1845 Goincourt), mariés avant 1791.
Sœur de Georges Chrysostome Gaillard (Beauvais 27/11/1843- ?), président du tribunal de première instance de Beauvais, chevalier de la Légion d’honneur en 1902. Nièce d’Alfred Dumont, propriétaire, conseiller municipal de Beauvais.
Huit enfants. 1) Edouard Le Conte (Beauvais 5/7/1876-13/1/1960 Paris), Premier président (voir notice) 2) Marthe Louise Marie (Beauvais 3/8/1877-2/8/1958), mariée le 9 février 1901 à Paris (16ème) à Henry Vézy de Beaufort (Louvergny, Ardennes, 12/3/1869-20/2/1951 Singly, Ardennes), propriétaire. 3) Madeleine (1879-1879), 4) Pauline Marie Elisabeth (30/5/1884-13/9/1910 Mazerny, Ardennes), mariée le 4 juillet 1905 à Paris (16ème) à André Frédéric Georges Le Conte (Coulommiers, Seine-et-Marne 12/3/1878-4/10/1962), son cousin germain. 5) Hugues Alfred Marie Georges (1886-1887), 6) Marie Suzanne (21/11/1889-28/4/1962), mariée le 27 avril 1912 à Paris (16ème) à Jacques Ernest Marie Rendu (Paris 11/2/1879-20/7/1916 Vermandovillers, Somme), arrière-petit-neveu d’Athanase Rendu, Procureur général près la Cour des comptes (voir notice), sergent d’infanterie, mort pour la France. 7) Joséphe Marie Thérèse (Paris 25/3/1892-17/10/1933), mariée le 29 mars 1919 à Paris (16ème) à Marie Maurice Le Taillandier de Gabory (Fontainebleau, Seine-et-Marne, 11/6/1886-3/4/1945 Nordhausen, Allemagne), commandant d’artillerie lourde, chevalier de la Légion d’honneur en 1927, mort pour la France en déportation. 8) Geneviève Marie Simone (Paris 27/10/1897-25/11/1958 Paris 6ème).
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Licencié en droit à Paris le 11 août 1869.
Reçu premier au concours de 1872, auditeur de 2ème classe le 15 octobre 1872. Attaché au secrétariat du Parquet le 13 janvier 1873, auditeur de 1ère classe le 11 novembre 1875, auditeur-rapporteur le 7 avril 1877. Conseiller référendaire de 2ème classe le 25 mars 1885, de 1ère classe le 22 février 1905, membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1908. Membre de la commission extraparlementaire des marchés de l’armée, de la commission instituée en vue de l’élaboration du règlement des lycées de garçons, de la commission de surveillance de l’Institution Nationale des Jeunes Aveugles, de la commission du règlement financier de l’Assistance publique, de la commission de surveillance des établissements d’aliénés de la Seine et de la commission instituée au ministère de l’Instruction Publique pour la révision des tarifs scolaires des lycées. Collaborateur de la rédaction du Livre du Centenaire de la Cour (chapitre sur les palais occupés par la juridiction). Honoraire à sa demande le 4 février 1909.
Membre du conseil d’administration de la société des agriculteurs de France, vice-président de la section d’économie du bétail. Membre de la société d’agriculture de Roanne.
Fondateur de la Banque régionale de Reims, de plusieurs sociétés de crédit agricole dans le département des Ardennes. Président et vice-président de trois de ces sociétés. Vice-président du syndicat des agriculteurs des Ardennes. Fondateur et Président de la société d’assurances mutuelles contre la mortalité du bétail du canton d’Omont. Fondateur de l’assurance mutuelle agricole contre les accidents, rattaché au syndicat départemental des Ardennes.
Extrait de son éloge par le Procureur général Payelle : « (…) Il était de ceux qui, loin de se soustraire aux tâches les plus lourdes, les recherchent au contraire ; pendant de longues années, il participa à l’examen des comptes de la Ville de Paris et du caissier-payeur central du Trésor, à la vérification de comptabilités importantes telles que le budget spécial de l’Algérie et l’Assistance publique, à l’étude de questions contentieuses délicates et complexes. (…) Ce labeur consciencieux et désintéressé qui, dans le recueillement de ce palais, se dépense journellement pour le bien public, c’est l’honneur et la force de votre institution. (…) M. Le Conte fut un bon magistrat dans la plus haute acception du terme. (…) »
Domiciles : 59, rue Saint-Dominique (7ème), 10, avenue d’Eylau (16ème).
Chevalier de la Légion d’honneur le 21 décembre 1900.
Lauréat du concours régional de Charleville-Mézières (1898) d’un premier prix de spécialité (médaille d’or grand module pour son bétail et ses herbages), Membre de plusieurs jurys et comités d’organisation à l’Exposition universelle de 1900
Publications : Manuel de l’élevage des veaux, Mémoire sur l’exploitation par métayers de la propriété de la Curée (1870), l’agriculture dans ses rapports avec le pain et la viande, dans la Revue de la Correspondance (10 et 25 avril 1889), Les comices agricoles de l’arrondissement de Reims (1889), Des pâtures des Ardennes, de leur origine, de leur exploitation (engraissement du bétail, fabrication du beurre) dans le Journal du comice agricole de l’arrondissement de Mézières (septembre 1890), Le crédit rural et le syndicat agricole, dans le Bulletin du syndicat agricole de l’arrondissement de Coulommiers (1900), La prévoyance sociale (1903) ; Recherches sur les anciennes religieuses et sur les syndics du monastère de Sainte-Claire de Montbrison (1882) ; L’histoire de la propriété rurale aux 18ème et 19ème siècles pour l’Exposition centennale agricole.