LAMY Jean Emile
Né le 10 juillet 1887 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), décédé le 6 octobre 1978 à Paris (7ème).
Fils d’Albert Charles Lamy (Paris 10/3/1853-ap. 1937 ?), licencié en droit, et de Marie Pauline Jenny Marié (Sceaux, Hauts-de-Seine, 14/7/1858-30/11/1937 Paris 8ème), mariés le 1er mars 1880 à Paris (6ème).
Petit-fils de Félix Emile Lamy (Paris 21/12/1822-15/12/1899 Paris 9ème), avocat, et de Julie Thérèse Adèle Dubail (Paris 3/9/1828-ap. 1902), mariés le 2 avril 1850 à Paris. Petit-fils de Pierre Ernest Marié (Paris 21/5/1817-25/8/1882 Sceaux, Hauts-de-Seine), ancien élève de l’Ecole Polytechnique (1837) et de l’Ecole des Mines de Paris (1842), ingénieur en chef du matériel et de la traction de la compagnie du chemin de fer de Lyon, officier de la Légion d’honneur en 1878, et d’Antoinette Léontine Silvestre de Chanteloup (Paris 16/6/1828-25/1/1904 Paris 7ème), mariés le 22 septembre 1851 à Paris (10ème ancien).
Arrière-petit-fils d’Adrien François Lamy (Paris 24/6/1782-1/9/1842 Paris 10ème ancien), notaire à Paris (étude LXXXII), et de Caroline Sophie Hubert (Paris 20/8/1794-1835 Paris), mariés le 12 novembre 1812 à Paris (12ème ancien). Arrière-petit-fils de Pierre Jean Baptiste Marié (Lagny, Seine-et-Marne, 30 pluviôse an II, 18/2/1794-12/9/1857 Olivet, Mayenne), menuisier, puis directeur d’une scierie à Montataire (Oise), puis maître de forges à Imphy (Nièvre) puis à Port-Briais (Port-Brillet, Mayenne), maire d’Olivet, et de Marie Eugénie Nicaud (? -ap. 1857 ?), mariés le 29 juin 1814 à Paris. Arrière-petit-fils d’Augustin Christophe Jacob Silvestre de Chanteloup (Paris 15/10/1790-21/12/1871 Paris 7ème), conseiller à la Cour de cassation, officier de la Légion d’honneur en 1845, lointain parent des Silvestre de Sacy (voir notice), et d’Etiennette Honorine Pauline Piault (Paris 2 thermidor an VIII, 21/7/1800-29/2/1872 Paris 7ème), mariés le 9 avril 1823 à Paris. Arrière-petit-fils de Guillaume Tell Dubail (Paris 23 fructidor an II, 9/9/1794-28/1/1858 Paris 5ème ancien), droguiste, et de Marie Louise Julie Laperche (Miregaudon (Saint-Chéron, Essonne, 27/4/1804-31/3/1884 Paris 9ème), mariés le 7 janvier 1822 à Paris.
Beau-frère de Gaétan de Chillaz (1877-1932), conseiller référendaire (voir notice), marié à sa sœur Julie. Cousin d’Albert Marié (1886-1959), conseiller référendaire (voir notice)
Epouse le 5 mars 1923 à Paris (7ème) Alix Noémie Béatrix de Saint-Quentin (Paris 25/12/1898-11/4/1974 Paris 7ème), fille de Daniel de Saint-Quentin (Bayeux, Calvados, 22/9/1864-7/1/1941 Paris 7ème), conseiller référendaire (voir notice), et de Marie Madeleine Verdé-Delisle (Neuilly, Hauts-de-Seine, 9/8/1869-1940 Paris ?), mariés le 29 mai 1890 à Paris (1er).
Petite-fille d'Ange Auguste Achille de Saint-Quentin (Tonnerre, Yonne, 7/8/1834-1906), percepteur des contributions directes, puis receveur des finances en Vendée, et de Marie Pauline Alix Dosseur (Paris 17/9/1834-7/4/1901 Paris 7ème), mariés le 17 mai 1863 à Bayeux. Petite-fille d’Adolphe Verdé-Delisle (Paris 4/4/1831-7/2/1879 Paris 8ème), négociant en dentelles, propriétaire, et de Sophie Poisson-Séguin (Paris 18/2/1844-28 /3/1901 Paris 7ème), mariés le 8 octobre 1864 à Paris (2ème).
Arrière-petite-fille d’Auguste Charles Achille de Saint-Quentin (Maastricht, Pays-Bas, 6/9/1799-8/1/1889 Paris 7ème), conservateur des hypothèques à Lisieux (Calvados), et d’Anna Ange, dite Angélique Billebault des Rosiers (Epineuil, Yonne, 28/1/1808-24/12/1863 Provins, Seine-et-Marne), mariés le 26 avril 1831 à Tonnerre. Arrière-petite-fille de Nicolas Marie Hippolyte Verdé-Delisle (Paris 29 nivôse an XII, 20/1/1804-28/8/1868 Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine), docteur médecin, chirurgien royal, auteurs d’ouvrages contre la vaccination, et d’Alexandrine Marie Eve dite Adine Pérignon (Paris 29/4/1805-12/7/1871 Paris 9ème), peintre, élève de son père Alexis Pérignon, mariés le 24 mai 1828 à Paris (2ème ancien). Arrière-petite-fille d’Alban Louis Dosseur (Paris 17/1/1804-7/1/1881 Paris 6ème), avocat, banquier, et de Marie Pauline Euphémie Dragon de Gomiecourt (Amiens 10/4/1812-18/1/1902 Paris 6ème), mariés le 8 septembre 1833 à Agy (Calvados). Arrière-petite-fille de Jules Edouard Poisson-Séguin (Paris 20 germinal an XII, 10/4/1804-28/12/1880 Paris 1er), avoué, puis juge de paix du 2ème arrondissement de Paris, membre de la société de l’histoire de Paris et de l’Ile-de-France, propriétaire, et de Marie Flavie Vallée (Paris 13/1/1819-15/10/1873 Paris 2ème), mariés le 28 février 1838 à Paris (1er ancien).
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Licencié en droit.
Reçu quatrième au concours de 1912, auditeur de 2ème classe le 12 juillet 1912, mobilisé du 2 août 1914 comme sous-lieutenant de réserve. Volontaire pour l’un des escadrons de cuirassiers à pied, présent aux premières lignes sur l’Yser, en Artois, Champagne, Oise et Meuse. Auditeur-rapporteur de 1ère classe le 6 novembre 1919, conseiller référendaire de 2ème classe le 22 janvier 1924, de 1ère classe le 8 mai 1934, mobilisé le 28 août 1939 dans une unité combattante. En captivité du 15 juin 1940 au 2 avril 1941, rentre à la Cour le 3 avril 1941. Conseiller maître le 25 août 1941. Honoraire le 11 juillet 1958.
Extrait de son éloge par le Premier avocat général Crépey : « (…) Dans ses travaux, M. Lamy témoigne d’un fin esprit d’analyse, d’un sens aigu de la critique, il n’aborde aucune question sans l’approfondir, et ses propositions emportent généralement l’adhésion parce qu’elles sont judicieuses et sûres. Maître des comptes, il se montre un dirigeant bienveillant, avant tout soucieux d’aider les rapporteurs dans leur tâche, heureux quand il a pu les persuader de mieux tirer parti de leurs talents, comme de réformer, au besoin, leurs défauts (…). »
Domiciles : 101, boulevard Malesherbes (8ème), 30, rue de Lille (7ème), 14, rue de Tournon (6ème).
Chevalier de la Légion d’honneur le 5 février 1919, Croix de guerre, six citations.