LAMBERT Paul-Charles Théodore
Né le 18 avril 1823 à Paris (2ème ancien), décédé le 22 avril 1889 à Paris (9ème).
Fils de Charles Eternel Lambert (Paris 1794 ? -2/3/1848 Paris 9ème ancien), caissier de la Compagnie d’assurances des Quatre Départements, puis sous-conservateur au Garde-meubles, lieutenant-colonel de la garde nationale de Paris, officier de la Légion d’honneur en 1841, et de Mathurine Marie Rosier (Paris 23 thermidor an IV, 10/8/1796-30/1/1870 Paris 9ème), ancienne élève du conservatoire, chanteuse, mariés avant 1823.
Epouse le 24 novembre 1856 à Paris (1er ancien) Claire Marie Bornot (Paris 27/1/1835-23/1/1904 Paris 9ème), fille de Louis Auguste Bornot (Givry-en-Argonne, Marne, 27 pluviôse an X, 16/2/1802-11/6/1888 Paris 9ème), avoué à Paris, propriétaire de l’abbaye de Valmont (Seine-Maritime), maire de Valmont, cousin d’Eugène Delacroix (1798-1863) et de Léon Riesener (1808-1878), peintres, et de Félicie Poissonnier (Paris 15/4/1811-22/11/1863 Valmont, Seine-maritime), (dont il existe un portrait au pastel par Léon Riesener au musée Delacroix à Paris), mariés le 28 mars 1832 à Paris (8ème ancien).
Petite-fille de Louis François Grégoire Bornot (Givry-en-Argonne 21/1/1778-19 germinal an XII, 9/4/1804, Utrecht, Hollande, transcrit le 7 floréal an XII, 27/4/1804 à Givry-en-Argonne), capitaine au 8ème régiment d’artillerie, et de Marie Françoise Dubasta (Pont-Sainte-Maxence, Oise, 10/1/1773-4/3/1838 Paris 1er ancien), mariés le 9 brumaire an X, 31 octobre 1801, à Paris, remariée le 28 septembre 1808 à Paris à Pierre Louis Charles Gaultron (? -1838 Paris ?), employé, adjoint au maire de Fontainebleau. Petite-fille de Félix Poissonnier (Lille, Nord, 14/1/1783-16/2/1855 Valmont), propriétaire à Paris, et d’Alexandrine Marguerite Witasse (Neuilly-sur-Seine ? 1789 ? -16/3/1851 Paris 11ème ancien), mariés le 16 juin 1810 à Paris
Arrière-petite-fille de Louis Cyr Bornot (1740 ? -1787), receveur des aides, et d’Anne Françoise Delacroix (Givry-en-Argonne 27/11/1742-1833 ?), dont il existe un portrait à l’huile par son petit-neveu Eugéne Delacroix, de 1818 ou 1821, mariés le 17 septembre 1777 à Givry-en-Argonne, (sœur de Charles Delacroix, ministre des relations extérieures sous le Directoire, père du peintre Eugène Delacroix). Arrière-petite-fille de Claude François Dubasta dit Lacoste (-av. 1789 ?), barbier perruquier et écrivain public à Paris (veuf d’Anne Henriette Corby), et de Geneviève Marie Bellanger (-ap. 1788), mariés avant 1773. Arrière-petite-fille d’Augustin Joseph Henry Poissonnier (Lille 25/11/1751-ap. 1783 ?), marchand de vins, et de Caroline Désirée Victoire Anasatasie Mallet (Orchies, Nord, 1757-ap. 1783 ?), marchande, mariés le 30 octobre 1781 à Lille, paroisse Saint-Etienne. Arrière-petite-fille de François Witasse (-2/8/1815 Paris) et de Félicité Saubines (?), mariés avant 1788 ?
Père de Charles-Félix-Emile (Paris 22/12/1861-12/11/1922 Paris 17ème), avocat à la Cour d’appel de Paris puis juge de paix à Saint-Germain-en-Laye, journaliste critique sous le nom de Charles Bert, président des Pupilles de la Nation de Saint-Germain-en-Laye, marié en premières noces et divorcé de Marie Marguerite Claudine Congnet, et en secondes noces à Lucie Hamburger ; de Félicie Marie Geneviève (Paris 3/5/1864-11/5/1953 Pau, Pyrénées-Atlantiques), mariée le 1er mai 1888 à Paris (9ème) au docteur Louis Hervé Sarrade (Bernède, Gers, 2/11/1853- ?) et de Claire Marie Hélène (Paris 20/10/1869-4/4/1958 Roquebrune-Cap-Martin, Alpes-Maritimes), mariée le 27 juillet 1889 à Maisons-Laffitte (Yvelines) à Jean Eugène Georges Rihouet (Paris 20/3/1864-13/5/1949 Roquebrune-Cap-Martin), avocat à la Cour d’appel de Paris puis juge de paix à Rambouillet, fils de Philippe Amédée Rihouet (1836-1937), conseiller maître (voir notice).
Beau-frère de Pierre Legrand (Lille 1834-1895), préfet du Nord en 1870, député de Lille, ministre du commerce en 1882, 1884 et 1889, marié à Félicité Caroline Claire Bornot (1841-1918). Beau-frère de Camille Bornot, marié à Caroline Rosalie Doyen.
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Etudes au lycée Bourbon.
Aspirant à la Cour le 4 janvier 1844. Attaché au Secrétariat de la Première Présidence le 1er juillet 1844, chef du Secrétariat le 16 décembre 1854. Reçu premier au premier concours en 1857. Auditeur le 23 mars 1857, conseiller référendaire de 2ème classe le 22 mai 1858, de 1ère classe le 7 avril 1877, honoraire pour raison de santé le 2 août 1887.
Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud : « M. Lambert a rempli ses fonctions avec un zèle digne d’éloges. Ses rapports, écartant avec raison toute question superflue, étaient remarquables de clarté et de précision. (…) »
Domicile : 1, rue Godot-de-Mauroy (9ème). Propriétaire à Valmont (Seine-Maritime)
Chevalier de la Légion d’honneur le 11 août 1869.