LABARRAQUE Jacques
Né le 27 février 1920 à Paris (16ème), décédé le 13 octobre 1983.
Fils d’Henri Frédéric Arthur Labarraque (Paris 27/1/1884-2/6/1967 Poissy, Yvelines), administrateur d’immeubles, artiste-peintre, et de Louise Vogt (Sèvres, Hauts-de-Seine, 7/1/1888-12/10/1960 Poissy), mariés le 19 juillet 1913 à Poissy.
Petit-fils d’Arthur Philippe Ernest Labarraque (Paris 20/1/1853-9/12/1921 Poissy), général de brigade d’artillerie, commandeur de la Légion d’honneur en 1915, et de Fanny Louisa Rachel Courant (Poissy 24/7/1859-7/3/1951 Poissy), mariés le 13 juillet 1880 à Poissy. Petit-fils de Georges Vogt (Paris 2/11/1843-30/7/1909 Fribourg, Suisse), ingénieur des arts et manufactures, chimiste, directeur technique de la manufacture nationale de porcelaine de Sèvres, et de l’Ecole d’application de la céramique, officier de la Légion d’honneur en 1900, et de Marie Emilie Duclos (Paris 14/4/1857-5/8/1911 Chevreuse, Yvelines), mariés le 27 août 1878 à Paris (1er).
Arrière-petit-fils d’Henri Félix Hilaire Labarraque (Paris 24/11/1810-3/7/1885 Paris 16ème), docteur en médecine, médecin du bureau de bienfaisance du 5ème arrondissement (ancien) de Paris, vérificateur des décès de l’état-civil du même arrondissement, inspecteur de la vérification des décès, médaille d’argent en 1849 après l’épidémie de choléra, chevalier de la Légion d’honneur en 1847, et de Claire Widmer (Jouy-en-Josas, Yvelines, 2/9/1819-26/9/1893 Paris 16ème), mariés le 29 juin 1840 à Paris (6ème ancien). Arrière-petit-fils de Joseph Gaspard Victor Vogt (Paris 5/2/1808-26/10/1845 Paris 8ème ancien), fabricant de poëles rue de la Roquette, et d’Antoinette Rose Seeber (Montmartre (Paris) 10/11/1815-21/7/1888 Paris 4ème), mariés le 28 juin 1832 à Paris. Arrière-petit-fils de Louis Courant (Paris 15/11/1804-9/2/1876 Poissy), propriétaire, veuf de Fanny North, et de Sarah Louisa Addinell Woolfield (Birmingham, Angleterre, 8/11/1832-25/1/1924 Poissy), mariés le 26 mai 1856 à Cannes (Alpes-Maritimes). Arrière-petit-fils de Modeste Frédéric Duclos (Mayenne, Mayenne, 15 fructidor an V, 30/4/1797-1/9/1871 Saint-Valéry-sur-Somme, Somme), négociant, et de Marie Héloïse Fontaine (Caen, Calvados, 28/11/1819-ap. 1891 Paris ?), mariés le 29 juin 1850 à Paris (2ème ancien).
Petit-neveu de Georges Victor Vogt (Paris 5/2/1834-1923), fabricant de poëles, rentier, et de Jean Joseph Vogt (Paris 12/9/1835- ?), négociant, famille originaire du Palatinat (Allemagne).
Frère de Robert Labarraque (1886-1971), marié le 19 décembre 1919 à Marthe Blech (1894-1985), et d’Edouard Labarraque (1882- ?), marié en 1912 à Mathilde Francioni.
Epouse le 3 décembre 1942 à Paris Marie Louise Auburtin (Paris 4/11/1915-8/1/2011 Creully, Calvados), fille de Charles Etienne Jean Auburtin (Paris 26/9/1876-3/7/1925 Paris 17ème), docteur en médecine, et de Germaine Alice Follet (Rochefort, Charente-Maritime, 15/9/1886-20/12/1973 Paris 17ème), mariés le 19 février 1913 à Paris (8ème).
Petite-fille d’Elie François Alexandre Emile Auburtin (Metz, Moselle, 30/4/1838-18/7/1899 Sèvres, Hauts-de-Seine), architecte, et de Louise Jeanne Marion (Asnières, Hauts-de-Seine, 29/9/1845-11/5/1897 Paris 6ème), mariés le 5 février 1866 à Paris (10ème). Petite-fille d’Auguste Armand Follet (Rochefort 1/9/1849-7/12/1908 Igny, Essonne), capitaine d’infanterie de marine, chevalier de la Légion d’honneur en 1885, et de Jeanne Augusta Ernestine Vattier (Brest, Finistère, 17/3/1859-12/12/1894 Auvers-sur-Oise, Val-d’Oise), mariés le 19 janvier 1878 à Lorient (Morbihan).
Arrière-petite-fille de Simon Alexandre Auburtin (Metz 8 floréal an VII, 27/4/1799-8/2/1874 Metz), négociant, et d’Anne Lallemand (Metz 5 germinal an XI, 26/3/1803-ap. 1866 ?), mariés le 8 février 1825 à Metz. Arrière-petite-fille de Jean Elie Marion (Lyon, Rhône, 1801 ? -30/3/1876 Paris 10ème), banquier, et d’Emilie Françoise Pélagie Puis (1815 ? –ap. 1866-av. 1876 ?), mariés le 10 octobre 1837 à Paris (10ème ancien). Arrière-petite-fille de Jacques Alexis Follet (Rochefort, 14/11/1816-12/12/1862 Rochefort), commissaire de la marine, et de Marie Antoinette Zélie Toure (La Rochelle, Charente-Maritime, 13/2/1824-23/3/1853 Rochefort), mariés le 25 octobre 1848 à La Rochelle. Arrière-petite-fille d’Alfred Charles Vattier (Beauvais, Oise, 25/8/1828-5/8/1902 Vannes, Morbihan), chef de bataillon d’infanterie de marine, chevalier de la Légion d’honneur en 1874, et de Lucile Virginie Allary (Lambézelec, Finistère, 19/11/1831-ap. 1902 Vannes ?), mariés le 7 avril 1858 à Brest..
Sept enfants.
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Diplômé d’études supérieures d’histoire et géographie, diplômé de l’Ecole Libre des Sciences Politiques. Breveté du Centre des hautes études administratives.
Rédacteur contractuel stagiaire à l’Office des changes le 3 juillet 1944, puis à la direction des finances extérieures au ministère des finances en août 1945.
Reçu sixième au concours de 1946, auditeur de 2ème classe le 1er juillet 1946, de 1ère classe le 22 décembre 1948. Conseiller référendaire de 2ème classe le 17 juillet 1955, de 1ère classe le 1er juin 1961. Adjoint au rapporteur général du rapport public en 1959, membre du comité des trésoriers-payeurs généraux en 1969. Chargé d’une enquête administrative sur l’affaire des vedettes de Cherbourg en 1970. Conseiller maître le 19 avril 1972, enquêteur particulier au comité central d’enquête sur le coût et le rendement des services publics, rapporteur au comité consultatif d’évaluation des dommages de guerre, rapporteur à une commission du Plan, rapporteur adjoint près le Conseil constitutionnel, administrateur de la Régie nationale des Usines Renault de 1971 à 1978 et de la Société de la Loterie nationale en 1978. Honoraire à sa demande le 1er novembre 1982.
Extrait de son éloge par le Procureur général Moinot : « (…) Ce qu’il fait est si précis et sa forme et ses exposés sont si clairs qu’il participe tout jeune encore à la révision des notes de la Première présidence et à la rédaction du manuel de vérification. (…) Comme il est rare de rencontrer un esprit si clair, si objectif et de commerce si subtil, le gouvernement lui confie à plusieurs reprises des études difficiles, et au début de 1970 le président de la République le charge d’une mission d’urgence, dans une affaire qui cristallise une vive tension internationale, et où sa diplomatie fait merveille. (…). »
Domiciles : 80, rue de Prony (17ème), 16, rue Alphonse de Neuville (17ème), 6 bis, enclos de l’Abbaye, Poissy (Yvelines).
Chevalier de la Légion d’honneur, Officier de l’ordre national du Mérite