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JARD-PANVILLIER Louis Maxime,
baron

Né le 21 mai 1822 à Aigonnay (Deux-Sèvres), décédé le 7 janvier 1890 à Cannes (Alpes-Maritimes).

Fils de Charles Marcellin Jard-Panvillier (Niort, Deux-Sèvres, 31/3/1789-1/4/1852 Paris), conseiller maître (voir notice), et d’Apolline Rose Benjamin Frotier de la Coste-Messelière (Wissous, Essonne, 27 messidor an III, 15/7/1795-30/5/1873 Paris 7ème), mariés le 11 septembre 1815 à Paris.

Petit-fils de Louis Alexandre Jard-Panvillier (Aigonnay 7/11/1757-13/4/1822 Paris), président de chambre (voir notice), et de Catherine Rosalie Avrain (? -1806 Paris), mariés le 11 juillet 1786 à Azay-le-Brûlé (Deux-Sèvres). Petit-fils de Benjamin Eléonor Louis Frotier de la Coste-Messelière (Paris 10/8/1760-3/7/1806 Moulins, Allier), propriétaire cultivateur, divorcé le 15 juillet 1792 d’Anne Justine Elisabeth Joséphine de Saint-Georges de Vérac, sous-officier de cavalerie, diplomate, député de la noblesse de Charolles aux Etats-Généraux en 1789, arrêté en l’an IV comme émigré, acquitté par le tribunal criminel de Paris, sous-préfet de Melle (Deux-Sèvres) en 1800, préfet de l’Allier de 1802 à 1806, chevalier de la Légion d’honneur en 1804, et de Rose Barbe Balleti ou Balletty (Stuttgart, royaume de Wurtemberg, Allemagne, 6/10/1769-1835 Saint-Génard, Deux-Sèvres), cantatrice, mariés le 27 nivôse an II, 16/1/1794 à Wissous (Essonne).  
Arrière-petit-fils de Jacques Gilles Jard, sieur des Panvilliers, maître-chirurgien à Niort, et de Jeanne Vincent (? -1791 Niort, paroisse Saint-André, fille de Claude Vincent, seigneur de La Molinière, et de Suzanne Hipault, mariés avant 1757. Arrière-petit-fils de Jacques Louis Avrain (? -17/4/1770 Azay-le-Brûlé) et de Marie Magdeleine Vincent (? -ap. 1786 Azay-le-Brûlé ?), mariés le 16 mai 1758 à Sainte-Néomaye (Deux-Sèvres). Arrière-petit-fils de Louis Marie Frotier de Lacoste (Paris 30/3/1725-30/10/1778 Paris) et de Jacqueline Eléonore de Reclesne de Digoine (Palinges 16/11/1736-12/1819 Palinges, Saône-et-Loire), mariés le 23 avril 1758. Arrière-petit-fils de Guillaume Louis Balletti (1736 ? –av. 1794 ?), grand maître des écuries du grand-duc de Toscane, et de Barbe Nestlé (Rotfelden, Wurtemberg, Allemagne, 15/11/1746-3/7/1813 Saint-Genard), mariés avant 1769.
Neveu de Philippe Jules Benjamin Frotier de la Coste, sous-lieutenant au Corps royal d’Etat-major, et du maréchal Jean Baptiste Philibert Vaillant (Dijon 1790-1872 Paris), sénateur en 1852, ministre de la guerre de 1854 à 1859, ministre de la Maison de l’Empereur et des beaux-arts de 1860 à 1870, Grand-Croix de la Légion d’honneur en 1849, marié le 22 mars 1843 à Paris à Pervenche Frotier de la Coste-Messelière (27/11/1797-27/1/1869), veuve du général François Nicolas Benoit Haxo (Lunéville, Meurthe-et-Moselle, 1774-1838), Grand-Croix de la Légion d’honneur en 1833.
Épouse le 27 décembre 1852 à Paris (1er ancien) Sophie Caroline Hennessy (Richemont (Cherves-Richemont), Charente, 22/8/1832-27/10/1888 Paris 7ème), fille de Richard Jacques ou James Hennessy (Bordeaux, 25 vendémiaire an IV, /10/1795-8/7/1845 Paris 1er ancien), négociant, sénateur de la Charente, et de Sophie Justine Durant de Mareuil (Naples, Italie, 11/6/1811-8/11/1897 Paris 8ème), mariés avant 1832.
Petite-fille de Jacques ou James Hennessy (Ostende, Belgique, 11/10/1765-21/4/1843 Paris), cadet au régiment de Dillon, négociant, officier municipal de Cognac, député ministériel de la Charente de 1824 à 1831 et orléaniste de 1834 à 1842, l’un des 221 en 1830, et de Marthe Henriette Martell (Cognac, Charente, 3/5/1775-17/6/1851 Paris), mariés le 14 ventôse an III, 4 mars 1795, à Cognac (Charente). Petite-fille de Joseph Alexandre Jacques Durant de Mareuil (Paris 6/11/1769-13/1/1855 Aÿ, Marne), diplomate, pair de France, Grand Cordon de la Légion d’honneur en 1834, et de Christine Caroline de Schott (Stuttgart, Allemagne, 3/6/1791-29/12/1881 Aÿ), mariés avant 1810 à Stuttgart.
Arrière-petite-fille de Richard Hennessy (Killavunen, comté de Cork, Irlande, 1724-16 vendémiaire an IX, 8/10/1800 Cognac) fondateur de la maison des cognacs Hennessy, affilié à la loge « L’Anglaise » à Cognac et d’Hélène Barrett (1740-1781 Cognac), mariés en 1763. Arrière-petite-fille de Frédéric Gabriel Martell (Cognac 5/9/1745-3/11/1818 Cognac), négociant de cognac, maire de Cognac en 1800, et de Marie Anne Marthe Broussard de Fontmarais (Saint-Laurent, Charente, 1746-21/7/1836 Cognac), mariés le 18 juin 1774 à Cognac. Arrière-petite-fille d’André Anne Durant (Aÿ 25/5/1729-5 brumaire an V, 26/10/1796 Aÿ), sieur de Saint-André, contrôleur à Troyes, munitionnaire des vivres de la marine, receveur général des Fermes, et de Marie Julie Challaye (Paris 1741 ? -9/3/1816 Aÿ), mariés avant 1769.  
Petite-nièce de Richard Auguste Hennessy (Cognac 26/12/1800-3/9/1879), négociant, président du tribunal de commerce de Cognac, conseiller général, député conservateur de la Charente en 1848 et 1849, approuve le coup d’Etat du 2 décembre 1851, sénateur conservateur de la Charente de 1876 à 1879, chevalier de la Légion d’honneur en 1874. Petite-nièce d’Esprit André Durant de Saint-André (Paris 1777-1860), consul général de France à Londres, créé baron en 1847, commandeur de la Légion d’honneur en 1836.
Quatre enfants : 1) Fernand Maxime Etienne, 2) Joseph Camille Louis (1858-1890), conseiller référendaire (voir notice). 3) Léon Marcellin Paul (Richemont (Cherves-et-Richemont, Charente), 12/10/1859- ?), confirmé par arrêté ministériel du 29 mai 1891 dans son titre de baron à la mort de son frère aîné, sans alliance. 4) Sophie Julie Cécile (Richemont, Charente, 2/10/1860-1922), épouse le 17 avril 1883 à Paris Jean, baron de Klopstein (Luxémont-et-Villotte, Marne, 21/1/1853-17/11/1914 Val-et-Châtillon, Meurthe-et-Moselle), chef d’escadron de cavalerie, membre du cercle de l’Union artistique, conseiller général, maire de Val-et-Châtillon, chevalier de la Légion d’honneur en 1896, tué par les allemands.

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Aspirant le 1er décembre 1839, surnuméraire à la Comptabilité Publique le 27 avril 1840, commis le 1er juillet 1842. Adjoint à l’inspection générale des Finances le 4 avril 1845, sous-inspecteur des Finances le 1er mai 1847.

Conseiller référendaire de 2ème classe le 17 avril 1852, de 1ère classe le 22 juillet 1864, membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1868, membre de la commission de répartition des dons patriotiques de guerre le 1er août 1870. Commissaire aux comptes de la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans jusqu’en 1878. Conseiller maître le 7 juin 1874. Président de la Première chambre le 5 février 1881. Honoraire pour raison de santé le 28 novembre 1885.

Extrait de son éloge par le Procureur général Audibert : « (…) Ainsi que ses ancêtres, M. le baron Jard-Panvillier avait fait ses preuves avant d’entrer dans notre Compagnie. (…) Conseiller référendaire en 1852 après treize années de services actifs, il apporta dans ces nouvelles fonctions le zèle et toute l’intelligence qu’il avait déjà déployés dans l’inspection des finances. Bien préparé aux travaux d’investigation qu’exigent nos contrôles, il gagna rapidement les grades supérieurs (…) »

Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud : « (…) Rompu par une longue expérience aux difficultés de nos contrôles, d’un esprit sagace et éclairé, allant droit au but, M. Jard-Panvillier a dirigé avec autorité les travaux de la première chambre pendant près de cinq ans. (…) »

Domiciles : 74, rue Saint-Dominique (7ème), 104, rue de l’Université (7ème). Propriétaire à Epinay-sur-Seine.

Officier de la Légion d’honneur le 11 juillet 1882.

Iconographie : portrait par Paul Baudry, 1855, salon de 1859 (localisation inconnue).

Tombeau au cimetière Montparnasse.