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JACQUIN Emile Hippolyte Auguste

Né le 28 avril 1854 à Paris (2ème ancien), décédé le 18 mai 1931 à Paris (16ème).

Fils d’Edmond Auguste Jacquin (Chartres, Eure-et-Loir, 3/3/1824-10/5/1899 Paris 16ème), avoué près le tribunal de première instance puis avocat, et de Louise Anna Maunoury (Chartres 8/2/1829-23/6/1909 Paris 16ème), mariés le 24 avril 1851 à Paris (4ème ancien).

Petit-fils de Louis Etienne Jacquin (Chartres 1er germinal an IV, 21/3/1796-8/1/1868 Chartres), greffier au tribunal de commerce de Chartres, et de Louise Augustine Bouvet (Chartres 9 frimaire an XI, 30/11/1802-12/9/1862 Chartres), mariés le 20 mai 1821 à Chartres. Petit-fils d’Hippolyte Désiré Maunoury (Boisville-la-Saint-Père, Eure-et-Loir, 14 messidor an IX, 3/7/1801-21/5/1863 Chartres), avocat, et de Louise Geneviève Bouvet (Chartres 19 brumaire an XIII, 10/11/1804-ap. 1863 ?), mariés le 21 mai 1823 à Chartres.
Arrière-petit-fils d’Etienne Jacquin (Amilly, Eure-et-Loir, 23/2/1769-20/10/1831 Chartres), cafetier, propriétaire, fils d’un journalier, et de Marie Jeanne Pisseau (Chartres, paroisse Saint-Brice, 5/1/1765-26/8/1846 Chartres), mariés le 11 juillet 1791 à Chartres, paroisse de la Cathédrale. Arrière-petit-fils de Jacques Maunoury (Houville, Eure-et-Loir, 30/4/1768-31/5/1806 Boisville-la-Saint-Père), cultivateur, et de Marie Madeleine Clotilde Chantoiseau (Boisville-la-Saint-Père, 15/4/1769-30/7/1842 Paris), mariés le 16 novembre 1790 à Boisville-la-Saint-Père. Arrière-petit-fils de Nicolas Louis Bouvet, dit Bouvet-Mézières (Chartres, paroisse Saint-Saturnin, 1/1/1769- ap. 1833-av. 1860 ?), avoué, (veuf de Marie Victoire Jolly), franc-maçon affilié à la loge « La Franchise » en 1789, secrétaire adjoint de l’administration en 1797, cofondateur en 1819 de la société d’assurances mutuelles contre l’incendie du département d’Eure-et-Loir, conseiller d’arrondissement en 1828, et de Louise Joséphine Daguet (Chartres, paroisse Saint-André, 14/5/1780-2/4/1860 Chartres), mariés le 29 nivôse an X, 19 janvier 1802, à Chartres.
Cousin de Jacques Hippolyte Maurice Maunoury (Alexandrie, Egypte, 1863-1925 Paris), député de l’Eure-et-Loir de 1910 à 1924, ministre des colonies en juin 1914, ministre de l’intérieur de janvier 1922 à mars 1924, chevalier de la Légion d’honneur en 1915, et du maréchal Michel Joseph Maunoury (Maintenon, Eure-et-Loir, 1847-1923), Grand-Croix de la Légion d’honneur en septembre 1914, après la bataille de l’Ourcq. Petit-neveu par alliance de Jacques Hippolyte Pol Maunoury (Chartres 1/7/1824-3/12/1899 Luisant, Eure-et-Loir), avocat de la compagnie du Canal de Suez, magistrat, député républicain de l’Eure-et-Loir de 1876 à 1889.  
Grand-oncle de Maurice Bourgès-Maunoury (1914-1993), député, ministre, Compagnon de la Libération, président du Conseil en 1957.
Frère d’Etienne Edmond Jacquin (Paris 25/6/1852-18/5/1922 Paris), conseiller d’Etat, secrétaire général de la Légion d’honneur, commandeur de la Légion d’honneur en 1898.       
Epouse le 19 mars 1890 à Paris (16ème) Blanche Marie Legendre (Paris 6/10/1862-1/8/1936 Montigny-sur-Loing, Seine-et-Marne), fille d’Ernest Henry Legendre (Paris 10ème ancien 16/9/1834-19/1/1896 Paris 16ème), papetier, puis rentier, et de Pauline Octavie Julia Féret (Paris 14/6/1837-1922 Paris ?), mariés le 24 novembre 1860 à Paris (1er).
Petite-fille de Jacques Etienne Legendre (Paris 1791-19/12/1870 Paris 6ème), employé, veuf de Marie Louise Victoire Marsot (? -1830 ?), et d’Eulalie Sophie Merlieux (Paris 1799-1/6/1880 Paris 6ème), ouvrière en linge, rentiers, mariés avant 1831. Petite-fille de Jean Pierre Henri Féret (Cambrai, Nord, 19 pluviôse an III, 7/2/1795-4/4/1872 Paris 7ème), qui déposa lors du procès des ministres de Charles X en 1830, et d’Anne Augustine Questienne (Paris 12/9/1811-25/10/1891 Paris 16ème), tous deux libraires galerie de Nemours au Palais-Royal, mariés le 29 novembre 1832 à Paris (2ème ancien).  
Arrière-petite-fille de Pierre Denis Merlieux (? –av. 1831 ?), marchand épicier, et de Louise Victoire Marlot (? -1831 Paris), mariés en 1787 à Paris. Arrière-petite-fille de Jean Pierre Féret (? -av. 1832 ?), secrétaire de l’inspecteur général de l’armée du Nord et de Marie Françoise Julie Poinderel (? –ap. 1832 ?), mariés avant 1794. Arrière-petite-fille (naturelle reconnue) de François René Jean Marie de Jouenne d’Esgrigny (Compiègne 15/8/1778-27/3/1856 Paris 12ème ancien) et d’Antoinette Joséphine Questienne (Paris 17/7/1787-6/3/1832 Villiers-le-Bel, Val d’Oise), mariés le 17 novembre 1828 à Paris. La famille Questienne était amie de Stendhal.
Cinq enfants, dont Henri Etienne (Paris 6/2/1891-8/11/1929), ingénieur des mines, marié le 3 juillet 1917 à Montigny-sur-Loing à Renée Geneviève Aline Marie Joséphe Becquerel (Buenos-Ayres, Argentine, 11/8/1893-28/5/1986), et de Paul Eugène Jacquin (Paris 12/3/1898-13/9/1967 Montigny-sur-Loing), marié le 28 juin 1924 à Montigny-sur-Loing à Marguerite Jarre (5/9/1903-13/1/1997 Paris 7ème), agriculteurs, résistants, Justes parmi les Nations pour avoir caché plusieurs enfants juifs dans leur château de Cireygeol (Dordogne).

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Élève de l’Ecole Polytechnique de 1873 à 1875.

Commis à la direction générale des Contributions indirectes le 30 octobre 1875, adjoint à l’Inspection Générale des Finances le 10 avril 1877. Inspecteur le 10 mars 1879, mis en disponibilité le 17 mai 1882. Inspecteur hors cadre le 18 septembre 1882, chargé de mission auprès du gouvernement de la Roumélie orientale (Turquie d’Europe), réintégré le 1er janvier 1886. Chef du cabinet du ministre des finances Albert Dauphin en décembre 1886. Inspecteur de 1ère classe le 31 octobre 1895, mis en disponibilité sur sa demande le 1er janvier 1900. Directeur Général des Manufactures de l’Etat le 1er janvier 1900.

Conseiller maître le 2 octobre 1905. Membre de la commission de vérifications des comptes des compagnies de chemins de fer, du comité de surveillance de la caisse des recherches scientifiques. Délégué par intérim dans les fonctions de directeur des Monnaies et Médailles du 9 octobre 1914 au 24 août 1915. Doyen de la maîtrise, assure la présidence de la Première chambre pendant la maladie du président Courtin. Honoraire le 17 décembre 1924.

Administrateur de la Banque de Madagascar en 1928, dont il fut l’un des actionnaires fondateurs en 1926.

Extrait de son éloge par le Premier président Payelle : « (…) Avec une science financière éprouvée, il possédait toutes les qualités nécessaires à ses nouvelles fonctions : le goût de l’ordre, une vision juste et droite de l’administration, un souci de l’intérêt général qui ne cédait à aucune autre considération. Il apportait à ses recherches une patience extrême et ses propositions, fondées sur une étude attentive des pièces et des textes, si elles étaient parfois sévères, étaient toujours solides et sages. Il défendait ses idées avec une ténacité qui venait de sa conviction même et en s’attachant avant tout à l’exactitude du fond. Avec cela une sincérité, une bonne foi absolue. Aucun parti pris que celui de la justice et du bien public. (…) »

Extrait de son éloge par le Procureur général Maurice Bloch : « (…) Le magistrat ne manqua pas d’apporter dans ses nouvelles attributions la même ardeur, la même netteté de vision, la même compétence. Il mit à la disposition du contrôle judiciaire la richesse de sa documentation, toute sa puissance de travail. Les dossiers étaient examinés par lui avec un soin minutieux, un désir persistant d’arriver à la vérité et à la justice, et les conclusions qu’il soumettait ensuite à l’appréciation des chambres, si parfois elles pouvaient sembler rigoureuses, étaient toujous fondés dur des motifs inattaquables. (…) »

Domiciles : 55, boulevard Beauséjour (16ème), 10, rue Copernic (16ème). Propriétaire à Montigny-sur-Loisy (Seine-et-Marne)

Officier de la Légion d’honneur le 9 janvier 1902.