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GUILHERMY Roch François Ferdinand Marie Nolasque,
baron de

Né le 18 septembre 1808 à Londres, décédé le 27 avril 1878 à Paris (10ème).

Fils de Jean François César de Guilhermy (Castelnaudary, Aude, 18/1/1761-11/5/1829 Paris 11ème ancien), président de chambre (voir notice), et de Marie Mélanie Adélaïde Angélique Félicité de Lambertye (Yzeure, Allier, 14/7/1782-11/10/1855 Paris 10ème ancien), mariés le 13 février 1806 à Londres (Royaume-Uni).
Petit-fils de François de Guilhermy (1706-12/12/1785 ?), sieur du Mas Saint-Puel, Montferrand, la Bastide d'Anjou, procureur du roi au présidial de Lauragais, et de Jeanne Anne Dassié (Castelnaudary 3/9/1736- av. 1781 ?), mariés le 10 janvier 1759 à Castelnaudary. Petit-fils de Joseph Emmanuel François Auguste, marquis de Lambertye (Usson-du-Poitou, Vienne, 25/9/1748-21/4/1819 Paris), mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et de Suzanne Victoire Farrouilh (Bordeaux 22/2/1747-29/12/1793 Maastricht, Pays-Bas), mariés le 13 octobre 1778 à Izeure, paroisse Saint-Pierre (Allier)  
Arrière-petit-fils d’André de Guilhermy (1646 ? -1730 Castelnaudary), conseiller du roi, magistrat au présidial en la sénéchaussée de Castelnaudary, et de Françoise de Capella (1668-1734), mariés en 1682 à Castelnaudary. Arrière-petit-fils de Jean François César Dassié (? -av. 1784 ?), avocat en parlement, syndic de Castelnaudary, et de Catherine de Bauzat (? -ap. 1784 Toulouse ?), mariés avant 1736. Arrière-petit-fils d’Emmanuel François, marquis de Lambertye (Usson-du-Poitou, 14/2/1730-26/4/1814 Paris 1er ancien) brigadier des armées du roi, chevalier de Saint-Louis, et de Jeanne Danché ou d’Anché (1728-1/2/1752 Usson-du-Poitou), mariés le 25 novembre 1747 (?) à Usson-du-Poitou. Arrière-petit-fils de Louis Farrouilh (Bordeaux, paroisse Saint-André, Gironde, 9/10/1700 ? -av. 1762 ?), armateur, et d’Anne Lartigaud (Bordeaux, paroisse Saint-André 19/1/1708-av. 1778), mariés le 26 juin 1729 à Bordeaux, paroisse Saint-Michel.

Sans alliance.

Frère d’Henri Alexandre Emmanuel Benoit de Guilhermy (Londres 4/6/1814-19/6/1899), capitaine de vaisseau, commandeur de la Légion d’honneur en 1871 ; de François Esleban de Guilhermy (1818-1884), jésuite, et de Gustave Louis Marie Gonzalve de Guilhermy (Paris 20/2/1823-27/4/1908 Paris), colonel d’artillerie de marine, éditeur des papiers de son grand-père, officier de la Légion d’honneur en 1867.

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Etudes au lycée Henri IV. Licencié en droit en 1830.

Aspirant en 1828, commis au ministère des finances de 1829 à 1846.

Conseiller référendaire de 2ème classe le 30 décembre 1846, de 1ère classe le 26 mars 1864. Membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1861, 1862 et 1871. Décédé en fonctions.

Membre résident du Comité des Arts et Monuments le 13 mars 1850. Membre du comité des travaux historiques chargé du corpus des inscriptions. Par arrêté du 14 septembre 1852, membre du comité des Travaux Historiques, chargé de la section d’archéologie. Membre du comité de la langue et de l’histoire des arts de la France, membre de la commission des arts et des édifices religieux, section architecture et sculpture en avril 1853, vice-président de la Société impériale des antiquaires de France en 1867. Se consacre particulièrement aux édifices religieux. Correspondant du ministère de l’Instruction Publique, très investi dans les travaux historiques à Toulouse, convainc le ministre de la Guerre de ne pas transformer un ancien couvent jacobin de Toulouse en bâtiment militaire, et lutte contre la destruction de l’ancienne église des Minimes. Sa bibliothèque de livres et de manuscrits sur l’archéologie du Moyen-âge fut brûlée dans l’incendie du palais de la Cour en mai 1871 ; il l’y avait transportée trois jours avant. Membre de la commission d’examen des comptes des ministres pour l’année 1872. Membre de la commission de l’inventaire général des richesses d’art de la France le 9 juin 1877.

Extrait de son éloge par le Procureur général Petitjean : « (…) L’intelligence, le talent, l’honorabilité du caractère, l’attachement scrupuleux à tous les devoirs, n’ont pas reçu chez lui toutes les récompenses méritées. Fils d’un président de chambre dont la mémoire est restée justement honorée parmi nous, il pouvait se promettre, dès son entrée à la Cour, une destinée facile et brillante. (…) Pourquoi M. de Guilhermy, avec toutes les qualités que nous lui avons connues, esprit fin, ingénieux, sagace, dont les facultés s’appropriaient si utilement à nos travaux, n’a-t-il pas atteint chez nous un rang plus élevé ? Disons-le sans hésiter, le sort n’a pas été juste pour lui. Ne croyez pas que son excessive modestie l’ait toujours fait oublier dans les présentations. Ses services ne pouvaient être méconnus, et sa candidature a dû souvent se recommander d’elle-même ; mais les circonstances ne l’ont pas servie, et lui-même, de son côté, n’a certainement pas aidé aux circonstances. Exemple rare d’abnégation et de désintéressement ! On pouvait s’étonner autour de lui de ce contraste pénible entre son mérite personnel et le rang qu’il occupait à la Cour. On pouvait d’en affliger ; lui seul ne s’en apercevait pas. Il a continué sans se plaindre à s’acquitter de sa tâche. Il a rempli tous ses devoirs jusqu’au bout, et il allait prendre sa retraite lorsqu’il nous a été enlevé (…). »

Domicile : 6, rue d’Alger (1er).

Publications : articles dans diverses revues savantes, dont un rapport sur la fondation de l’église de Notre‑Dame de Montbrison (Loire) dans la Revue des Sociétés savantes, des cahiers de la Statistique monumentale du département de la Seine, Les monuments religieux de Lyon, sur la capitale et les peintures de Saint-Cernin de Toulouse, une monographie de la cathédrale de Chartres. Collection de documents inédits sur l’histoire de France, (avec F. de Lasteyrie), Paris 1873-1883. Itinéraire archéologique de Paris, 1855 ; Description archéologique des monuments de Paris, 1856.

Chevalier de la Légion d’honneur le 18 août 1873. Souscripteur pour la reconstruction du palais de la Légion d’honneur en 1871.

Bibliographie : Un archéologue parisien, le baron de Guilhermy, in Bulletin de la Société d’histoire de Paris et de l’Ile-de-France, 1980.