GOUVY Paul Jules Louis
Né le 19 mai 1869 à Flémalle-Haute (Liège, Belgique), décédé le 6 mai 1936 à Paris (7ème).
Fils d’Henry Gouvy (Metz 25/4/1836-av. 1920 ?), chef de gare au chemin de fer du Nord, qui opte pour la nationalité française en 1871, et de Florentine Appoline Maria Wauquier (Thulin, Hainaut, Belgique, 28/5/1841-9/4/1922 Nancy, Meurthe-et-Moselle), mariés le 23 septembre 1863 à Agimont (province de Namur, Belgique).
Petit-fils de Joseph Henry Gouvy (Goffontaine-Schafbrücke, Sarre, Prusse 1/10/1813-1883 ?), maître de forges, négociant, et de Marguerite Aline Aubert (Metz 28/4/1814-1868 ?), négociante, mariés le 13 mai 1835 à Metz (3ème section). Petit-fils de Florent Wauquier (Ciply, Hainaut, Belgique, 25/7/1807-26/2/1863 Erquelinnes, Hainaut, Belgique), sous-brigadier des douanes, et d’Appoline Halloy (Bouillon, Luxembourg, Belgique, 6/9/1819-ap. 1841 ?), mariés le 1er mai 1836 à Houdremont, Namur, Belgique.
Arrière-petit-fils d’Henry Gouvy (Goffontaine, alors principauté de Liège, 11/2/1780-31/8/1829 Metz), industriel, et de Thérèse Caroline Aubert (Hallberg, Sarre, 24/2/1792-21/4/1868 Goffontaine-Schafbrücke), mariés le 25 mai 1812 à Geislautern, Sarre, Allemagne. Arrière-petit-fils de Joseph Nicolas Aubert (Hallberg 1784 ? -1/2/1820 Metz) et de Thérèse Steinmetz (Tetergen, Moselle ? -21/2/1835 Metz ?), mariés le 25 mai 1812 à Geislautern. Arrière-petit-fils de Jean Joseph Wauquier et d’Augustine Godart, mariés avant 1807. Arrière-petit-fils d’Alexandre Joseph Halloy (Nannine, Namur, Belgique, 15/6/1792- ?), géomètre du cadastre, et de Marie Marguerite Burton (Villers-devant-0rval, 16/8/1792- ?), mariés le 5 juillet 1817 à Villers-devant-Orval.
Petit-neveu de Louis Théodore Gouvy (Goffontaine-Schafbrücke 3/7/1819-21/4/1898 Leipzig, Allemagne), musicien et compositeur. Descendant de Pierre Joseph Gouvy, fondateur d’une forge à Goffontaine vers 1750.
Frère d’Henri Marie Gouvy (Agimont 17/8/1864-14/6/1943 Nancy), ancien élève de l’Ecole Polytechnique (1883), officier d’artillerie, officier de la Légion d’honneur en 1915.
Epouse le 14 septembre 1920 à Paris (6ème) Maria Pia Lamperti (Milan, Italie, 1/5/1875-22/7/1969 Paris 7ème), fille de David Lamperti (? -av. 1920 ?) et d’Henriette Gorla (? –av. 1920 ?), mariés avant 1875.
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Elève de l’Ecole Polytechnique le 23 octobre 1889, licencié en droit de la faculté de Paris, diplômé de l’Ecole des Sciences politiques avec distinction.
Autorisé à préparer le concours de l’auditorat sous la direction de Meynier, conseiller référendaire (voir notice). Reçu troisième au concours de 1896, travaille comme adjoint au conseiller référendaire Henry-Gréard (voir notice), auditeur de 2ème classe le 18 novembre 1897, de 1ère classe le 1er août 1902. Conseiller référendaire de 2ème classe le 7 mai 1909, mobilisé du 1er août 1914 au 1er février 1919 en qualité de chef d’escadron au 11ème régiment d’artillerie, sert en France et en Italie, lieutenant-colonel à la fin de la guerre. Conseiller référendaire de 1ère classe le 9 novembre 1925, décédé en fonctions.
Extrait de son éloge par le Procureur général Labeyrie en 1936 : « (…) Il avait été proposé pour la maîtrise, lorsqu’il fut atteint par la grave maladie dont il ne devait pas se remettre. (…) Dans les travaux de la Cour, il se faisait remarquer par une rare finesse, jointe à un robuste bon sens, et une grande distinction dans la forme. Il a longtemps collaboré à la rédaction de nos rapports publics et a dignement représenté la Cour dans de nombreuses commissions extérieures. (…) »
Extrait de son éloge par le Procureur général Godin en 1941 : « (…) Lorsque des missions étrangères furent chargées par leurs gouvernements de se renseigner sur le rôle et la composition de notre magistrature, sur tout le mécanisme de notre organisation, son expérience des rouages multipliés de nos services le désignèrent pour guider les recherches de nos visiteurs (…). »
Préface la thèse de Moustapha-Hassib, de l’Ecole Libre des Sciences Politiques intitulée La Cour des comptes en France, Belgique, Italie et Allemagne (1932). Article dans la Revue encyclopédique Larousse en 1900 : Organisation des colonies françaises : la loi française aux colonies, avec H. Demogue, article dans les Annales de l’Ecole libre des Sciences politiques (n° 1, 15/1/1896) ; Une monographie d’atelier. Les forges d’acier de Dieulouard.
Membre de la société d’histoire de Paris et de l’Ile-de-France.
Domiciles : 35, rue de Fleurus (6ème), 50, avenue Duquesne (7ème).
Chevalier de la Légion d’honneur le 20 juillet 1916, Croix de guerre, deux citations.
Tombe au cimetière de Dieulouard (Meurthe-et-Moselle)