GOUSSARD Charles Nicolas Eugène
Né le 20 juin 1820 à Paris (10ème ancien), décédé le 5 décembre 1884 à Paris (9ème).
Fils de Charles Eugène Félix Goussard (Paris 25/4/1789-7/2/1848 Paris), conseiller maître (voir notice), et de Sophie Sabine Joséphine Quaisain (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 25 thermidor an II, 12/8/1794-17/11/1876 Paris 9ème), mariés le 10 septembre 1817 à Watten (Pas-de-Calais).
Petit-fils d’Alexandre Goussard (Dreux, Eure-et-Loir, 23/10/1752-25/6/1842 Paris), conseiller maître (voir notice), ami de Jacques Pierre Brissot (Chartres 1754-1793 Paris, sur l’échafaud), révolutionnaire girondin, et de Jérôme Pétion (Chartres 1756-1794), député, maire de Paris, président de la Convention nationale et de Marie Anne Victoire Goussier (? -1/5/1811 Paris 10ème ancien), mariés en juin 1781. Petit-fils de Nicolas Joseph Quaisain (Arras, Pas-de-Calais, 6/5/1764-9/5/1827 Calais, Pas-de-Calais), inspecteur des subsistances militaires à l’armée du Nord, propriétaire, et de Sabine Joseph Roussel (Arras 19/5/1761-31/12/1834 Watten, Nord), mariés le 2 septembre 1783 à Arras.
Arrière-petit-fils de Jean-Baptiste Goussard (?), maître de pension à Dreux, et d’Elisabeth Trespreau (?), mariés avant 1752. Arrière-petit-fils de Louis Jacques Goussier (Paris 7/3/1722-2 nivôse an VIII, 23/10/1799 Paris), ingénieur, dessinateur, graveur de la plupart des planches de l’Encyclopédie de Diderot, et de Marie Anne Françoise Simonneau, fille d’un graveur du roi, mariés en 1751 à Paris. Arrière-petit-fils de Nicolas Joseph Quaisain (Mons, Belgique, 10/11/1728-18 fructidor an IX, 5/9/1801 Moncheaux-les-Frévent, Pas-de-Calais) et d’Anne Joseph Bellet (? -21/12/1817 Saint-Denis-sur-Loire, Loiret), mariés le 12 août 1752 à Mons. Arrière-petit-fils de Jean Philippe Roussel (Arras, 21/12/1725-3/12/1774 Arras) et de Marie Ignace Joseph Forgeois (Arras 21/12/1725 -19/3/1785 Arras), mariés avant 1761 à Arras.
Cousin d’Henri Eugène Seguineau de Préval (Paris 12/2/1824-11/4/1911 Versailles, Yvelines), intendant général, commandeur de la Légion d’honneur en 1871, fils de Pierre François Dominique Séguineau de Préval (Paris 1787-30/5/1870 Valenciennes, Nord), greffier de tribunal d’instance, et de Louise Jacqueline Josèphe Quaisain (Arras 1789-1863 Raismes, Nord). Oncle de Georges Henri Sabin Prestat (Melun, Seine-et-Marne, 13/2/1840-21/8/1924), magistrat jusqu’en 1879, publiciste, président du conseil d’administration du « Figaro », président de la Compagnie fermière des eaux thermales de Vichy, officier de la Légion d’honneur en 1919, fils de Nicolas Prestat, magistrat, et de Sabine Alexandrine Sophie Goussard (Paris 2/12/1818-1890 Nice), mariés en 1839 à Paris (10ème ancien).
Epouse le 8 juin 1846 à Paris (2ème ancien) Marie Lucie Amélie Loyseau (Le Havre, Seine-Maritime, 8/1/1824-9/9/1897 Paris 8ème), fille de Jean Marie Louis Loyseau (Paris, paroisse Saint-Eustache, 27/7/1777-13/8/1824 Bonnières-sur-Seine, Yvelines), courtier de commerce à Paris, puis négociant au Havre en 1819, et de Félicité Lucie Malidé (Paris 1790-ap. 1846 ?), mariés le 16 juin 1808 à Paris, remariée à Pierre Joseph Ferrand (1760-21/12/1843 Paris 1er ?), agent de change à Paris, maire de Grégy-sur-Yerres (Seine-et-Marne) de 1808 à 1828, propriétaire du château de Grégy-sur-Yerres, chevalier de la Légion d’honneur en février 1815.
Petite-fille de Louis Vincent Loyseau (Giremoutiers, Seine-et-Marne, 31/3/1749 -5/3/1818 Paris), marchand épicier, et de Louise Elizabeth Malidé (Paris 13/4/1747-3 messidor an X, 22/6/1802 Chantilly, Oise), mariés le 30 janvier 1773 à Paris. Petite-fille de Jean Baptiste Sainte-Croix Malidé-Willersin (? –ap. 1785 ?), négociant en épices, bourgeois de Paris, et d’Elisabeth Lucie Revil (Paris paroisse Saint-Merry, 20/11/1765-12/1/1838 Paris 2ème ancien), mariés le 9 mai 1784 à Paris, divorcés le 4 floréal an II, 23 avril 1794, remariée le 26 pluviôse an III, 14/1/1795 à Paris à Pierre Marie Orry Delaroche (Naule, Loire ? 1757-18/9/1829 Paris), officier du roi sous l’ancien régime.
Arrière-petite-fille de Louis François Loyseau (Giremoutiers 29/8/1714-11/6/1766 Giremoutiers), officier de la Reine, propriétaire, et de Jeanne Françoise Lambert (Giremoutiers 28/12/1728-29 germinal an V, 18/4/1797 Mouroux, Seine-et-Marne), mariés le 1er juillet 1748 à Pierre Levée (Seine-et-Marne). Arrière-petite-fille paternelle de Jean Malidé (1700 ? –av. 1759 ?), bourgeois de Paris, marchand épicier, administrateur de la confrérie Sainte-Reine, et de Marie Marguerite Duclos, marchande lingère, mariés le 31 juillet 1742 à Paris, paroisse Saint-Sauveur. Arrière-petite-fille maternelle de Nicolas Malidé (? –ap. 1763 ?), marchand de vins, échevin des Andelys, et de Marie Marguerite Clotilde Delaistre (? –ap. 1763 ?), mariés le 30 août 1763 à Rouen, paroisse Saint-Candé-le-Vieux (Seine-Maritime). Arrière-petite-fille de Jean Revil (1720 ? -21/8/1785 Paris), marchand mercier, veuf de Marguerite Geneviève Boullenger (? -1752 ?), et de Nicole Lucie Girardin (Paris 19/4/1734-1789 ?), mariés le 9 mai 1756 à Paris.
Grand-tante de Gaston Calmette (Montpellier 1858-1914 Paris), directeur du Figaro, assassiné par Mme Joseph Caillaux, épouse de Joseph Caillaux, ministre des finances.
Père de Paul Eugène Félix (Paris 23/6/1847-12/8/1862 Clamart, Hauts-de-Seine) et de Marie Julie Sophie (Paris 31/7/1849-1867 ?).
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Aspirant à la Cour le 15 mai 1838, avocat le 9 novembre 1840, inscrit à la « conférence Bailly », secrétaire de la conférence des avocats le 13 août 1842, secrétaire en chef du Parquet le 19 décembre 1844. Substitut du Procureur général du 2 mai au 18 décembre 1848, date de la suppression de l’emploi, conseiller référendaire de 2ème classe le 18 décembre 1848, de 1ère classe le 12 décembre 1860, conseiller maître le 22 juillet 1864.
Conseiller d’Etat, secrétaire général du Conseil d’Etat du 13 février 1867 au 15 septembre 1870, date de la suspension du Conseil d’Etat par décret du Gouvernement de la Défense Nationale, Elu conseiller d’Etat par l’Assemblée nationale en juillet 1872, Président de section en 1872, puis président de la section des Finances, de la Guerre et de la Marine au Conseil d’Etat le 30 juillet 1875. Démissionne en 1879 pour protester contre l’épuration du Conseil par les républicains.
Président du conseil d’administration de la société d’assurances « La Caisse paternelle ».
Domiciles : 58, puis 74, rue de Provence (9ème), 66, rue Basse du Rempart (boulevard des Capucines, 9ème).
Commandeur de la Légion d’honneur le 6 février 1875.
Publication : Projet de décret portant règlement d’administration publique sur les raffineries et le titrage des sucres et matières sucrées, 1875.