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GINISTY Charles Louis Georges

Né le 15 janvier 1854 à Paris (6ème ancien), décédé le 3 juin 1933.
Fils d’Antoine Ernest Ginisty (Paris 26/4/1808-17/4/1890 Paris 9ème), chef de bureau aux Postes, et de Marie Clara Maulde (Paris 16/7/1819-13/3/1901 Paris 9ème), mariés le 12 mai 1840 à Paris (4ème ancien).
Petit-fils d’Armand Etienne Ginisty (Paris 13/10/1774-5/6/1857 Paris 2ème ancien), inspecteur des postes, propriétaire, et de Louise Joséphine Gourdin (Paris 20/10/1784-22/1/1865 Paris 1er), mariés le 26 prairial an XIII, 15 juin 1805 à Paris. Petit-fils de Charles Adolphe Maulde (Paris ? 28 fructidor an IV, 14/9/1796-21/10/1858 Paris), imprimeur lithographe, membre de la Chambre syndicale, associé en 1823 à Louis Ganier, et de Françoise Marie Céline Martin (Paris 20 germinal an VIII, 10/4/1800-20/3/1881 Paris 1er), mariés avant 1819 à Paris.
Arrière-petit-fils de Jacques Ginisty (Paris, paroisse Saint-Sulpice, 3/11/1739-ap. 1774 ?), greffier au Parlement de Paris, et de Renée Victoire Carré (? -1805 ?), mariés le 3 janvier 1770 à Paris. Arrière-petit-fils d’Antoine Louis Joseph Gourdin (Paris 1755-14/10/1827 Paris 2ème ancien), officier de la Chambre du roi, et de Clémence Suzanne Michel Champion (? -29/1/1835 Paris), femme de chambre de la comtesse de Provence, épouse du futur Louis XVIII, pensionnée à ce titre, mariés vers 1783. Arrière-petit-fils de François Alexandre Martin et de Victorine Françoise Darmezin (1770- ?), mariés le 15 septembre 1792 à Paris.
Frère de Marie Charlotte Ginisty (Paris 1846-4/3/1922 Paris 17ème), mariée le 10 décembre 1876 à Paris à Jules Maurice Lecointe (1850-av. 1922 ?), avocat à la Cour d’appel. Cousin d’Eugène Léon Paul Ginisty (Paris 4/4/1855-5/3/1932 Paris), écrivain, journaliste, président de l’association syndicale de la critique dramatique et musicale, ami de Guy de Maupassant, directeur du théâtre de l’Odéon de 1896 à 1906, inspecteur des monuments historiques, commandeur de la Légion d’honneur en 1928.
Epouse le 25 octobre 1883 à Paris (6ème) Julie Marie Claire Boullé (Paris 2/7/1862-23/4/1921 Paris 17ème), fille de Jacques Marie Jules Boullé (Paris 7/10/1828-16/12/1869 Paris 6ème), archiviste-paléographe, administrateur du bureau de bienfaisance du 6ème arrondissement, et de Valentine Augustine Delalain (Paris 16/11/1838-5/1/1885 Paris 6ème), mariés le 8 août 1859 à Paris (11ème ancien).
Petite-fille de Jean Jacques Boullé (Paris 20/6/1791-16/6/1849 Paris 12ème ancien), rentier, et de Louise Claudine Claire Caffin (Paris 1803 ? -31/3/1855 Paris 12ème ancien), mariés le 7 octobre 1821 à Paris. Petite-fille d’Auguste Henri Jules Delalain (Paris 31/1/1810-14/7/1877 Paris 6ème), imprimeur de l’Université, président de la chambre des imprimeurs, chevalier de la Légion d’honneur en 1853, et de Stéphanie Lagarde (Paris 25/8/1814-1/11/1875 Paris 6ème), mariés le 11 avril 1836 à Paris (3ème ancien).
Arrière-petite-fille de Nicolas Jacques Boullé (? –ap. 1792 ?) et de Marie Jeanne Boivin (?), mariés avant 1790. Arrière-petite-fille de Jacques Toussaint Marie Caffin (1770 ? -7/4/1832 Paris 5ème ancien), marchand de jouets d’enfants, et de Marie Magdeleine Françoise Claire Caffin (1770 ? -5/4/1832 Paris 5ème ancien), mariés le 24 floréal an VI, 13 mai 1798 à Paris (9ème ancien). Arrière-petite-fille de Jacques Auguste Delalain (Paris 25/7/1774-27/5/1852 Paris), imprimeur, libraire, et d’Henriette Madeleine Naud (Boissy-sous-Saint-Yon, Essonne, 16/8/1790-23/8/1859 Boissy-sous-Saint-Yon), mariés le 9 février 1809 à Paris (11ème ancien) ; veuf d’Anne Sauvage (? -1807 ?), mariés le 31 octobre 1802 à Paris. Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Marie Catherine Gervais, baron Lagarde (Narbonne, Aude, 1783 ? -24/5/1856 Paris 3ème ancien), agent de change, et de Jeanne Philippine Stéphanie Clément (Montpellier, Hérault, 26 fructidor an III, 12/9/1795-13/5/1886 Paris 6ème), mariés en août 1813.
Descendante par les Delalain de la famille parisienne Nau, qui a donné des magistrats à l’ancienne Chambre des Comptes de Paris, dont Claude Nau, secrétaire de Marie Stuart, et Jacques Nau, reçu maître des comptes à la Chambre des comptes de Paris en 1598.  
Père de René (Paris 6/1/1885-11/11/1975 Paris 16ème), conseiller maître (voir notice), Marie Maurice Jacques (Paris 21/4/1887- ?), et Madeleine Marguerite Désirée Marie (Paris 13/7/1894- ?).

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Licencié en droit à Paris en 1878.

Surnuméraire à la Dette Inscrite le 17 octobre 1874, commis à la Caisse centrale le 1er avril 1876, au Contentieux le 16 janvier 1879, Commis principal aux Régies le 1er janvier 1885, sous-chef de bureau le 1er mai 1893 au cabinet du Contrôle du Personnel des Régies. Commis principal le 21 novembre 1895 au cabinet du Ministre, chargé du bureau des Débits et Tabacs le 1er juillet 1898.

Conseiller référendaire de 2ème classe le 13 mai 1901, de 1ère classe le 16 mai 1914. Commis de trésorerie à la Trésorerie et Postes aux armées. Membre de la commission de révision du tarif des frais médicaux en cas d’accidents du travail en 1912.  Honoraire le 22 janvier 1924.

Extrait de son éloge par le Premier président Payelle : « (…) Carrière toute unie, dont la sévère montonie ne mit jamais en défaut son zèle ni sa sérénité. Sérieux, disposé aux longues patiences d’un labeur austère et mettant au-dessus de tous autres avantages celui d’appartenir à un grand corps de l’Etat justement considéré, il aimait ses fonctions peur elles-mêmes et n’avait souci que de les mériter. (…) »

Extrait de son éloge par le Procureur général Maurice Bloch en 1924 : « (…) C’est après cinquante années de services que M. Ginisty est appelé à goûter les loisirs d’une retraite bien méritée. Nous aimons à louer de tels hommes dont la vie a été consacrée au bien public ; il nous plait de mettre en lumière ce qu’il y a de beauté et de noblesse dans la simplicité de leur existence faite d’intelligents efforts et de dévouement. Les périodes qui se succèdent apportent chacune un nouveau témoignage de leur zèle ; ils puisent dans la satisfaction du devoir accompli leur meilleure récompense. (…) »

Extrait de son éloge par le Procureur général Labeyrie en 1933 : (…) « Les membres de la Cour n’ont pas oublié cet excellent magistrat, cet homme plein de charme et de cordialité. Il était trop actif pour se résigner au repos que lui offrait la retraite et il employa ses dernières années à faire du bien aux déshérités de la vie. Parmi les œuvres de bienfaisance auxquelles il s’attache figure celle de l’allaitement maternel, où il remplaça M. Combarieu comme secrétaire général. Il nous laisse heureusement un fils, conseiller référendaire depuis quelques semaines, en qui nous sommes heureux de discerner les qualités paternelles ».

Secrétaire général de l’œuvre de l’allaitement maternel. Membre du Cercle de l’Union artistique.

Domicile : 24, rue Vineuse (16ème), 8, rue Théodore de Banville (17ème).

Chevalier de la Légion d’honneur le 13 juillet 1899