GERBÉ de THORÉ Emmanuel Guy Jean Marie,
baron
Né le 28 juillet 1886 à Mantes-la Jolie (Yvelines), décédé le 15 juin 1970 à Paris (7ème).
Fils d’Auguste Adrien Gerbé de Thoré (Joigny, Yonne, 20/2/1854-25/8/1924 Mantes-la-Jolie), président du tribunal civil de Mantes (Yvelines), et de Fanny Louise Joséphine Fournier des Ormes (Chartres, Eure-et-Loir, 25/4/1856-1944 Mantes-la-Jolie), mariés le 5 septembre 1878 à Mantes-la-Jolie.
Petit-fils de Auguste Pierre Volscy Gerbé de Thoré (Montfort-l’Amaury, Yvelines, 28/12/1814-2/9/1862 Paris 9ème), substitut à Compiègne le 27 mars 1845, révoqué après février 1848, procureur de la République à Lectoure (Gers) le 14 septembre 1849, à Joigny (Yonne) le 16 août 1851, procureur impérial près le tribunal de première instance de Fontainebleau (Seine-et-Marne) le 6 décembre 1854, chevalier de la Légion d’honneur en 1857, et d’Adèle Adrienne Marie Vincent d’Inville (Mantes-la-Jolie 31/3/1828-19/4/1916 Mantes-la-Jolie), mariés le 4 avril 1853 à Mantes-la-Jolie. Petit-fils de Pierre Simon Paul Fournier des Ormes (Paris 19/5/1818-23/2/1859 Vanves, Hauts-de-Seine), juge d’instruction, et de Marie Isabelle Antoinette Tortel (Mantes-la-Jolie 16/7/1828-1/5/1922 Mantes-la-Jolie), mariés le 22 avril 1850 à Paris.
Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Pierre Gerbé de Thoré (Houdan, Yvelines, 7/9/1737-1/3/1816 Montfort-l’Amaury), lieutenant général de la prévôté de Houdan, lieutenant de cavalerie, maire de Houdan, 76 ans (sic) à la naissance de son fils, et de Marie Antoinette Roucher d’Aubanel (Montfort-l’Amaury 3/5/1789-24/4/1849 Montargis, Loiret), veuf de Monique Euphrasie Deschamps ( ?-23/1/1812 Houdan), mariés le 6 mai 1812 à Montfort-l’Amaury, parente de Jean Antoine Roucher (Montpellier 1745-1794 Paris, sur l’échafaud), poète guillotiné en même temps qu’André Chénier. Arrière-petit-fils de Samuel César Vincent d’Inville (Arras 31/8/1794-14/6/1846 Mantes-la-Jolie), président du tribunal civil de Mantes-la-Jolie, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Adélaïde Adrienne Marie Hubert (Mantes-la-Jolie, 1er thermidor an IX, 19/7/1801-1/12/1860 Mantes-la-Jolie), mariés le 14 mai 1825 à Mantes-la-Jolie. (Par ordonnance du 17 juillet 1816, Samuel César Guillotin obtient le changement de son patronyme en Vincent d’Inville). Arrière-petit-fils de Charles Fournier des Ormes (Paris 6/3/1777-18/1/1850 Paris), artiste-peintre, et de Fanny Caillaux (Luisant, Eure-et-Loir, 21/10/1793-10/9/1871 Mantes-la-Jolie), mariés le 1er décembre 1812. Arrière-petit-fils de Louis Joseph Marc Antoine Tortel (Mantes-la-Jolie 12/4/1796-20/10/1875 Mantes-la-Jolie), magistrat, propriétaire, et de Marie Simone Mulot (Mantes-la-Jolie 29/9/1805-14/12/1828 Mantes-la-Jolie), mariés le 22 septembre 1827 à Mantes-la-Jolie.
Issu d’une ancienne famille de robe qui a donné sous l’Ancien Régime un conseiller correcteur à la Chambre des comptes de Paris, officiellement autorisée par décret du 3 mars 1860 à porter le nom de « Gerbé de Thoré »
Epouse le 11 décembre 1918 à Paris (8ème) Antoinette Henriette Lucy Fouquier d’Hérouël (Paris 28/2/1892-7/8/1981 Compiègne, Oise), fille d’Antoine Jean René Fouquier d’Hérouël (Laon, Aisne, 4/7/1862-6/2/1935 Paris 8ème) et de Camille Madeleine Gervais d’Aldin (Péronne, Somme, 14/1/1872-10/3/1951 Paris 8ème), mariés le 22 avril 1891 à Paris (8ème).
Petite-fille d’Antoine Jules Fouquier d’Hérouël (Foreste (Hérouël) 14/8/1828-26/8/1892 Vaux-sur-Laon), agriculteur, et de Marie Catherine Julie Lecat (Vaux-sous-Laon, Aisne, 21/1/1838-2/7/1914 Laon), mariés le 9 juillet 1856 à Laon. Petite-fille de Ferdinand Victor Camille Marie Gervais d’Aldin (Paris 12/7/1822-28/3/1884 Péronne), juge au tribunal civil de Péronne, et d’Henriette Amélie Rabache-Duquesnoy (Péronne 9/2/1837-1907 Paris 8ème), mariés le 18 novembre 1855 à Péronne, paroisse Saint-Jean-Baptiste (état-civil détruit).
Arrière-petite-fille d’Antoine Eloy Fouquier d’Hérouël (Hérouël, Aisne, 30/3/1784-17/6/1852 Foreste, Aisne), chef d’escadron, maréchal des Logis du roi, sénateur, conseiller général de l’Aisne, chevalier de la Légion d’honneur en juillet 1815, et de Mélanie Demarolle (Douchy, Aisne 12/3/1808-30/11/1856 Foreste, Aisne), mariés le 6 décembre 1824 à Douchy. Arrière-petite-fille d’Antoine Augustin Gervais (Saint-Chély, Lozère, 7/1/1788-15/12/1877 Senlis, Oise), nom modifié par décret du 19/12/1848 et jugement du tribunal civil de la Seine du 7/11/1850 en Gervais d’Aldin, proviseur de lycée en 1823, officier d’académie, chevalier de l’éperon d’or, , propriétaire, et de Camille Marie Barbe Grivaud (de la Vincelle) (Paris 9 pluviôse an V, 28/1/1797-25/12/1823 Pontivy, Morbihan), mariés le 23 juillet 1821 à Paris (11ème ancien), veuf, remarié le 19 mars 1833 à Paris à Marie Louise Clotilde Mallet de Trumilly (Versailles 8 prairial an XIII, 27/5/1805-22/4/1871 Senlis), descendante de Jacques François Mallet de Trumigny, président en la Chambre des comptes de Paris. Arrière-petite-fille de Simon Prudent Lecat (Vaux-sous-Laon, Aisne, 6/4/1810-26/1/1876 Laon), maître de la poste aux chevaux à Vaux-sous-Laon, et de Victoire Elisa Foulon (Vendeuil, Aisne, 4/11/1814-26/5/1894 Laon), mariés le 2 mai 1836 à Vendeuil. Arrière-petite-fille de Charles François Rabache Duquesnoy (Péronne 21/3/1807-19/8/1882 Péronne), fils d’un maire de Peronne, substitut du Procureur du roi, puis Procureur impérial près le tribunal civil de Péronne, et d’Amélie Sophie Aglaé Hébert (d’Angest) (1815-10/6/1896 Péronne), mariés en 1836.
Père de cinq enfants : Arnaud, marié à Sylviane de Pelet ; Catherine, mariée en 1944 à Paris (7ème) à Philippe de Boissoneaux de Chevigny (La Roche-sur-Yon, Vendée, 1918-2006 Compiègne, Oise) ; Antoine Pierre Marie (Paris 25/11/1926- ?) ; Michel Adrien Hubert René (Paris 27/11/1921- ?), marié le 6 janvier 1951 à Gamaches-en-Vexin (Eure) à Anne Yvonne Marie Le Coulteux de Molay (Gamaches-en-Vexin 21/6/1927- ?) ; Alain Jacques Volscy (Paris 17/9/1923-19/9/1987 Reims, Marne), marié le 9 juillet 1951 à Rouen (Seine-Maritime) à Monique Marie Suzanne Pasquier de Franclieu (Châlons-en-Champagne, Marne 1927- ?) ; Antoine Pierre Marie (Paris 25/11/1926- ?) ; Hervé Henri Jean (Mantes-la-Jolie 13/9/1928-ap. 1982 ?), directeur de sociétés, officier de l’ordre national du Mérite, marié en 1955 à Claude Lemaigre-Dubreuil.
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Licencié en droit.
Reçu sixième au concours de 1912, auditeur de 2ème classe le 25 novembre 1912. Mobilisé du 2 août 1914 au 26 mars 1919, sous-intendant dans l’infanterie, participe à l’expédition des Dardanelles en 1915. Auditeur-rapporteur de 1ère classe le 21 février 1920. Conseiller référendaire de 2ème classe le 8 novembre 1924, de 1ère classe le 8 mai 1834. Mobilisé du 1er septembre 1939 au 31 juillet 1940. Conseiller maître en 1944, honoraire le 28 juillet 1957.
Membre de la commission de détermination des communes pour les indemnités aux fonctionnaires des régions dévastées, de la commission des marchés de la liquidation des stocks en mars 1920, de la commission des subventions à la culture mécanique en octobre 1920, de la commission consultative du budget d’Alsace et de Lorraine en septembre 1923, du comité d’organisation de la Loterie Nationale en 1933. Membre titulaire de la commission spéciale de cassation adjointe temporairement au Conseil d’Etat le 10 août 1943.
Extrait de son éloge par le Procureur général Lesage : « Jean de Thoré a toujours considéré qu’il était avant tout un magistrat, que sa fonction était d’apurer les comptes et que rien ne devait l’en détourner si ce n’est la participation à quelques commissions extérieures et intérieures qui ne sont que le complément normal de vos attributions. A l’image de son père, magistrat, il a été le juge sage et compétent, à la censure duquel les comptables qui n’avaient rien de grave à se reprocher pouvaient sans crainte soumettre leur comptabilité (…) Parmi ses travaux, je dois citer la vérification de la gestion du port de Kehl après la Libération, qui se présentait dans des conditions difficiles et qu’il mena avec un tact remarquable et une pleine efficacité (…) » ;
Domiciles : 3, rue Verdi (16ème), 226, boulevard Saint-Germain (7ème).
Croix de Guerre, deux citations. Officier de la Légion d’honneur, Commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire le Grand.