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GENTIL Louis Emile Pierre

Né le 10 janvier 1894 à Paris (7ème), décédé accidentellement le 21 mai 1959 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

Jules Méline, député des Vosges, ancien président du Conseil, a signé l’acte de naissance.

Fils de Pierre Elie Gentil (Saint-Elix-le-Château, Haute-Garonne, 30/10/1852-13/2/1911 Paris 6ème), préfet, conseiller d'Etat, officier de la Légion d’honneur en 1897, et d’Anne Marguerite Renée George (Epinal, Vosges, 20/8/1866- ?), mariés le 18 mars 1893 à Paris (7ème). Léon Bourgeois, ministre de la justice, et Jules Méline, député, ancien président du Conseil, étaient témoins du mariage.

Petit-fils de Jean Louis Anne Gentil (Auterive, Haute-Garonne, 13/1/1824-ap. 1893), notaire à Oust (Ariège), et de Marie Françoise Victorine Ruffat (Saint-Elix-le Château 6/7/1827-ap. 1893), mariés le 4 septembre 1851 à Saint-Elix-le-Château. Petit-fils d’Emile Eustache George (Ville-sur-Illon, Vosges, 2/10/1830-11/4/1903 Paris 6ème), préfet des Vosges en 1870, sénateur, président de chambre (voir notice), et de Marie Marguerite Sophie François (Dompaire, Vosges, 11/1/1830-18/7/1900 Paris 7ème), mariés le 3 février 1863 à Dompaire (Vosges).

Arrière-petit-fils de Jacques Pierre Gentil (Auterive 18/3/1787-9/7/1854 Auterive), militaire retraité, propriétaire à Auterive, et de Cécile Delpech (Auterive 9 ventôse an VI, 27/2/1798-ap. 1854 ?), mariés le 18 avril 1822 à Auterive. Arrière-petit-fils d’Eustache George (Montargis, Loiret, 1795-1877 ?), notaire à Ville-sur-Illon, puis à Dompaire, et d’Anne Charlotte Appoline Collardel (Chatel-sur-Moselle, Vosges, 18/4/1808-1887 ?), mariés le 23 septembre 1829 à Châtel-sur-Moselle. Arrière-petit-fils de Vidian Ruffat (Saint-Elix-le-Château 11/1/1783-29/4/1855 Saint-Elix-le-Château), notaire, et de Clémentine Marie Pierrette Virginie Larrieu (Aurignac, Haute-Garonne, 3ème jour complémentaire an XI, 20/9/1803-12/11/1875 Saint-Elix-le-Château), mariés le 20 juillet 1826 à Aurignac. Arrière-petit-fils de Claude François (Saint-Remimont, Vosges, 1/2/1791- 4/8/1861 Dompaire), rentier, et de Marguerite Ferry (Lamerey, Vosges, 13/9/1792-9/12/1835 Dompaire), mariés le 26 octobre 1824 à Dompaire.

D’après son éloge, perçevait encore la rente, d’un montant annuel de 610 F, que l'Empereur avait constituée à son aïeul Gentil, gravement blessé à la bataille de Wagram, en la stipulant indéfiniment transmissible de mâle en mâle.

Sans alliance ?

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Engagé volontaire en 1915, blessé, invalide, rendu en 1917 à la vie civile, croix de guerre, une citation, médaille militaire.

Licencié en droit, diplômé de l'Ecole Libre des Sciences Politiques.

Reçu huitième au concours de 1921, auditeur de 2ème classe le 1er février 1922. Membre de la commission des bénéfices de guerre en janvier 1923 et de la commission de contrôle du budget d'Alsace et de Lorraine en septembre 1923. Auditeur de 1ère classe le 24 juillet 1925. Chef du cabinet du sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture Robert Sérot le 9 novembre 1929. Conseiller référendaire de 2ème classe le 2 mai 1930, rapporteur au Conseil supérieur des chemins de fer en 1931. Désigné comme surarbitre dans plusieurs conflits du travail en 1938. Mobilisé en 1940, chargé de mission au cabinet du ministre du Blocus Georges Pernot le 15 septembre 1939, puis au cabinet du même, ministre de la Famille Française le 6 juin 1940, chef de cabinet du Garde des Sceaux Raphaël Alibert le 19 juillet 1940, et chargé du service d’Alsace et de Lorraine. Préfet du Var le 17 septembre 1940, mis en disponibilité de la Cour le 15 octobre 1940, réintégré le 24 février 1941, en congé de maladie jusqu’au 10 juin 1941. Directeur général de la Croix-Rouge du 1er septembre 1941 au 1er novembre 1942. Nomination dans le corps préfectoral annulée par décret du 25 août 1945. Conseiller référendaire de 1ère classe le 3 mai 1941, de classe exceptionnelle le 23 mai 1950. Honoraire à sa demande pour raison de santé le 3 février 1959.

Extrait de son éloge par le Procureur général Bourrel : « (…) sans négliger ses travaux de vérification, il apporte son concours à divers cabinets ministériels et à appartient à des commissions importantes (…) Revenu à la Cour, il reprend son activité de rapporteur, à laquelle s’adjoignent les charges qu’il assume en tant que membre de plusieurs commissions. (…). S’il fallait en deux mots caractériser Pierre Gentil, je choisirais ceux-ci : esprit, bonté. (…) »

Domicile : 129, boulevard du Montparnasse (14ème).

Officier de la Légion d'honneur le 31 octobre 1938, Officier de l’ordre de l’Etoile Noire, Croix du combattant volontaire (1939-1945)