FOSSÉ d 'ARCOSSE (ou DARCOSSE)
Charlemagne Ferdinand
Né le 4 juin 1780 à Ecouen (Val-d’Oise), décédé le 4 mai 1864 à Versailles (Yvelines).
Fils de Louis Emmanuel Fossé Darcosse (1745-ap. 1789 ?), marchand de dentelles à Ecouen, puis commis au bureau de la trésorerie de la marine, et de Marie Anne Gallais (? –ap. 1833 Paris), mariés avant 1777. Parrain : Jean Charlemagne Fossé (? -11 nivôse an XII 2/1/1804 Paris 8ème ancien), marchand épicier à Paris, rue du Marché aux poirées, paroisse Saint-Eustache.
Petit-fils de Louis Charlemagne Fossé (? -ap. 1780 ?), marchand épicier à Paris, et de Françoise Afforty, mariés le 23 septembre 1727 à Ecouen (non numérisé). Autorisé par ordonnance royale du 26 mai 1819 à porter le nom de « Fossé Darcosse ». Petit-fils de Toussaint Pierre Gallais (? -ap. 1777), notaire, régisseur des terres du comte de Nantouillet.
Epouse en premières noces vers 1803 Amélie Geneviève Thion de la Chaume (1785 ? -2/7/1807 Passy, Paris).
Épouse en deuxièmes noces le 25 février 1809 à Paris Angélique Gilette Emilie Chanlaire (Paris 10/5/1788-9/9/1877 Versailles), fille de Pierre Gilles Chanlaire (Wassy, Haute-Marne, 21/6/1758-8/3/1817 Paris 7ème ancien), avocat en Parlement, ingénieur géographe qui fit partie de l’expédition d’Egypte en 1798, attaché au bureau du cadastre, auteur de nombreuses cartes et atlas, dont une rue de Wassy conserve le nom, et d’Angélique Françoise Emilie Vermeil (2/2/1769-1/5/1838 Paris 7ème ancien), mariés le 26 avril 1787.
Petite-fille de Pierre Gilles Chanlaire (Wassy 19/4/1728-8 germinal an XI, 28/3/1803 Wassy), avocat en Parlement, conseiller du roi, procureur des Eaux-et-Forêts à Wassy, franc-maçon, officier du Grand Orient et de la loge Saint-Charles et des amis réunis en 1785, et de Marie Thérèse Gantois (Montier-en-Der, Haute-Marne, 1737-1817 Paris ?), mariés le 21 janvier 1755 à Montier-en-Der. Petite-fille de François Michel Vermeil (Bourges, Cher, 1760-14/1/1810 Paris 7ème ancien), avocat, puis magistrat, conseiller à la Cour de cassation en 1801, auteur de nombreux ouvrages juridiques, chevalier de l’Empire, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Anne Angélique Marie Vermonet (Paris 16/6/1747-29/3/1835 Paris 7ème ancien), mariés avant 1769.
Arrière-petite-fille de Pierre Gilles Chanlaire (14/10/1700 ? -12/5/1755 Wassy), avocat en Parlement, et de Louise Delamarche (? -ap. 1755), mariés le 10 juin 1727 à Montier-en-Der. Arrière-petite-fille de Joseph Gantois (1709 ? -ap. 1755), procureur général fiscal au bailliage et gruerie de Montierender (sic pour Montier-en-Der), et de Marie Collesson (? -ap. 1755), mariés avant 1737. Arrière-petite-fille de François Honoré Vermeil (Mehun-sur-Yèvre 16/5/1706-1765 Mehun-sur-Yèvre, Cher) avocat du roi au bailliage de Mehun-sur-Yèvre, et de Magdeleine Bery (1706 ? -28/1/1751 Mehun-sur-Yèvre), mariés avant 1730. Arrière-petite-fille de Jacques Vermonet (Versailles, paroisse Notre-Dame, Yvelines, 12/2/1713-1/7/1784 Paris), officier d’artillerie, intéressé dans les affaires du roi, et de Théodore Angélique d’Hervelois de Caix (1730-1747 Paris), mariés en 1744.
Père, du premier mariage, d’Emmanuel Colombe Ferdinand (Paris 30/9/1804- ?) et de Marie Victor (Paris 11/7/1806- ap. 1864), avocat, et du second mariage, de François Barthélemy Thérèse Emilien (Paris 24/1/1810-22/8/1887 Soissons, Aisne), imprimeur et publiciste à Soissons, juge puis président du tribunal de commerce de Soissons, chevalier de la Légion d’honneur en 1852, marié à Marie Louise Caroline Vol de Conantray (Joinville, Haute-Marne, 1815-22/6/1896 Soissons) ; et de Julie André Charlotte (Paris 7/5/1817- ?), mariée le 29 avril 1840 à Paris, paroisse saint-Merri, à Louis Georges Bonnal.
Grand-père de Xavier Marie Félix Maxime Fossé d’Arcosse (Soissons, 25/9/1844-17/3/1927 Paris 8ème), conseiller à la Cour d’appel de Paris, chevalier de la Légion d’honneur en 1906, marié le 9 juin 1890 à Paris (8ème) à Mathilde Antoinette Désirée de Campou (Marseille 27/9/1840-19/11/1930 Paris 8ème), veuve en premières noces d’Emile Victor Froment.
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Entre dans les bureaux de la Trésorerie dès l’âge de quatorze ans, y gravit tous les échelons. Conseiller référendaire de 2eme classe le 21 mai 1829, honoraire en février 1842. Par ordonnance du 8 juin 1842, perçoit une retraite annuelle de 3 538 francs, compte tenu de quarante et un ans six mois vingt-trois jours de services et d’un traitement moyen de 7 150 francs sur les quatre dernières années d’activité.
Célèbre collectionneur, notamment d’autographes. Ses collections d’objets d’art ont été vendues à l’Hôtel Drouot en novembre 1864.
Domiciles : 10, rue Sainte-Avoye (rue du Temple, 3ème), 71, rue des Saints-Pères (7ème), 9, boulevard de la Reine à Versailles (Seine-et-Oise).
Chevalier de la Légion d'honneur le 30 mai 1837.
Bibliographie : Mélanges curieux et anecdotiques tirés d’une collection de lettres autographes et de documents historiques ayant appartenu à M. Fossé-Darcosse publiés avec les notes du collecteur et précédées d’une notice, par M. Asselineau. Paris, Techener, 1861. Quelques détails biographiques concernant M. Charlemagne-Ferdinand Fossé d’Arcosse, suivis d’un appendice sur M. Vermeil, l’un des premiers collaborateurs du Code civil, par Emilien Fossé-Darcosse. 1867.