FORBIN, marquis des ISSARTS
Henri Marie Olivier Palamède de
Né le 21 août 1908 à Cellettes (Loir-et-Cher), décédé le 14 août 2000 au château des Issarts, Les Angles (Gard)
Fils de Georges Henri Marie Joseph Palamède de Forbin, marquis des Issarts (Paris 8/2/1874-10/4/1964 Villeneuve-lès-Avignon, Gard), membre de l’académie de Vaucluse, auteur de travaux historiques, et de Renée Marie Madeleine Catherine Taillepied de Bondy (Paris 8ème 4/2/1883-29/1/1973 Les Angles), mariés le 12 mars 1906 à Paris (8ème).
Petit-fils de Charles Henri Palamède de Forbin, marquis des Issarts (8/1/1833-6/4/1916 Paris 8ème), secrétaire d’Etat-major, et d’Anne Louise Marguerite Pauline Piscatory de Vaufreland (Paris 28/7/1838-29/4/1916 Paris 8ème), mariés le 31 juillet 1858 à Paris. Petit-fils d’Olivier Achille Gabriel Taillepied, vicomte de Bondy (Paris 18/11/1840-19/2/1895 Paris 8ème) chevalier de la Légion d’honneur en 1871, capitaine dans la Garde nationale mobile en 1871, et de Françoise Camille Marie Moitessier (Neuilly-sur-Seine 19/8/1850-19/3/1934 Paris 8ème), mariés le 9 avril 1874 à Paris (8ème) (Le duc de Chartres, petit-fils du roi Louis Philippe, était témoin du mariage).
Arrière-petit-fils de Gabriel Palamède de Forbin des Issarts (Avignon 28 frimaire an XI, 19/12/1802-28/10/1868 Les Angles, Gard), garde du corps du roi, et de Joséphine Gabrielle Marie de Joannis de Verclos (Avignon 5/4/1812-12/3/1855 Paris), mariés le 20 février 1832 en Avignon. Arrière-petit-fils de François Marie Taillepied, comte de Bondy (Paris, 19 frimaire an XI, 23/4/1802-28/11/1890 Paris 8ème), polytechnicien, maître des requêtes au Conseil d’Etat, préfet de l’Yonne en 1834, pair de France de 1841 à 1848, député monarchiste de l’Indre de 1871 à 1876, sénateur conservateur de l’Indre de 1876 à 1890, officier de la Légion d’honneur en 1838, et d’Esther Louise Félicité Seillière (Paris 1811-10/2/1888 Paris 8ème), dame de compagnie de la reine Amélie, mariés le 18 février 1834. Arrière-petit-fils d’Alphonse Etienne Georges Piscatory, baron de Vaufreland (an VI, 1798-23/12/1858 Paris 1er ancien) et de Louise Adélaïde Smith d’Ergny (Saint-Omer, Pas-de-Calais, 4/7/1814-14/8/1861 Paris 8ème), mariés le 23 mai 1834 à Paris (1er ancien). Arrière-petit-fils de Paul Sigisbert Moitessier (Mirecourt, Vosges, 23 nivôse an VII, 12/1/1799-19/3/1889 Paris 8ème), banquier, et de Marie Clotilde Inès de Foucauld de Pontbriand (Mirecourt 24/4/1821-12/7/1897 Paris 8ème), mariés le 16 juin 1842 à Paris (Il existe d’elle deux tableaux par Ingres, à la National Gallery de Londres et à celle de Washington).
Descendant de Joseph Charles Henri Louis de Forbin des Issarts (1775-1851), enseigne de vaisseau, député ultra-royaliste de 1815 à 1827, puis pair de France de 1827 à 1830, maître des requêtes au Conseil d’Etat. Descendant de Palamède de Forbin (? -1508), président de la chambre des comptes de Provence, conseiller du roi René d’Anjou. Membre d’une des plus anciennes familles de Provence illustrée dans la politique, la marine et la diplomatie.
Epouse le 20 novembre 1937 à Caen (Calvados) Monique Andrée Marie Amélie de Charpin-Feugerolles (Paris 1/8/1913-30/8/1999 Les Angles), fille de Jean Hippolyte Foulques Marie, comte de Charpin-Feugerolles (Paris 3/3/1887-10/3/1970 Feurs, Loire), officier d’artillerie, croix de guerre, officier de la Légion d’honneur, et de Suzanne Marie Amélie Charlotte de Boisset (Ozolles, Saône-et-Loire, 27/8/1887-24/3/1974), mariés le 14 mai 1912 à Paris (8ème).
Petite-fille d’André Camille Marie Régis, comte de Charpin-Feugerolles (Chazeau, Loire, 27/4/1855-1918), propriétaire, ancien officier d’artillerie, et de Marguerite Césarine Henriette d’Agoult (Voreppe, Isère, 21/7/1861-27/2/1940 Hyères, Var), mariés le 2 mai 1886 à Paris (8ème). Petite-fille d’Henri François Marie Noël de Boisset (Lyon 24/12/1855-29/2/1896 Lyon 5ème), négociant, et d’Edith Marie Jeanne Gabrielle Audras de Béost (Lyon 19/3/1866-31/12/1942 Feurs), mariés le 18 mars 1885 à Lyon (2ème).
Arrière-petite-fille d’Hippolyte André Suzanne, comte de Charpin-Feugerolles (Lyon 11/9/1816-9/3/1894 Le Chambon-Feugerolles, Loire), maire de Chazeau, conseiller général, député de la Loire de 1857 à 1863 et de 1869 à 1870, chevalier de Malte, et de Marie Aimée de Nettancourt-Vaubecourt (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 5/8/1824-2/6/1860 Paris 6ème), mariés le 28 octobre 1845 à Beaucamps-Ligny (Nord). Arrière-petite-fille de Foulques Antoine René, comte d’Agoult (Bruxelles, Belgique, 1824-22/4/1892 Paris 8ème), propriétaire, et de Marie Winifred O’Connor (Dublin, Irlande, 1822-7/3/1863 Paris 8ème), mariés le 17 octobre 1857 à Paris (1er ancien), veuve en premières noces de Pierre Raoul Albéric, comte de Lubersac. Arrière-petite-fille de Charles Marie de Boisset (Sainte-Foy-les-Lyon, Rhône, 7/9/1819-13/1/1896 Lyon 2ème), négociant, et de Claudine Marie Françoise dite Francisca Aynard (Lyon 8/10/1828-13/12/1892 Lyon 1er), mariés le 25 mai 1852 à Lyon (2ème). Arrière-petite-fille d’Henry Audras de Béost (Lyon 13/1/1836-5/7/1892 Ozolles, Saône-et-Loire), propriétaire rentier, et d’Amélie Henry des Tournelles (Ozolles 12/8/1844-1934), mariés le 1er mai 1865 à Lyon (2ème).
Cinq enfants : Hélène Marie Suzanne ; Françoise Marie Madeleine ; Isabelle Marie Edith ; Chantal Marie Marguerite, mariée à Xavier Victor Marie de Matz ; et Sybille Marie Hélène Jacqueline, mariée à Gilles Pierre Dorland.
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Licencié en droit, diplômé de l'Ecole Libre des Sciences Politiques.
Attaché au secrétariat du Parquet le 1er novembre 1932, Reçu deuxième au concours de 1934, auditeur de 2ème classe le 16 octobre 1934, de 1ère classe le 1er septembre 1936. Rapporteur au comité dit de « la hache » en 1938 Sous-directeur à l’administration centrale de la Radiodiffusion Nationale le 29 janvier 1941. Conseiller référendaire de 2ème classe le 8 février 1941. Mis en disponibilité d’office pour deux ans à compter du 24 août 1944 après avis de la commission d’épuration, réintégré le 5 mars 1947. Conseiller référendaire de 1ère classe le 10 février 1950. Rapporteur au titre du comité central d’enquête sur le coût et le rendement des services publics en janvier 1951, commissaire du gouvernement près la commission supérieure de cassation des dommages de guerre de 1956 à 1960. Conseiller maître le 20 septembre 1960, membre de la section des industries mécaniques, chimiques et diverses de la commission de vérification des comptes des entreprises publiques de 1967 à 1971. Président de la commission consultative des marchés du ministère de l’Equipement et du logement de 1967 à 1978, membre de la commission de surveillance des la Caisse des dépôts et consignations en 1975, membre de la commission des infractions fiscales en 1978. Rapporteur au comité du rapport public. Doyen de la troisième chambre, honoraire le 22 août 1978.
Extrait de son éloge par le Procureur général Doueil : « (…) Méridional subtil et enthousiaste, Henri de Forbin a tenu une grande place ici. Expéditif dans ses contre-rapports, il les défendait avec vigueur. Il avait un grand don pour initier à la vérification et mettre en valeur les observations des jeunes magistrats. Comme doyen de la troisième chambre, il a montré, en assurant l’intérim du président, quel excellent président il eut été lui-même si les conditions d’âge ne l’avaient pas éloigné trop tôt. (…) »
Domiciles : 25 bis, rue de Constantine (7ème), 3, square de Robiac (7ème), 25, avenue Foch à Vincennes (Seine), 23, boulevard Delessert (16ème).
Publications : Les Forbin : survol de six siècles, chez l’auteur, imp. Aubanel, Avignon, 1976 et 1984.
Officier de la Légion d'honneur le 20 avril 1963. Officier du Mérite civil du ministère de l’Intérieur le 5 juillet 1963.