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FINOT Antoine Bernard

Né le 2 octobre 1750 à Dijon (Côte-d’Or), décédé le 26 août 1818 à Paris (11ème ancien).

Fils d’Antoine Finot (Thorey-sous-Charny, Côte-d’Or, 1/12/1704-19/12/1791 Dijon), procureur à la Cour et échevin de Dijon, receveur des deniers patrimoniaux de cette ville, et de Marguerite Deschaux (Dijon, paroisse Saint-Etienne, 26/1/1715-9/12/1789 Dijon, paroisse cathédrale Saint-Médard), mariés le 15 février 1735 à Dijon, paroisse cathédrale Saint-Médard.
Petit-fils de François Finot (Thorey-sous-Charny 10/1/1676-18/8/1755 Thorey-sous-Charny), marchand, hôtelier, bourgeois de Thorey, et de Marguerite Collard (Thorey-sous-Charny 23/8/1673-ap. 1744 ?), mariés le 27 novembre 1702 à Thorey-sous-Charny. Petit-fils de Bernard Déchaud (Dijon, paroisse Saint-Nicolas, 11/4/1688-8/12/1734, Dijon paroisse cathédrale Saint-Médard), maitre chirurgien, et de Claudine Rebourg (Dijon 26/1/1691-23/4/1738 Dijon ?), mariés le 8 janvier 1713 à Dijon, paroisse Saint-Etienne.
Arrière-petit-fils de Lazare Finot (1645 ? -24/10/1717 Thorey-sous-Charny), bourgeois de Thorey-sous-Charny, et d’Anne Poulain (1635? -4/6/1727 Thorey-sous-Charny), mariés le 1er janvier 1669 à Thorey-sous-Charny. Arrière-petit-fils de Jean Collard (1628-22/2/1709 Thorey-sous-Charny), bourgeois et admoniateur de Thorey et de Gevrey, fermier du cardinal de Mazarin, et de Claudine Malfin (Dijon 26/12/1631-17/3/1717 Thorey-sous-Charny), mariés le 21 avril 1654 à Dijon. Arrière-petit-fils de Jean Déchaud (Dijon, paroisse Saint-Nicolas, 11/3/1652-11/2/1718 Dijon), marchand épicier, et de Jeanne Perrennet (Dijon 10/2/1655-11/9/1702 Dijon, paroisse Saint-Nicolas), mariés le 2 août 1676 à Dijon, paroisse Saint-Nicolas. Arrière-petit-fils de Jean Rebourg (Dijon 20/1/1657-25/3/1704 Dijon) et de Marguerite de La Monnoye (Dijon 2/12/1665-ap. 1713 ?), mariés le 24 février 1686 à Dijon, paroisse Saint-Pierre.
Frère de Charles Finot, préfet de la Corrèze, et d’Antoine Finot, receveur à Blois, puis payeur général à Dijon.
Epouse le 29 octobre 1776 à Dijon, paroisse Saint-Philibert, Marie-Antoinette Lejéas (Dijon 27/8/1757-1834 Paris), fille d’Antoine Lejéas (Chartres, Eure-et-Loir, 24/5/1718-4ème jour complémentaire an XII, 21/9/1804 Dijon), bourgeois de Paris, maître de l’hôtel de M. Joly de Fleury, puis receveur des amendes de la maîtrise à Dijon, et de Marie Anne Carpentier (Creil, Oise, 14/11/1719-29/10/1776 Dijon), mariés le 15 janvier 1742 à Paris.
Petite-fille d’Antoine Lejéas (? –ap. 1742 Chartres), marchand de draps, et de Marie Charpentier (? –av. 1742 ?), mariés avant 1718. Petite-fille de Germain Carpentier (1692-26/4/1732 Creil), et de Marie Anne Le Roy (Nogent-sur-Oise, 7/5/1698-ap.1752 Dijon), mariés le 28 février 1718 à Villers-Saint-Paul (Oise).

Sœur de François Antoine Lejéas (1744-1827), grand vicaire du diocèse de Paris, évêque de Liège en 1809, chevalier de la Légion d’honneur, et de Martin Lejéas (Paris 16/10/1748-12/12/1831 Aiserey, Côte-d’Or), maire de Dijon en 1800, membre du Corps législatif en 1802, sénateur en 1807, comte en 1808, pair de France pendant les Cent-Jours, officier de la Légion d’honneur en 1805. Tante de Marie Madeleine Lejéas (1780-1827), mariée à Hugues Maret, duc de Bassano (Dijon 22/7/1763-13/5/1839 Paris 9ème), ministre des affaires étrangères de 1811 à 1813, pair de France, membre de l’Académie française en 1803, exclu en 1816, élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1832.

Père d’Antoine Bernard Finot (Dijon 1/9/1780-11/1/1844 Paris), baron de l'Empire en 1811, payeur du département du Loir-et-Cher, maître des requêtes au Conseil d’Etat, intendant des biens de la couronne de Hollande en 1810, préfet du Mont-Blanc, de la Corrèze, de la Creuse, du Cher, de l’Isère, puis député orléaniste de la Corrèze de 1837 à 1839, officier de la Légion d’honneur en 1828, marié le 24 mars 1818 à Paris à Marie Sophie Adèle Roguin (Namur, Belgique, 25/7/1797-14/12/1824 Guéret), puis le 22 juillet 1826 à Guéret à Claire Garaud (Guéret 9/4/1803-23/2/1887 Langé, Indre) ; de Marie Anne Antoinette Victorine (Blois 12/12/1796- ?) ;  et de Marie Louise Victorine Finot (Blois, Loir-et-Cher, 26 prairial an IX, 13/7/1801-1820 Paris).

Oncle du baron Jules Finot (Guéret, Creuse, 1827-1906 Paris), propriétaire de chevaux de course, pionnier du steeple-chase, aquarelliste. Oncle par alliance d’Hugues Maret, ministre secrétaire d’Etat, duc de Bassano. Grand-oncle de Georges Coulon (1818-1912), préfet, puis conseiller d’Etat, vice-président du Conseil d’Etat en 1901, marié en 1880 à Geneviève Pelletan (1852-1926), fille d’Eugène Pelletan (1813-1884), journaliste et député républicain.

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Ancien receveur général des Fermes, ancien payeur général et employé en chef à la secrétairerie d’Etat, selon son dossier de candidature à la Cour, en fait procureur au Parlement de Dijon, receveur des gabelles à Orléans en 1789, payeur général à Blois sous le Directoire.

Référendaire de 1ère classe à la création de la Cour le 28 septembre 1807, sur la recommandation du ministre secrétaire d’Etat Maret, son neveu par alliance, et le sénateur Lejéas, son beau-frère. Membre du Conseil de liquidation en 1810, élu représentant de l'Yonne par le Sénat conserva­teur au Corps législatif le 6 janvier 1813, vote la déchéance de Napoléon en 1814, signe l'adresse de la Cour des comptes à l'Empereur, le 26 mars 1815. Le 22 août 1815, réélu député du département du Mont-Blanc (Savoie), qui est rendu au royaume du Piémont la même année. Décédé en fonctions.

Barbé-Marbois note en 1808 : « Homme capable ; il conduit bien les travaux dont la direction lui est confiée. Mais il faut qu’il remplisse pendant quelques années les fonctions de référendaire avant qu’il soit en état de bien s’acquitter de celles de maître. Il a été payeur général du département de Loir-et-Cher il y a douze ou treize ans ; ses comptes ne sont point encore jugés. »

Sa veuve perçoit, par ordonnance royale du 10 février 1819, une pension annuelle de mille francs, « en considération du traitement dont jouissait son mari et de la pension à laquelle il aurait eu droit ».

Domiciles : 404, rue Saint-Honoré (1er), 8, rue Saint-Florentin (1er).

Chevalier de la Légion d'honneur le 26 octobre 1814

Tombeau au Père Lachaise, 24ème division.