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FÉRON Louis Auguste

Né le 5 mai 1836 à Paris, décédé le 31 mars 1887 à Paris (8ème).

Fils de Louis Bélisaire Féron (Cambrai, Nord, 8 prairial an VI, 21/5/1798-27/5/1850 Paris), négociant, et d’Henriette Adèle Joséphine Pierret (Anvers, Belgique, 10/4/1811-2/2/1879 Paris 8ème), mariés le 30 mai 1832 à Dunkerque (Nord)

Petit-fils de Jean Jacques Féron (Beaurevoir, Aisne, 9/4/1778-ap.1832), marchand mulquinier (fabricant de fil), propriétaire, et de Pauline Dumont (Bouchain, Nord, 3/5/1777-20/1/1831 Dunkerque), mariés le 6 floréal an IV, 25/4/1796, à Bouchain. Petit-fils de François Nicolas Pierret (Anvers, Belgique ? -  av.1832 Moulins, Allier ?), et d’Adèle Isabelle Rose Joséphine Lecomte-Thomassin (Lomme, Nord, 8/7/1785-av. 1832 Anvers ?), mariés avant 1811.
Arrière-petit-fils de Louis François Féron (1733-ap. 1796 Beaurevoir ?), marchand de bois et laboureur à Beaurevoir, et d’Anne Vatin (?), couturière, mariés avant 1778. Arrière-petit-fils de Louis Dumont (? -av. 1796 Bouchain ?), marchand, et de Jeanne Thérèse Poncin (1744 ? -av. 1831 Bouchain ?), de Cambrai, mariés avant 1777. Arrière-petit-fils de Simon Pierret. Arrière-petit-fils d’André Charles Omer Lecomte-Thomassin (Saint-Omer, paroisse Saint-Sépulchre, 27/9/1752-9/10/1826 Saint-Omer), garde du corps de Monsieur, frère du roi, et de Marie Thérèse Françoise Xavière de Calf (Steenvorde, Nord, 6/1/1761-18/1/1790 Oudezeele, Nord), mariés le 21 décembre 1778 à Steenvorde ; remarié le 15 nivôse an IV, 6 janvier 1796 à Saint-Omer à Marie Julie Barbe Joos (1776-1859).
Descendant de Charles Antoine Lecomte-Thomassin (Saint-Omer, 26/11/1817-11/7/1790 Saint-Omer, paroisse Saint-Denis) échevin, trésorier receveur de Saint-Omer, échevin de Saint-Omer, et de Catherine Thérèse Van Pradelle (Hazebrouck 24/4/1722-4 ventôse an IX, 23/2/1801 Saint-Omer), mariés le 6/9/1751 à Hazebrouck (Nord).
Cousin d’Henri François Pierret, attaché à la Bibliothèque nationale.
Epouse le 3 octobre 1866 à Paris (8ème) Mathilde Larriu (Pau, Pyrénées-Atlantiques, 8/6/1839-7/2/1905 Paris 8ème). Le vicomte Duchâtel (1804-1884), ancien pair de France, conseiller d’Etat, commandeur de la Légion d’honneur, et Charles Renouard (1794-1878), ancien pair de France, conseiller à la Cour de cassation, Grand Officier de la Légion d’honneur, étaient témoins du mariage.  Fille de Bertrand Adolphe Larriu (Pau 16 nivôse an XII, 7/1/1804-ap. 1866 ?), percepteur des contributions directes, propriétaire, et de Marguerite Josépha dite Joséphine Bordenave (Streatham, comté de Surrey, Angleterre, 1/8/1814-2/11/1889 Amiens, Somme), mariés le 20 octobre 1836 à Pau.
Petite-fille de Jean François Xavier Larriu (Artiguelouve, Pyrénées-Atlantiques, 3/9/1772-31/12/1849 Pau), chef d’escadron, premier aide de camp du général de division Verdier, puis général de brigade en 1815, officier de la Légion d’honneur en 1813, chevalier de Saint-Louis en 1814, et de Claude Poupone Guiroye (Saint-Jean-Pied-de-Port, Pyrénées-Atlantiques, 1780-26/6/1837 Pau), mariés avant 1804. Petite-fille de Pierre Bordenave (Ossès, Pyrénées-Atlantiques, 2/2/1786-24/2/1862 Ossès), « gentilhomme anglais », propriétaire rentier, et d’Amélia Smith Finlay (Streatham 1791 ? -11/6/1853 Ossès), mariés avant 1814.
Arrière-petite-fille de Jean François Larriu et de Marie Anne Lasserre, mariés avant 1772. Arrière-petite-fille de Bertrand (de) Guiroye, procureur du roi de la châtellenie de Saint-Jean-Pied-de-Port, magistrat, et de Marie (de) Fargues, mariés avant 1780. Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Bordenave (? -av. 1827 ?), et de Josèphe Antoinette Tastet (Donostia 1744-16/3/1827 Ossès), mariés le 20 octobre 1761 à Donostia, San Sebastian (Espagne). Arrière-petite-fille de John Finlay (1755 ? -9/12/1831), esquire, homme de lettres, et de Margaret Scot, décédés à Chelsea (Angleterre).
Soeur d’Henri Jean Larriu (Beuste, Pyrénées-Atlantiques, 14/8/1843-14/10/1920 Paris), chef d’escadron de dragons, officier de la Légion d’honneur en 1898.

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Licencié en droit en 1857.

Reçu troisième au concours de 1861, auditeur de 2ème classe le 8 mai 1861, de 1ère classe le 16 novembre 1866, conseiller référendaire de 2ème classe le 15 octobre 1872. Membre de la commission chargée de la vérification des frais de service et de négociation du Trésor pour les exercices de 1875 à 1880, de la commission chargée de la révision du décret du 31 mai 1862, de la commission consultative de l’asile national du Vésinet. Décédé en fonctions.

Conseiller municipal du Vésinet (Yvelines) à la création de cette commune en 1875.

Membre de la société Ramond, pyrénéiste.

Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud : « (…) Ardent et passionné pour le travail, plein de sagacité et de persévérance dans ses recherches, de clarté et de méthode dans ses rapports, M. Féron était considéré depuis longtemps comme un des meilleurs référendaires. Il se plaisait particulièrement à soulever et à suivre une question nouvelle, où il donnait toujours la mesure de son intelligence éveillée et de sa connaissance approfondie des choses de la comptabilité. (…) »

Domiciles : 60, rue de Clichy (8ème), 18, boulevard Haussmann (8ème), 64, rue des Mathurins (8ème). Propriétaire du château de Claye.

Chevalier de la Légion d’honneur le 28 décembre 1885.