ESTRESSE DE LANZAC de LABORIE
André Marie Alphonse Joseph, comte d'
Né le 9 novembre 1898 à Paris (7ème), décédé le 5 janvier 1986 à Paris (7ème).
Fils de Marie Alexandre Stéphen Destresse de Lanzac (Paris 2/5/1867-1944 ?), administrateur de sociétés, et de Gabrielle Denise Edmée d'Adhémar (Sorgues, Vaucluse, 26/6/1873-26/5/1965 Amiens, Somme, acte transcrit le 22/8/1965 à Paris 7ème), mariés le 8 décembre 1897 en Avignon (Vaucluse).
Petit-fils d’Alphonse Marie Destresse de Lanzac de Laborie (Paris 12/4/1827-8/11/1898 Paris 7ème), substitut du procureur impérial près le tribunal civil à Versailles, puis conseiller à la Cour d’appel à Paris, et de Marie Emilie Perry-Laborie (Tarascon, Ariège, 3/6/1839-14/2/1921 Paris 7ème), mariés le 17 avril 1861 à Paris (7ème). Petit-fils du vicomte Denis Marie Olivier d’Adhémar (Montpellier, Hérault, 20/11/1849-29/3/1915 Marseille), chef d’escadron d’artillerie territoriale à l’état-major du gouverneur militaire de Marseille, officier de la Légion d’honneur en 1913, et de Joséphine Nelly Verdet (Avignon 20/10/1849-1935), mariés le 5 juin 1871 en Avignon.
Arrière-petit-fils de Mathurin Jean Joseph Destresse de Lanzac de Laborie (Paris 3/4/1786-13/4/1876 Paris 4ème), officier de la Garde nationale, conseiller à la Cour de cassation, chevalier de la Légion d’honneur en 1816, et de Marie Marguerite Maillefer (Reims 1er brumaire an VII, 22/10/1798-7/3/1869 Paris 4ème), mariés le 11 septembre 1820 à Reims. Arrière-petit-fils de Pierre Elizabeth Roger comte d’Adhémar (Montpellier 15/2/1821-28/8/1910 Aimargues, Gard), et d’Anna Lucie Denise de Chapel (Paris 28/3/1826-10/3/1861 Montpellier, Hérault), mariés le 12 juin 1846. Arrière-petit-fils d’Etienne Gabriel Verdet (Nyons, Drôme, 8/10/1825-7/12/1908 Avignon), négociant, président du tribunal de commerce d’Avignon, conseiller général de la Drôme, et d’Adélaïde Hortense Verdet (Avignon 8/5/1827-31/1/1881 Avignon), mariés le 9 septembre 1847 en Avignon. Arrière-petit-fils de Pierre Isidore Adrien Perry (Monpazier, Dordogne, 15 frimaire an XIII, 6/12/1804-av. 1861 ?), premier commis de l’enregistrement à Tulle, puis receveur de l’enregistrement et des domaines à Laon (Aisne) et de Marguerite Adèle de Lansade de Plagne (Magnac-Bourg, Haute-Vienne, 1815 ? 19/9/1867 Hautefort), mariés le 28 septembre 1835 à Lanouaille (Dordogne), fille adoptive de Léonard Marie Bondet-Laborie (Le Lonzac, Corrèze, 26 messidor an IX, 15/7/1801-29/11/1874 Paris), président de chambre à la Cour de cassation, Grand-Croix de la Légion d’honneur.
Cousin de Pierre d’Estresse de Lanzac de Laborie (Abbeville, Somme, 11/2/1896 -6/9/1916), sous-lieutenant d’infanterie, mort de maladie contractée à la guerre. Neveu de Marie Joseph Etienne Léon Destresse de Lanzac de Laborie (1863-1935), avocat, ancien secrétaire de la conférence du stage et historien, chevalier de la Légion d’honneur en 1929, et de Marie Joseph Léonard Jean d’Estresse de Lanzac de Laborie (Paris 16/7/1863 14/9/1914 Reims), lieutenant-colonel de spahis, chevalier de la Légion d’honneur en 1905, croix de guerre avec palmes, mort pour la France, marié en 1893 à Marguerite Chaudru de Raynal (Versailles 1870-1952), et de Léonard Boudet-Laborie. Famille ancienne du Bas-Limousin et du Quercy.
Lointaine parenté avec Gustave Mercier-Lacombe (1815-1874), conseiller maître, par les Lansade de Plagne.
Épouse le 2 juillet 1927 à Paris (6ème) Marguerite du Cauzé de Nazelle (Vincennes, Val-de-Marne, 22/6/1904-26/5/2003), fille du comte Gaston Charles Hérard René du Cauzé de Nazelle (Paris 23/11/1875-20/1/1948 Livet, Mayenne), officier, et de Caroline Jeanne Marie Sophie de Fréville de Lorme (Paris 29/3/1881-9/2/1952 Alençon, Orne), mariés le 14 mai 1903 à Guignicourt (Aisne).
Petite-fille de Charles Hérard du Cauzé, marquis de Nazelle (Paris 24/1/1828-11/8/1896 Guignicourt), capitaine de dragons, maire de Guignicourt, et d’Antoinette Emilie Le Leu d’Aubilly (Paris 29/4/1835-16/1/1913 Guignicourt), mariés le 24 mars 1859 à Paris. Petite-fille de Charles Marcel René de Fréville de Lorme (Paris 15/1/1851-13/2/1912 Paris), conseiller référendaire (voir notice), et d’Anne Marie Eugénie Mertzdorff (Vieux-Thann, Haut-Rhin, 15/4/1859-1936), mariés le 12 avril 1880 à Paris (5ème).
Arrière-petite-fille de Hérard du Cauzé, marquis de Nazelle (Châlons-en-Champagne, Marne, 24 floréal an IV, 13/5/1796-1/6/1880 Guignicourt), propriétaire, et de Caroline Louise Dupleix de Mézy (24/8/1806-17/7/1863 Guignicourt), mariés le 5 mars 1827 à Paris. Arrière-petite fille de Charles Ernest de Fréville de Lorme (Rouen, Seine-Maritime, 24/2/1811-18/11/1855 Paris), diplômé de l’Ecole des Chartes en 1819, auxiliaire de l’Institut, historien, et de Sophie Marie Villermé (Paris 9/2/1829-20/11/1915 Livet, Mayenne), mariés le 3 août 1848 à Paris (7ème ancien). Arrière-petite-fille d’Antoine Charles Henri Le Leu, baron d’Aubilly (Reims, Marne 7 vendémiaire an IV, 29/9/1795-9/3/1859 Paris), officier de hussards, conseiller général de la Marne, et d’Emilie Euphémie Peyrille de Lourmade de Lamourié (1805-9/3/1887 Paris 7ème), mariés le 9 mai 1829 à Paris (11ème ancien). Arrière-petite-fille de Pierre Charles Mertzdorff (Vieux-Thann, Haut-Rhin, 7/1818-2/3/1883 Vieux-Thann), industriel du textile à Vieux-Thann, maire de Vieux-Thann en 1865, et de Mathilde Caroline Duméril (Paris 2/4/1836-7/7/1862 Vieux-Thann), mariés le 14 juillet 1858 à Paris (2ème ancien).
Quatre enfants : Marie Jeanne Stéphanie Thérèse (Paris 26/11/1928- ?), entrée en religion ; Ysabeau Edmée Renée Marie (Paris 9/2/1931- ?), mariée à François-Philippe de Sainte-Marie d’Agneaux ; Xavier (Paris 6/9/1935-20/1/2003), directeur de sociétés, croix de la valeur militaire, officier de la Légion d’honneur, marié en 1969 à Isabelle Burin des Rosiers, et Arnaud.
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Mobilisé en 1916, croix de guerre, deux citations à l'ordre de la division et de l'armée.
Études au collège Stanislas, licencié ès-lettres en 1916, licencié en droit, diplômé de l'Ecole Libre des Sciences Politiques.
Sous-chef du cabinet du Garde des Sceaux Maurice Colrat le 27 mars 1924.
Reçu premier au concours de 1925, auditeur de 2ème classe le 1er février 1926, de 1ère classe le 19 juillet 1929. Chef adjoint du cabinet du ministre des Pensions Auguste Champetier de Ribes du 11 mars au 21 juin 1930, conseiller référendaire de 2ème classe le 23 juin 1933. Maître de conférences à l'Ecole Libre des Sciences Politiques de 1928 à 1943. Conseiller référendaire de 1ère classe le 31 juillet 1941, de classe exceptionnelle le 1er janvier 1949, conseiller maître le 13 janvier 1950. Membre de la commission chargée de réviser les créations et transformations d’emploi réalisées depuis le 16 juin 1940 au ministère de l’Agriculture le 26 février 1945. Rapporteur général de la commission de vérification des comptes des entreprises publiques, puis du comité des programmes et du rapport public. Président de l'association des magistrats de 1955 à 1959. Président de la Deuxième chambre le 17 juin 1959, puis de la commission de vérification des comptes des entreprises publiques. Inaugure le contrôle du secteur public bancaire par cette commission. Président du comité de contrôle financier du Fonds forestier national, de la commission de contrôle financier du cercle des armées, de la commission chargée d'arrêter les crédits nécessaires au fonctionnement des assemblées parlementaires, du conseil supérieur des transports depuis 1962. Chargé de l'intérim de la Première Présidence le 27 avril 1969, qu'il cumule avec ses autres charges. En l'espace de trois mois, il met au point et présente aux pouvoirs publics le rapport de la commission de vérification et le rapport public annuel. Premier Président le 27 août 1969, à compter du 27 avril, installé le 27 septembre 1969 en présence du Président de la République Georges Pompidou. Parvenu à la limite d’âge le 9 novembre 1969, admis à la retraite et honoraire le 8 janvier 1970.
Extrait de son éloge par le Procureur général Crépey : « (…) Qui connait M. de Lanzac ne peut manquer d’admirer son autorité naturelle, sa belle et claire intelligence servie par la culture, la finesse, la mobilité de son esprit qui lui permet au besoin de traiter à la fois plusieurs sujets. Sa parole est élégante, alerte, prompte à la répartie ; sa plume, de pur style classique, capable d’épouser toutes les nuances d’une pensée subtile. (…) Auditeur, il est vite remarqué par le Premier président Payelle, car les qualités brillantes que j’ai déjà évoquées se conjuguent avec l’étendue de ses connaissances professionnelles ; l’ingéniosité, l’ardeur au travail. (…) Après avoir dirigé pendant sept ans la deuxième chambre, il accepte de revenir à la commission de vérification des comptes des entreprises publiques, où il poursuit avec succès l’œuvre du président Lorain, et où il est appelé à inaugurer le contrôle, par cette commission, du secteur bancaire. (…). »
Domicile : 12, rue de Bourgogne (7ème).
Commandeur de la Légion d’honneur le 14 juillet 1958. Grand-officier de l’ordre national du Mérite le 13 mai 1969.