DOSSEUR François Alphonse
Né le 3 avril 1806 à Paris (10ème ancien), décédé le 3 novembre 1886 à Paris (6ème).
Fils de Jacques Henri Dosseur (Paris 5/5/1764-2/3/1833 Paris 10ème ancien), avocat, fondateur d’une banque, et de Rose Louise Cornu (Paris 12/9/1772-31/3/1857 Paris), mariés le 7 juin 1789 à Paris.
Petit-fils de Jacques Dosseur (Paris, paroisse Saint-Sulpice, 24/3/1723-3/1/1788 Paris), marchand chandelier à Paris, officier juré crieur, veuf de Marianne Guillotte (? -av. 1756 ?), et d’Hélène Bouillard (Versailles 11/7/1731-16/10/1814 Paris), mariés le 28 septembre 1756 à Sèvres (Hauts-de-Seine) autorisés le 27 septembre 1756 à Versailles, paroisse Notre-Dame (Yvelines). Petit-fils de Jean-François Cornu (1740 ? -16 fructidor an V, 2/9/1797 Paris), chandelier, et de Marie Anne Filz (1740 ? -16/2/1815 Paris), mariés avant 1772.
Arrière-petit-fils de Jacques Dosseur (1690 ? -8/8/1764 Paris), maître chandelier rue de la Tixanderie à Paris, et de Marie Geneviève Baudry (Précy-sur-Oise, Oise, 4/3/1693- ?), mariés le 17 février 1721 à Précy-sur-Oise. Arrière-petit-fils d’Henry François Bouillard (Versailles, paroisse Notre-Dame, 29/8/1705-20/1/1782 Versailles), officier du roi, fils d’autre Henry François Bouillard, garçon du guet des gardes du roi, et de Magdeleine Angélique Vermonnet (Versailles, paroisse Notre-Dame, 25/8/1705-14/8/1774 Versailles), mariés le 28 février 1729 à Versailles, paroisse Notre-Dame. Arrière-petit-fils de Louis Claude Filz (Nemours, Seine-et-Marne, 7/3/1717-1774 ?), marchand tanneur à Nemours, veuf de Marie Nicole Pauli, et de Marie Anne Rousseau (1717 ? -1792 ?), mariés vers 1740.
Apparenté par alliances avec les familles des magistrats Rousselle, Gavot, Boessé et Abraham-Dubois (voir notices).
Epouse le 11 janvier 1838 à Paris (2ème ancien) Marie Hélène Augustine Asselineau (Paris 1/11/1814-8/10/1883 Paris 6ème), fille d’Augustin Benoit Alexandre Asselineau (Saint-Benoît-sur-Loire, Loiret, 21/3/1775-ap. 1840 Paris), docteur en médecine, accoucheur, veuf de Marie Louise Félicité Jullien (? -21/3/1811 Paris 4ème ancien), et d’Aimée Sophie Jeanne Hélène Warnet (? -4/5/1854 Paris 2ème ancien), mariés le 28 mai 1811 à Paris (1er ancien).
Petite-fille d’Antoine Asselineau (Vitry-aux-Loges Loiret, 1721 ? -7/11/1784 Saint-Benoît-sur-Loire), maître chirurgien, et d’Elisabeth Villoing (Saint-Benoit-sur-Loire 1738-ap. 1784-av. 1811 ?), mariés le 18 novembre 1762 à Saint-Benoît-sur-Loire. Petite-fille d’Eustache François Warnet (27/7/1750-29/1/1803 Pondichéry, Indes françaises ?), lieutenant de vaisseau, et de Michelle Jeanne Hélène Boullenger (Paris 16/9/1756-21/12/1820 Paris), mariés le 11 janvier 1776 à Paris.
Arrière-petite-fille de Jean Asselineau (1692 ? -3/1/1733 Vitry-aux-Loges), aubergiste, et de Marie Deschamps (? -ap. 1762), mariés avant 1721. Arrière-petite-fille de Benoît Villoing (? -ap. 1762), tonnelier, et d’Elisabeth Petitpas (? -av. 1762), mariés avant 1738. Arrière-petite-fille de Jean David Boullenger (1723 ? -28 ventôse an IV, 18/3/1796 Paris), conseiller du roi, et de Jeanne Hélène Obled (? -26/11/1808 Paris 2ème ancien), mariés avant 1756.
Beau-frère de Charles François Alexandre Asselineau (1820-1874 Chatel-Guyon, Puy-de-Dôme), homme de lettres, ami de Charles Baudelaire, poète.
Père de Charlotte Hélène Noémi Dosseur (Paris 20/12/1838-ap. 1891 ?), mariée le 27 juillet 1864 à Paris (6ème) à Constant Alfred Hector Ledieu (Abbeville, Somme, 2/3/1830-15/4/1891 Toulon, Var), ancien élève de l’Ecole navale, enseigne de vaisseau, professeur puis examinateur d’hydrographie, correspondant de l’Académie des sciences, officier de la Légion d’honneur en 1878 ; de Marguerite Valérie Valentine (Marly-le-Roy, Yvelines, 30/7/1849- ?), mariée le 17 décembre 1873 à Paris (6ème) à Pierre Stéphane Chiniac de Labastide (Toulouse 20/9/1848-18/2/1918 Oran, Algérie), colonel du génie, commandeur de la Légion d’honneur en 1898.
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Aspirant à la Cour, conseiller référendaire de 2ème classe le 9 décembre 1841, membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1858, conseiller référendaire de 1ère classe le 4 avril 1864. Membre de la commission de vérification des frais de négociation et de service du Trésor public pour 1860. Honoraire le 10 avril 1876.
Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud en 1887 : « (…) La fortune n’avait point favorisé sa carrière, car malgré le travail le plus régulier et le plus méritoire, son avancement à la première classe avait beaucoup tardé. (…) Selon l’expression de M. de Royer, il fut toujours l’homme du devoir et du bon exemple. »
Membre et administrateur de la société des publications populaires. Trésorier de l’Oeuvre de Saint-Michel pour la publication et la diffusion des bons livres.
Domiciles : 37, rue de Verneuil, (7ème), 8, puis 6, rue Rameau, 43, rue du Four-Saint-Germain (rue du Four, 6ème), 36, rue du Cherche-Midi (6ème).
Chevalier de la Légion d’honneur le 12 août 1857.
Publications : Cinq années de comice dans l’Aube, Troyes 1862 ; L’enseignement agronomique dans la ferme, Troyes 1868 ; L’assurance-vie en tournée dans les fermes, Troyes 1878 ; Petits vers et sonnets, Troyes 1884 ; Les Grelots, Troyes, 1887 ; Edite la Revue agricole du département de l’Aube de 1862 à 1869.