DALLY Michel André Martin
Né le 8 novembre 1875 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), décédé le 26 janvier 1935 à Paris (6ème).
Fils d’Alexandre Eugène Félix Dally (Bruxelles 13/1/1833-30/12/1887 L’Etang-la-Ville, Yvelines), docteur en médecine, membre de la société médico-psychologique, président de la société d’anthropologie de Paris, professeur à l’école d’anthropologie, membre de la société philotechnique, chevalier de la Légion d’honneur en 1878, et d’Hélène Henriette Marie Minna Cauvain (Paris 8/3/1845-22/12/1911 Paris 8ème), mariés le 1er décembre 1866 à Paris (7ème).
Petit-fils de Nicolas Claude Dally (Sampigny, Meuse, 26 vendémiaire an IV, 18/10/1795-20/5/1863 L’Etang-la Ville), médecin, rescapé de la retraite de Russie, exilé en Belgique sous la Restauration, ethnologue, linguiste, promoteur de la gymnastique, auteur de divers ouvrages, et de Marthe Mélanie Masson (Pont-à-Mousson, Meurthe-et-Moselle, 24 brumaire an V, 14/11/1796-30/10/1837 Saint-Josse-Ten-Noode, Bruxelles ?), mariés avant 1825 ? Petit-fils d’Henri Alexis Narcisse Cauvain (Lille, Nord, 1/1/1818-13/10/1858 Paris 2ème ancien), avocat à la Cour, journaliste au « Constitutionnel », chevalier de la Légion d’honneur en 1851, et de Virginie Caroline Julie Hautrive (Lille, Nord, 22/12/1812-18/5/1891 L’Etang-la-Ville, Yvelines), sa cousine, mariés le 25 mai 1844 à Paris (5ème ancien).
Arrière-petit-fils de Jacques Dally (Void-Vacon, Meuse, 2/2/1766-14/10/1842 Vernon, Eure), employé dans les transports militaires, charron principal des équipages, prisonnier de guerre à Dantzig en 1814, chef des ouvriers d’Etat au parc de construction du train des équipages à Vernon en 1825, chevalier de la Légion d’honneur en 1831, et de Marie Reine Collot (Sampigny 1764-30/9/1841 Vernon), mariés le 12 décembre 1792 à Sampigny. Arrière-petit-fils de Claude Masson (Heuilley, Côte-d’Or, 18/11/1759-18/6/1815 Waterloo, Belgique), maréchal des logis de hussards, et de Jeanne Sauret (Pont-à-Mousson 5/8/1766-17/3/1844 Visé, province de Liège, Belgique), mariés le 17 juin 1793 à Pont-à-Mousson. Arrière-petit-fils de Stanislas Alexis Joseph Cauvain (Lille 27/1/1786-ap. 1844 ?), marchand de toiles, puis négociant bonnetier à Douai, et de Catherine Rose Gerin (Lille 29/3/1794-ap. 1844 ?), mariés le 31 mars 1814 à Lille. Arrière-petit-fils de Charles Philippe Auguste Hautrive (Lille 2/5/1788-3/4/1852 Paris 10ème ancien), négociant en bonneterie, puis filateur de coton à Douai en 1820, et de Julie Henriette Cauvain (Lille 6/6/1782-ap. 1844 ?), mariés le 4 novembre 1809 à Lille.
Neveu de Frédéric Jules Michel Aristide Dally (Visé, Belgique, 1829-4/4/1899), chef de bataillon d’infanterie, officier de la Légion d’honneur en 1880, et d’Henry Cauvain (Paris 1847-1899 Lausanne, Suisse), trésorier payeur général, payeur général aux armées, auteur de romans policiers et historiques, chevalier de la Légion d’honneur en 1891.
Frère de Jean Georges Henri Jacques Dally (Saint-Germain-en-Laye 20/9/1867-11/9/1911 L’Etang-la-Ville, Yvelines), capitaine d’infanterie, chevalier de la Légion d’honneur en 1906, marié à Thérèse Langeois, et de Philippe Dally (1870-1945), marié à Marie Blanche Royanne.
Epouse le 20 mars 1911 à Paris (17ème) Marie Simone Paule Mauricia d’Hertault de Beaufort (Paris 12/5/1884-6/11/1975 Paris 6ème), fille de Jean Alphonse Paul d’Hertault de Beaufort (Paris 16/9/1845-5/7/1935 Paris 16ème), colonel, officier de la Légion d’honneur en 1916, (veuf de Marie Coralie Aubin (1845-1882) mariés le 14 janvier 1873 à Paris), et de Marie Amélie Reynaud (Cherbourg, Manche, 12/1/1864-20/2/1887 Paris 8ème), mariés le 20 février 1883 à Paris (8ème).
Petite-fille de François Louis Charles Amédée d’Hertault de Beaufort (Béziers, Hérault, 20/4/1814-14/7/1889 Neuilly-sur-Seine), directeur de la presse au ministère des affaires étrangères, membre de la commission d’examen des ouvrages dramatiques sous le Second Empire, chevalier de la Légion d’honneur, et de Dorothée Hippolyte Elisabeth dite Elise Kayser (Paris 30/4/1810-22/1/1895 Paris 8ème), mariés le 19 avril 1845 à Paris. Petite-fille de Narcisse Edouard Reynaud (Saint-Lô, Manche, (archives détruites) 20/10/1822-2/12/1877 Cherbourg), sous-commissaire de la marine, puis inspecteur des services administratifs de la marine, chevalier de l’ordre de François 1er (Deux-Siciles), officier de la Légion d’honneur en 1875, et de Marie Eugénie Pauline Dutaillis (Brest, Finistère, 29/7/1838 -ap. 1877), mariés le 9 décembre 1857 à Chantilly (Oise).
Arrière-petite-fille de Pierre Jean Charles Gustave d’Hertault de Beaufort (Blauzac, Gard, 10/3/1789-13/3/1862 Béziers), rentier, et d’Hélène Thérèse de Trémouille-Sibadiers (Béziers 10 frimaire an III, 30/11/1794-13/8/1866 Béziers), mariés le 28 juin 1813 à Béziers. Arrière-petite-fille de Jacques Philippe Kayser (Thionville, Moselle, 24/2/1750-28/9/1825 Paris 5ème ancien) et de Charlotte Louise Humaird (Paris 8/7/1787-ap. 1825-av. 1845 ?), mariés le 27 juillet 1809 à Paris (10ème ancien). Arrière-petite-fille de Joseph Pierre André Reynaud (Rochefort, Charente-Maritime, 1786- 23/11/1832 Cherbourg), capitaine de frégate, chevalier de Saint-Louis, chevalier de la Légion d’honneur en 1824, et de Virginie Viellard (Saint-Lô 1795 ? -30/6/1852 Cherbourg), mariés avant 1822 (à Saint-Lô ?). Arrière-petite-fille d’Alphonse Pierre Dutaillis (Paris 20 fructidor an VII, 6 septembre 1799-12/11/1871 Saint-Nazaire, Loire-Atlantique), capitaine de frégate, officier de la Légion d’honneur, et de Louise Joséphine Desfossés (Brest 18/11/1808-3/10/1838 Brest centre), mariés le 25 juin 1833 à Brest Centre.
Père d’Hervé André Jean Marie Philippe (Paris 19/1/1912-13/9/2005 Paris), contrôleur d’Etat, marié à Marguerite Magne (Orléans, Loiret, 20/9/1910-1/11/2001 Paris), et de Gérard (1920- ?), secrétaire général de l’office national industriel de l’azote, marié à Michelle Fayet.
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Ancien élève de l’Ecole normale supérieure, condisciple de Charles Péguy. Licencié ès-lettres.
Rédacteur stagiaire à l'administration des Monnaies et des Médailles le 1er avril 1899. Détaché au service de la Trésorerie et des postes aux armées en Chine de 1900 à 1903, puis au Maroc de 1907 à 1909. Sous-chef de bureau en 1911. Mobilisé de 1914 à 1917 comme payeur particulier puis principal aux armées, adjoint au Payeur général, directeur central. Chef de bureau en 1917, sous-directeur le 13 octobre 1920, contrôleur général le 1er août 1925, directeur des Monnaies et Médailles le 1er avril 1927, où il organise de nombreuses expositions.
Conseiller maître le 7 mai 1934, décédé en fonctions.
Libre penseur, ami et collaborateur de Charles Péguy et de Louis Delluc ; membre de la Société française de psychologie. Sous le pseudonyme de Lionel Landry, collaborateur de la Revue des Deux Mondes et de plusieurs journaux. Auteur de nombreux articles dans la presse spécialisée du cinéma (Cinéa, Cinémagazine).
Extrait de son éloge par le Procureur général Labeyrie : « (…) Six mois après son installation, il succombait à une embolie. (…) Pendant les quelques mois qu’il a passé à la Cour, nous avons pu apprécier la vivacité de son intelligence, le charme de son esprit fin et cultivé, l’agrément de sa parole. L’intérêt qu’il prenait à nos travaux et l’expérience qu’il avait acquise dans ses précédentes fonctions, l’âge auquel il avait accédé à la maîtrise nous donnait le droit d’espérer que pendant longtemps la juridiction pourrait bénéficier de sa précieuse collaboration (…) ».
Extrait de la notice nécrologique de la Revue des Deux Mondes (4/2/1935) : « (…) M. Dally avait été directeur de la Monnaie pendant sept ans, de 1927 à 1934. Epris de l’art, de l’histoire de l’esthétique, de la vie des idées –ainsi que de leur application – il avait fondé un petit bulletin périodique destiné à créer un lien commun entre tous les amis de la médaille. Fort actif, M. Dally a d’ailleurs beaucoup contribué personnellement au cours des dernières années à la renaissance de la numismatique, saisissant chaque occasion – fêtes nationales, commémorations, deuils, manifestations internationales, lancement de navires, prouesses sportives – pour éterniser dans le bronze l’évènement ou l’homme qui lui en parassait digne. Le commerce contrôlé de la médaille, qu’il estimait particulièrement compatible avec la vie moderne, attirait ainsi quai de Conti érudits et amateurs. M. Dally organisa ainsi plusieurs expositions qui eurent un vif succès. L’ancien directeur de la Monnaie contribua, sous le pseudonyme de Lionel Landry, à la Revue des Deux Mondes. Son information et sa curiosité égalaient, en profondeur et en vivacité, sa culture. Il était d’ailleurs poète, philosophe, et même, à ses heures, auteur dramatique et critique cinématographique. Une de ses pièces, « Agir », fut jouée à l’Odéon ; une autre (Le Tentateur), écrite en collaboration avec Henri Clerc, fut jouée au Vieux-Colombier. Le goût du voyageur ajoutait à son esprit ampleur et maturité. (…) »
Domicile : 73, rue de Rennes (6ème).
Tombeau à l’Etang-la-Ville.
Officier d'Académie le 10 mars 1911, Chevalier du Mérite agricole le 17 juillet 1911, Officier de la Légion d'honneur le 19 juillet 1922, médaille commémorative de Chine le 30 novembre 1902, du Maroc (agrafe : Oujda, Casablanca) le 16 décembre 1909. Commandeur du Faucon d'Islande le 4 novembre 1931, Grand-officier du Nicham Iftikar.
Publications : nombreuses collaborations au Mercure de France, La Revue musicale, les Cahiers de la Quinzaine, et revues de cinéma et de psychologie.