CORNEILLE Pierre Rémy
Né le 28 décembre 1823 à Rouen (Seine-Maritime), décédé le 19 novembre 1896 à Paris (9ème).
Fils de Pierre Alexis Corneille (Carpentras, Vaucluse, 24/1/1792-16/3/1868 Paris 1er), ancien élève de l’Ecole normale supérieure en 1813, agrégé, maître d’études au Collège Henri IV, professeur d’histoire à Rouen, inspecteur d’académie de la Seine-Inférieure, député bonapartiste de la Seine-Inférieure au Corps Législatif du 13 décembre 1852 à 1868, officier de la Légion d’honneur en 1866, et de Clarisse Adèle Taillefesse, dite Rémy-Taillefesse, (Rouen 19/12/1800-18/4/1875 Maucomble, Seine-Maritime), mariés le 21 juin 1821 à Rouen.
Petit-fils de Louis Ambroise Corneille (Mormoiron, Vaucluse, 9/12/1756-27/1/1841 Aigues-Mortes, Gard), receveur des contributions à Saint-Gilles (Gard) et de Catherine Rose Fabre (Carpentras, 15/2/1765-1/1/1820 Saint-Gilles), mariés le 11 janvier 1786 à Carpentras (acte en latin). Petit-fils de Nicolas Rémy Taillefesse (Sommery-en-Bray, Seine-Maritime, 9/2/1752-3/8/1827 Maucomble), pharmacien, apothicaire de l’hospice général de Rouen en 1782, adjoint au maire de Rouen en 1812, et d’Anne Françoise Thiesselin (Rouen, paroisse Saint-Vincent, 4/3/1763-5/3/1832 Rouen), mariés le 14 juin 1785 à Rouen, paroisse Saint-Lô.
Arrière-petit-fils de Claude Etienne Corneille (15/4/1727-13/7/1784 Carpentras), cultivateur, puis sergent papal, et de Marie Rose Béranger (Carpentras 23/6/1740-17/4/1813 Carpentras), mariés le 25 février 1756 à Mazan (Vaucluse). Arrière-petit-fils de Joseph Fabre (-ap. 1786 ?) et de Magdeleine Comtat (Carpentras 1726-27/11/1806 Carpentras), mariés le 7 février 1763 à Carpentras. Arrière-petit-fils de Rémy Taillefesse (Neufchâtel-en-Bray, Seine-Maritime, 7/5/1714-ap. 1765-av. 1780 ?), bourgeois de Rouen, et de Françoise Banse (Roncherole ? –ap. 1785 ?), mariés le 27 avril 1751 à Sommery-en-Bray. Arrière-petit-fils de Philippe Thiesselin (? –av. 1823 Rouen) et de Marie Françoise L’Huillier (? –ap. 1787 ?), mariés avant 1763.
Descendant direct de Pierre Corneille (1606-1684), dramaturge, et indirect de son frère Thomas Corneille (1625-1709), tous deux de l’Académie française.
Frère d’Auguste Pierre (1831- ?), négociant et membre de la chambre de commerce de Fécamp.
Epouse le 6 février 1849 à Rouen Céline Aglaé Moinet (Rouen 18/5/1830-8/7/1911 Evreux, Eure), fille d’Adrien Moinet (Bézancourt, Seine-Maritime, 18 germinal an X, 7/4/1798-12/9/1852 Rouen), notaire royal à Rouen, et de Louise Aglaé Petit (Rouen 7 thermidor an XII, 26/7/1804-ap. 1865 ?), mariés le 28 juillet 1824 à Rouen.
Petite-fille d’Augustin Moinet (Brémontier-Merval, Seine-Maritime, 13/5/1770-14/6/1839 Bézancourt), propriétaire cultivateur, et de Marie Jeanne Adrienne Leradde (La Feuillie, Seine-Maritime, 1776-5/12/1839 Bézancourt), mariés le 2 germinal en V, 20 mars 1797, à Merval. Petite-fille d’Antoine Louis Petit (? -ap. 1824 ?), notaire royal à Rouen, et de Françoise Henriette Renault (1783 ? -ap. 1824 ?), mariés avant 1802.
Arrière-petite-fille de Jacques Moinet (1732- ap. 1795-av. 1824 ?) et de Marie Catherine Ancelin (La Ferté, Seine-Maritime, 7/6/1735-25/1/1824 Brémontier-Merval), mariés avant 1762. Arrière-petite-fille d’Adrien Le Radde (1745 ? -19/3/1819 Bézancourt) et de Marie Jeanne Fournier (1755-ap. 1795 ?), mariés avant 1776.
Père au moins d’une fille, Adrienne Celina (Rouen 8/11/1850-3/7/1920 Evreux, Eure), mariée le 24 avril 1876 à Paris (9ème) à Henry Fauchet (Rouen 28/3/1842-14/12/1927 Evreux), administrateur délégué de la papeterie Navarre à Evreux, conseiller général de l’Eure.
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Licencié en droit.
Clerc de notaire à Paris puis à Rouen. Conseiller de préfecture en Ariège en juillet 1853, secrétaire général de cette préfecture, secrétaire général de l’Oise en octobre 1854, conseiller de préfecture en mai 1864, démissionne le 20 avril 1868. Suppléant du juge de paix et conseiller d’arrondissement. Député de la Seine‑Inférieure, succédant à son père le 2 mai 1868, réélu en 1869. Membre de la majorité, siège au centre droit, intervient fréquemment en 1870, abandonne la vie politique après le 4 septembre 1870.
Conseiller référendaire de 2ème classe en 1872, greffier en chef en 1887. Honoraire le 4 avril 1894.
Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud : « (…) Conseiller référendaire depuis 1872, M. Corneille s’était distingué par un labeur opiniâtre, par un jugement droit et une notion approfondie de la législation fiscale. En 1887, il accepta l’offre de M. le Premier président Bethmont de prendre la direction des services du greffe. Dans cette nouvelle situation, M. Corneille a certainement réalisé toutes nos espérances. Ferme et énergique sans raideur, donnant à son personnel l’exemple de l’assiduité et de la discipline, il a su maintenir dans les services de plus en plus chargés, malgré l’insuffisance notoire de notre installation, l’exactitude, le bon ordre et la bonne tenue indispensables au fonctionnement régulier de notre institution. Il était impossible d’être plus affable dans les rapports avec ses anciens collègues, plus obligeant, plus désireux de donner satisfaction aux désirs de chacun. (…) »
Domicile : 13, rue de Navarin (9ème).
Chevalier de la Légion d’honneur le 31 mai 1868. Souscripteur pour la reconstruction du palais de la Légion d’honneur en 1871.