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CHILLAZ Gaétan Louis Joseph,
baron de

Né le 25 septembre 1877 à Plainpalais (canton de Genève, Suisse), décédé le 16 novembre 1932 à Palaiseau (Essonne).  

Fils de Louis Marie-Joseph de Machard de Chillaz de Thoyre (La Roche-sur-Foron, Haute-Savoie, 9/4/1829-9/3/1916 Annecy, Haute-Savoie), capitaine adjudant major aux zouaves pontificaux, chevalier de l’ordre de Pie IX, médaille de Castelfidardo, rentier, et de Caroline Delphine Emilie Georgine Jeanne Marie de Ville de Ferrières (Chambéry, Savoie, 3/10/1836-13/1/1909 Genève), mariés le 3 juin 1862 à Thonon (Haute-Savoie).

Petit-fils de François Bernard de Machard de Chillaz (Fillinges, Haute-Savoie, 6/7/1765 ? -26/5/1852 La Roche-sur-Foron), capitaine adjudant major dans les armées sardes, veuf de Clémence Péronne Foncet (? -1827 Genève, mariés en 1813) et de Joséphine Marie Césarine de Thoyre (4/1/1806-19/3/1866 La Roche-sur Foron), mariés le 10 juin 1828 à la Roche-sur-Foron. Petit-fils de Charles Louis de Ville de Ferrières (Annecy, Haute-Savoie, 23/5/1791-9/7/1861 Thonon), engagé volontaire dans les armées impériales, blessé à la bataille de la Moscowa, prisonnier lors de la retraite de Russie, capitaine d’infanterie dans la Garde royale, chevalier de Saint-Louis et de l’ordre de Charles III d’Espagne, chevalier de la Légion d’honneur en 1821, et de Laure Marie Jéronime de Viry (Douglas, Ile de Man, Grande Bretagne, 10/10/1802-14/5/1883 Sens, Yonne), mariés en 1831 (remariée en 1863 à Patrice Marie Jacques de Feu de Lignère (1802-14/5/1870 Sens).

Arrière-petit-fils de Gaspard Philibert de Machard de Chillaz (Fillinges, Haute-Savoie, 22/8/1728-5/5/1773 Fillinges), major dans l’armée de Sardaigne, et de Reine de Merlinge de Loys (Evian, Haute-Savoie, 6/11/1731-17/9/1781 Fillinges), mariés le 4 novembre 1760 à Evian. Arrière-petit-fils de Jean François, baron de Thoyre (Annecy 1758 ? –23/5/1810), cornette aux dragons de la reine en 1778, veuf de Marie Françoise Gabrielle de Mongenis 1770 ? –av. 1806 ?), et d’Andréanne de Livet de Monthoux (Ballaison, Haute-Savoie, 14/10/1777-21/6/1828 La Roche-sur-Foron), mariés avant 1806. Arrière-petit-fils de Jean François Hippolyte de Ville (? -av. 1844 ?), président du sénat de Savoie, et de Jeanne de Seyssel (Annecy 1767 ? -8/5/1844 Chambéry), mariés le 4 juin 1789 à Annecy. Arrière-petit-fils de François Joseph Marie Henry, comte de Viry (Londres 27/6/1766-15/1/1820 Tours, Indre-et-Loire) et d’Augusta Montagu (Londres 1769-13/2/1849 Chambéry, Savoie), mariés à Londres avant 1802, fille légitimée de John Montagu, Earl of Sandwich (1718-1792), Lord of the Admiralty, et de Martha Ray, cantatrice, sa maîtresse.

Frère de Jules Laurent Marie de Chillaz (La Roche, Haute-Savoie, 1/12/1865-22/9/1914 Bernicourt, Meurthe-et-Moselle) chef d’escadron d’artillerie à Tarbes, mort pour la France, chevalier de la Légion d’honneur en 1910, marié le 4 mai 1901 à Lyon 2ème (Rhône) Jeanne Marie Madeleine Beaune (Lyon 1878-1959), fille de François Bénigne Henri Beaune (Dijon, Côte-d’Or, 14/8/1833-1906), procureur général près la Cour d’Alger, chevalier de la Légion d’honneur en 1874, et d’Eugénie Darbois (1843-1917) ; et d’Henri César Edouard de Chillaz (1863-1939), père de François Henri Louis Marie de Chillaz (1905-1988), président de chambre (voir notice).

Famille devenue française lors du rattachement de la Savoie à la France en 1860.

Epouse le 9 avril 1910 à Paris (8ème) Madeleine Pauline Julie Lamy (Paris 20/3/1885-23/3/1960 Palaiseau, Essonne), fille d’Albert Charles Lamy (Paris 10/5/1853-1941) et de Marie Pauline Jenny Marié (Sceaux, Hauts-de Seine, 14/7/1858-30/11/1937 Paris 8ème), mariés le 1er mars 1880 à Paris (6ème).

Petite-fille de Félix Emile Lamy (Paris 21/12/1822-14/12/1899 Paris 9ème), avocat, et de Julie Thérèse Adèle Dubail (Paris 3/9/1828-ap. 1899 ?), mariés le 4 avril 1850 à Paris (10ème ancien). Petite-fille de Pierre Ernest Marié (Paris 24/5/1817-25/8/1882), polytechnicien (1839), ancien élève de l’Ecole des Mines de Paris (1843), ingénieur en chef du matériel et de la traction à la compagnie des chemins de fer du PLM, officier de la Légion d’honneur en 1878, et d’Antoinette Léontine Silvestre de Chanteloup (Paris 16/6/1828-25/1/1904 Paris 7ème), mariés le 22 septembre 1851 à Paris (10ème ancien).

Arrière-petite-fille d’Adrien François Lamy (Montmartre, Paris, 24/6/1782-1/9/1842 Paris 10ème ancien), notaire impérial à Paris (étude LXXXII), puis juge au tribunal de première instance de Paris, et de Caroline Sophie Hubert (Paris 22/11/1793-1835 Paris), mariés le 12 novembre 1812 à Paris (5ème ancien). Arrière-petite-fille de Guillaume Tell Dubail (23 fructidor an II, 9/9/1794-28/1/1858 Paris 5ème ancien), droguiste, et de Marie Louise Julie Laperche (1800 ? –ap. 1858 ?), mariés le 7 janvier 1822 à Paris, paroisse Saint-Laurent. Arrière-petite-fille de Pierre Jean Baptiste Marié (Lagny, Seine-et-Marne, 30 pluviôse an II, 18/2/1794-12/9/1857 Olivet, Mayenne), menuisier, puis directeur d’une scierie à Montataire (Oise), puis maître de forges à Imphy (Nièvre) et à Port-Briais (Port-Brillet, Mayenne), maire d’Olivet, et de Marie Eugénie Nicaud (? –ap. 1857 ?), fille d’un maître maçon, mariés en 1814 à Paris. Arrière-petite-fille d’Augustin Christophe Jacob Silvestre de Chanteloup (Paris 15/10/1790-21/12/1871 Paris 7ème), conseiller à la Cour de Cassation, officier de la Légion d’honneur en 1845, et d’Etiennette Pauline Honorine Piault (Paris 2 thermidor an VIII, 27/8/1800-29/2/1872 Paris 7ème), mariés le 9 avril 1823 à Paris.

Beau-frère de Jean Emile Lamy (1887-1978), conseiller maître (voir notice), cousin par alliance d’Albert Marié.

Père d’Emmanuel Louis Paul Marie (Paris 30/1/1911-29/11/1981 Limoges), officier, puis inspecteur de banque, marié le 28 décembre 1946 à Paris (7ème) à Michelle Marie Isabelle Tournois (Paris 12/4/1927- ?) ; de Pierre Albert Joseph Marie (Paris 9/1/1913-12/1/1977 Casablanca, Maroc), officier ; et de Philippe Albert Jules Marie de Chillaz (3/4/1917-10/7/2000), général de brigade, marié.

Oncle de François de Chillaz (1905-1988), conseiller maître (voir notice), Cousin d’Albert Marié (1886-1959), conseiller maître (voir notice).

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Licencié en droit.

Reçu troisième au concours de 1904, auditeur de 2ème classe le 22 février 1905, auditeur-rapporteur de 1ère classe le 22 mai 1909. Conseiller référendaire de 2ème classe le 12 juillet 1912. Mobilisé du 20 avril 1915 au 13 octobre 1919 comme commis de trésorerie à la Trésorerie et Postes aux Armées, conseiller référendaire de 1ère classe en 1927, membre du comité du rapport public, membre de la commission supérieure des bénéfices de guerre. Décédé en fonctions.

Extrait de son éloge par le Premier président Payelle : « (…) Il aimait son métier ; il le pratiquait avec cet entrain dans la recherche et cette alacrité dans la découverte par quoi nos tâches, si ardues qu’elles soient, deviennent captivantes. (…) Bien qu’il eût déjà démontré son aptitude à tous les travaux de vérification, - récemment encore il en donnait la preuve avec plusieurs rapports sur le comptes du Caissier-payeur central- ses préférences allaient aux comptabilités départementales et communales. (…) Il s’était largement employé d’autre part à la vérification des comptes de guerre des communes envahies, et là encore, il s’était formé un sérieux bagage d’expérience. Aussi était-il fréquemment consulté comme un spécialiste en ces matières. Persuadé de l’importance d’un contrôle qui doit tendre aussi bien à réprimer les fautes constatées qu’à en prévenir de nouvelles, il défendait ses propositions avec chaleur, voire avec insistance, une insistance qui savait n’être en rien déplaisante, outre qu’elle restait toujours déférente et courtoise, elle venait à n’en pas douter d’une conviction raisonnée et de la seule préoccupation de l’intérêt public. (…) »

Extrait de son éloge par le Procureur général Labeyrie : « (…) La conscience qu’il apportait à l’étude des questions qui lui étaient confiées, son souci de réunir dans ses rapports une documentation complète, l’avaient conduit à participer aux travaux les plus importants auxquels peuvent être appelés nos magistrats (…) Son ardeur au travail, la pénétration de son esprit, lui avaient valu l’estime générale  et il s’attirait la sympathie de tous par la droiture de son caractère, son franc-parler et sa nature gaie et généreuse. (…). »

Domiciles : 6, rue du Vieux-Colombier (6ème), 17, avenue du Président Wilson (16ème).

Chevalier de la Légion d’honneur