CHEVALIER Léon Charles
Né le 8 avril 1826 à Paris, décédé le 13 mai 1914 à Paris (1er).
Fils de Pierre Auguste Chevalier (Paris 1er nivôse an VI, 21/12/1797-12/5/1882 Paris 1er), négociant, président du tribunal de commerce de Paris, conseiller municipal, administrateur de la compagnie d’assurances L’Urbaine, chevalier de la Légion d’honneur en 1846, et de Louise Pétronille Leemans (Malines, Mechelen, province d’Anvers, Belgique, 1er vendémiaire an X, 23/9/1801-17/3/1872 Paris 1er), mariés le 24 avril 1823 à Paris (7ème ancien).
Petit-fils de Julien Augustin Chevalier (Arpajon, Essonne, 16/11/1769-17/10/1846 Maisons-Alfort, Val-de-Marne), négociant, cofondateur de la compagnie d’assurances maritimes contre les risques de la guerre en 1818, cofondateur de la chambre d’assurances maritimes en 1837, et de Marguerite Denise Deriquehem (1774- 13/1/1812 Paris), mariés le 17 mai 1792 à Paris. Petit-fils de Charles Joseph Leemans (? -11/9/1854 Sempst, Belgique), négociant à Malines (Belgique), puis à Paris, également cofondateur de la compagnie d’assurances maritimes contre les risques de guerre en 1818, et de Pétronille Marie Constance Morissens (Malines 13/5/1773–ap. 1823 ?), mariés avant 1801 à Malines ou Paris.
Arrière-petit-fils de François Chevalier (La Norville, Essonne, 29/6/1725-13/5/1801 Arpajon), cabaretier, et de Louise Scholastique Mancest (Arpajon 2/8/1726-23/3/1816 Arpajon), mariés le 23 juin 1758 à Arpajon. Arrière-petit-fils de Pierre Deriquehem (Lavacquerie, Oise 19/7/1732 ? -1801 Paris?), maître rôtisseur, et d’Elisabeth Monique Cazalis (1737 ? -1819 Paris ?), mariés le 3 mai 1759 à Paris.
Epouse le 27 avril 1850 à Paris (10ème ancien) sa cousine Elizabeth Amélie Noblet (Paris 26/1/1831-7/2/1891 Paris 1er), fille de Philippe Nicolas Noblet (Paris 6 messidor an IV, 24/6/1796-19/2/1875 Paris 6ème), négociant, cofondateur de la chambre d’assurances maritimes en 1837, propriétaire, et d’Elisabeth Tholise Chevalier (Paris 28 brumaire an XI, 21/11/1802-10/3/1868 Paris 6ème), mariés avant 1831.
Petite-fille de Simon Nicolas Noblet (Paris 10/1/1773-13/10/1852 Paris 1er), marchand épicier, et de Marie Rosalie Chéreau (Paris 27/3/1771-13/5/1840 Paris 12ème ancien), mariés le 28 fructidor an III, 14 septembre 1795 à Paris. Petite-fille de Julien Augustin Chevalier (1769-17/10/1846 Maisons-Alfort), négociant, et de Marguerite Denise Deriquéhem (1774- 13/1/1812 Paris), mariés en 1792 (voir ci-dessus).
Arrière-petite-fille de Nicolas Noblet (? -31/1/1780 Paris), maitre carrier, et de Marie Catherine Couturier, mariés le 5 mars 1767 à Paris. Arrière-petite-fille de Philippe Chéreau (Iliers-en-Beauce ? -13/1/1778 Paris), marchand épicier, et de Marguerite Rafard (1743-20/1/1810), mariés le 20 février 1762 à Paris. Arrière-petite-fille de François Chevalier (La Norville, Essonne, 29/6/1725-13/5/1801 Arpajon), cabaretier, et de Louise Scholastique Mancest (Arpajon 2/8/1726-23/3/1816 Arpajon), mariés le 23 juin 1758 à Arpajon. Arrière-petite-fille de Pierre Deriquehem (Lavacquerie, Oise 19/7/1732 ? -1801 Paris?), maître rôtisseur, et d’Elisabeth Monique Cazalis (1737 ? -1819 Paris ?), mariés le 3 mai 1759 à Paris.
Père d’Augustin Raymond Chevalier (Paris 18/4/1866-23/8/1918 Soisy-sous-Etiolles, Essonne), avocat, propriétaire, maire de Soisy-sous-Etiolles, marié le 20 octobre 1891 à Paris (8ème) à Marie Elisabeth Hortense Grimprel (Paris 23/2/1873- ?), fille de Victor Grimprel (1823-1911), conseiller maître (voir notice).
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Études au Collège Bourbon (aujourd’hui Lycée Condorcet), docteur en droit en 1850.
Candidat à l’auditorat au Conseil d’Etat en 1849. Aspirant le 11 avril 1853, reçu treizième au premier concours en 1857, auditeur le 3 avril 1857, de 1ère classe le 14 décembre 1859, auditeur-rapporteur le 13 avril 1861, conseiller référendaire de 2ème classe le 26 mars 1862, de 1ère classe le 7 janvier 1874. Membre de la commission de révision de la législation relative au service de santé militaire dans les hôpitaux civils en 1873. Membre adjoint de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1882, membre pour les exercices 1876, 1877, 1886 et 1887. Artisan de la reconstitution des éléments de la jurisprudence de la Cour détruits par l’incendie du Palais d’Orsay. Conseiller maître le 28 novembre 1885, honoraire le 9 avril 1901.
Membre de l’Union Artistique.
Extrait de son éloge par le Procureur général Liotard-Vogt en 1901 : « (…) M. Chevalier a montré dans toutes les situations une énergie laborieuse et une sûreté de jugement qui lui ont fait confier par les chefs successifs de la Cour les travaux les plus délicats. Lorsqu’au lendemain de nos désastres il a fallu reconstituer les éléments de la jurisprudence de la Cour anéantis par l’incendie du palais d’Orsay et restaurer vos méthodes, M. Chevalier a été l’un des artisans les plus actifs et les plus utiles de cette reconstitution difficile. (…) Comme conseiller référendaire, M. Chevalier a été chargé des rapports les plus importants, particulièrement en matière contentieuse. Les arrêts qu’il a préparés sont des modèles de sagacité et de correction (…). »
Extrait de son éloge par le Procureur général Payelle en 1914 : « (…) Il n’est pour ainsi dire pas d’acte de votre compétence auquel n’ait pas participé M. Chevalier. Il n’est pas de commission de quelque envergure où sa présence ne se soit imposée. Ses rapports sont restés des modèles ; et, pour n’en citer qu’un, celui qu’il rédigea sur la question des marchés à terme pour les valeurs mobilières constitue un document précieux que les économistes consultent encore avec intérêt. (…) Nommé conseiller maître en 1885, M. Chevalier a continué à représenter tout ce que l’auditorat peut promettre, tout ce que le recrutement qu’il assure à la Cour peut réaliser lorsqu’à l’exemple de M. Chevalier, l’ancien auditeur se montre jaloux de ses rapprocher chaque jour davantage du type du magistrat accompli. (….) »
Domiciles : 73, rue du Maréchal Foch à Taverny (Seine-et-Oise), 216, rue de Rivoli (1er), propriétaire du château de Gerville à Soisy-sous-Etiolles (Seine-et-Oise)
Officier de la Légion d’honneur le 4 janvier 1895.
Publications : Les revenus publics en 1790 et en 1848, Epreuve écrite pour le concours de l’auditorat (du Conseil d’Etat) ouvert le 25 juin 1849, Paris 1849 ; Observations sur les marchés à terme présentées à la commission chargée d’examiner la question des marchés à terme et celle des inscriptions de rentes mixtes, Paris, 1867.