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CHARMEIL Pierre Edouard

Né le 9 mai 1898 à Lille (Nord), décédé le 29 mars 1985 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).  

Fils de Paul Jérôme Joseph Marie Charmeil (Colmar, Haut-Rhin, 17/3/1861-1932 Lille), professeur et doyen à la faculté de médecine de Lille, chevalier de la Légion d’honneur en 1920, et de Sara Ernestine Marthe Dareste de la Chavanne (Paris 16/7/1865-1944 Sèvres, Hauts-de-Seine), mariés le 12 novembre 1889 à Paris (6ème).

Petit-fils de Pierre Joseph Achille Charmeil (Bourges, Cher, 2/3/1828-21/9/1891 Lyon ?), contrôleur des contributions directes, puis directeur des contributions directes à Lyon, inspecteur des contributions directes, chevalier de la Légion d’honneur en 1884, et de Marie Hermeline Félicité de Bailliencourt dit Courcol (Béthune, Pas-de-Calais, 20/2/1835-1902 ?), mariés le 23 septembre 1852 à Béthune. Petit-fils de Gabriel Marie Camille Dareste de la Chavanne (Paris 23/11/1822-10/1/1899 Paris 6ème), professeur à la faculté des sciences de Lille, directeur du laboratoire de tératologie à l’Ecole pratique des hautes études, chevalier de la Légion d’honneur en 1895, et de Marie Maugas (Paris 1829-22/6/1897 Paris 6ème), mariés le 1er juin 1854 à Paris (2ème ancien).

Arrière-petit-fils d’Alphonse Joseph Charmeil (Cosne-sur-Loire, Nièvre, 23 prairial an XII, 12/6/1804-29/11/1896 Bourges), libraire à Bourges (Cher), peintre, professeur de dessin au collège royal de Bourges, créateur et conservateur du musée et de la bibliothèque de Bourges, et de Rose Elisabeth Thombrau (Charenton-sur-Cher 22 pluviôse an XIII, 11/2/1805-11/10/1866 Bourges), mariés le 9 mai 1827 à Charenton-sur-Cher. Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Rodolphe Dareste de la Chavanne (Lyon 28/8/1789-27/3/1879 Paris 6ème), chef de bureau aux contributions indirectes, et de Françoise Claire Mabile Dareste (12/6/1799-26/3/1853 Paris), mariés le 20 janvier 1820 à Paris (7ème ancien). Arrière-petit-fils d’Alexandre Gillon Ferdinand de Bailliencourt dit Courcol (Béthune 25/1/1789-8/3/1865 Béthune), notaire royal à Béthune et d’Hermeline Aimée Félicité Bailliencourt dit Courcol (Béthune 29/9/1803-17/1/1870 Béthune), mariés le 8 avril 1833 à Béthune. Arrière-petit-fils de Charles Casimir Maugas (Oysonville, Eure-et-Loir 21/10/1789-23/2/1849 Paris 10ème ancien), raffineur de sucre, courtier de commerce, et de Rosalie Aglaé Archdeacon (Dunkerque, Nord, 25/1/1789-21/9/1869 Paris 6ème), mariés le 6 décembre 1823 à Paris (veuf en premières noces d’Adélaïde Billaudel (1802-1822).

Neveu de Gaston Cougny (Bourges 1857-1908 Bourges), avocat à la Cour de Bourges, co-auteur avec Adolphe Robert d’un dictionnaire des parlementaires français, fils d’Elisa Charmeil, petit-fils d’Alphonse Joseph Charmeil. Neveu de Pierre Rodolphe Dareste de la Chavanne (1851- ?), avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, chevalier de la Légion d’honneur en 1937. Petit-neveu d’Antoine Cléophas Dareste de la Chavanne (Paris 25/10/1820-6/8/1882), recteur de l’académie de Nancy puis de Lyon, officier de la Légion d’honneur en 1876, et de Cléophas Madeleine Rodolphe Dareste de la Chavanne (1824-1911), archiviste-paléographe (1846), président de la société de l’Ecole des chartes, et de la société de législation comparée, historien du droit, conseiller à la Cour de cassation en 1877, membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1878, officier de la Légion d’honneur en 1895.  

Epouse le 10 août 1929 à Paris (8ème) Pauline Clotilde Anne Duchesne (9/1/1902-15/6/1972 Limeil-Brévannes, Val-de-Marne), fille d’Eugène Louis Duchesne (Moussy-le-Vieux, Seine-et-Marne, 13/12/1867-17/10/1932 Paris), ingénieur des arts et manufactures, et de Fanny Marie Alice Jarre (Ville-d’Avray, Hauts-de-Seine, 19/8/1875-7/10/1936), mariés le 2 juillet 1898 à Paris (1er).

Petite-fille d’Eugène Duchesne (Moussy-le-Neuf, 24/1/1816-25/12/1892 Le Mesnil-Amelot, Seine-et-Marne), cultivateur, maire de Moussy-le-Vieux, et de Clotilde Cornélie Lucy (Gonesse 4/3/1824-15/10/1901 Le Mesnil-Amelot), mariés le 25 mai 1843 à Gonesse (Val-d’Oise). Petite-fille de Charles Henry Jarre (Paris 28/12/1837-18/7/1876 Ivry-sur-Seine, Val-de-Marne), avocat à la Cour, et de Sara Blanche Léonie Rhoné (Garches, Hauts-de-Seine, 9/6/1842-19/4/1882 Paris 1er), mariés le 11 août 1864 à Paris (1er) (remariée à Paul Louis Chardin).

Arrière-petite-fille d’Antoine Félix Duchesne (Ocquerre, Seine-et-Marne, 10/8/1778-18/11/1871 Meaux, Seine-et-Marne), cultivateur, maire de Moussy-le-Neuf puis de Moussy-le-Vieux, et de Marie Sophie Soupplet (Trilbardou, Seine-et-Marne, 31/1/1785-10/11/1851 Meaux), mariés le 3 prairial an XI, 23 mai 1803 à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Arrière-petite-fille de Pierre François Jarre (Longueville, Calvados, 19/12/1781-26/3/1859 Paris 2ème ancien), avocat au conseil du roi, et à la Cour de cassation, chevalier de la Légion d’honneur, maire de Vornay (Cher), et de Marie Pauline Zulma Le Tierce (Paris 29 germinal an VII, 18/4/1799-26/3/1871 Bourges), mariés le 22 janvier 1816 à Paris. Arrière-petite-fille de Félix Edouard Lucy (Saint-Soupplet, Seine-et-Marne, 25 floréal an IV, 14/5/1796-29/12/1866 Paris 10ème), cultivateur, et de Clotilde Scholastique Busnel (Blainville-sur-Orne, Calvados, 16 prairial an XII, 5/6/1804-24/1/1867 Paris 10ème), mariés le 25 avril 1823 à Blancmesnil (Seine-Saint-Denis). Arrière-petite-fille d’Adolphe Léon Rhoné (Valenciennes, Nord, 23/6/1809-22/9/1847 Plouha, Côtes-d’Armor), maître des requêtes au Conseil d’Etat, et de Stéphanie Anne Joséphine Bernard (Rennes, Ille-et-Vilaine, 17/1814-5/2/1901 Paris 1er), mariés le 11 avril 1835 à Paris, paroisse Saint-Roch.

Père de Jean Paul Charmeil (1931- ?), avocat, et de Claude (1934- ?), ancien élève de Polytechnique (1955), ingénieur des Ponts-et-Chaussées, marié à Chantal de Ruffi de Pontevès-Gévaudan.

Diplômé de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures, licencié ès-lettres et ès-sciences. Docteur en droit, thèse : Les gouverneurs généraux des colonies françaises. Leurs pouvoirs et leurs attributions, Paris 1922.

Engagé volontaire dans l’artillerie le 26 août 1916, aspirant à titre temporaire en 1917, sous-lieutenant à titre temporaire en janvier 1918, blessé à Soissons, Aisne, le 30 juin 1918, une citation, croix de guerre, crois du combattant volontaire en 1927, mis en congé en novembre 1919, lieutenant de réserve, passe à l’intendance en 1933. De nouveau mobilisé, dans l’intendance, service des étapes, en 1939-1940, prisonnier du 23 juin 1940 jusqu’en septembre 1941.

Reçu quatrième au concours de 1923, auditeur de 2ème classe le 21 novembre 1924, de 1ère classe le 28 juin 1928, conseiller référendaire de 2ème classe le 25 avril 1932, de 1ère classe le 31 juillet 1941. Fait prisonnier en 1940, libéré en avril 1941.Contrôleur des dépenses engagées le 1er mars 1942, conseiller référendaire de classe exceptionnelle le 20 novembre 1950. Membre de la commission chargée par le ministre de la Santé publique de rechercher les méthodes de travail les plus propres à assurer l’accroissement du rendement dans les administrations publiques le 13 mars 1945. Conseiller maître le 27 juin 1952, maintenu le 24 juillet 1952 en service détaché, contrôleur des dépenses engagées. Réintégré le 20 mai 1957 à la première chambre, chargé de l'élaboration des rapports sur les projets de loi de règlement. Membre de la Cour de discipline budgétaire et financière de 1958 à 1966, président de la commission centrale des marchés de l'Etat. Président de la Quatrième chambre le 11 mars 1966. Honoraire le 10 mai 1968.

Extrait de son éloge par le Procureur général Bourrel : « (…) Rentré à la Cour en 1957, son enthousiasme véritablement juvénile allié à l’étendue de son expérience administrative le qualifiait pour les tâches les plus difficiles. C’est à son action et à sa foi que la Cour doit d’avoir pu élaborer et présenter, dans des délais incroyablement brefs, ces monuments d’information et de science financière que sont les rapports successifs sur les projets de lois de règlement. Sa fermeté, sa droiture, son sens de l’équité le rendaient particulièrement qualifié pour sièger à la Cour de discipline budgétaire et financière. (…) Président de la quatrième chambre, pendant plus de deux ans, il allait de façon très efficace, consacrer ses efforts à accélérer l’apurement des comptabilités juridictionnelles. La vivacité d’esprit, la sûreté de jugement, l’aptitude à dégager instantanément dans un rapport, dans un dossier, dans une situation, ce qu’il peut y avoir de singulier et « d’exploitable » pour le contrôle des gestions financières, voilà ce qui donne à la personnalité de M. Charmeil ce caractère qui nous le fait si sincèrement estimer. (…) »

Domiciles : 27, rue de Tocqueville (17ème), 14, rue Montrosier, 85, avenue de Neuilly, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Commandeur de la Légion d'honneur le 10 juillet 1968.