BOUIX Jules Louis Marcel
Né le 11 octobre 1880 à Paris (3ème), décédé le 27 juillet 1952 à Paris (7ème).
Fils de Jean François Théodore Bouix (Bagnères-de-Bigorre, Hautes-Pyrénées, 16/5/1837-17/1/1908 Paris 10ème), négociant, et d’Hortense Bouchard (Vémars, Val-d’Oise, 11/2/1847-2/5/1922 Vémars), mariés le 22 février 1872 à Vémars.
Petit-fils de François Bouix (Bagnères-de-Bigorre, 12 prairial an IX, 1/6/1801 (non numérisé) -ap. 1878 Tarbes, Hautes-Pyrénées ?), marchand tanneur, et de Marguerite Junquet (Nay, Pyrénées-Atlantiques, 12/10/1814-20/9/1878 Tarbes), mariés le 26 novembre 1833 à Nay. Petit-fils d’Armand Bouchard (Paris 24/5/1816-29/5/1888 Vémars), demi-frère de Léon Bouchard, président de chambre (voir notice), et d’Henriette Elise Fournier (Survilliers, Val-d’Oise, 28/2/1824-20/1/1856 Vémars), mariés le 23 septembre 1841 à Survilliers.
Arrière-petit-fils de Paul Dominique Bouix (Bagnères-de-Bigorre 1748 ? -26/2/1812 Bagnères-de-Bigorre), tanneur, et de Françoise Sarabeyrouse (? -ap. 1833 Bagnères-de-Bigorre ?), mariés avant 1801. Arrière-petit-fils de Jean Junquet (Nay 21/10/1785-ap. 1833 Nay ?), fabricant bonnetier, et de Marie Dupin (Nay 27/8/1788-ap. 1833 Nay ?), mariés le 21 avril 1813 à Nay. Arrière-petite-fille d’Auguste Bouchard (Vémars 29/12/1785-19/10/1872 Vémars), capitaine d’artillerie, puis conseiller référendaire (voir notice), et d’Hortense Joséphine Bouchard (Vémars 3 brumaire an V, 24/10/1796-3/2/1826 Vémars), fille de Charles Bouchard, député, mariés le 21 mai 1815 à Vémars (remarié après 1826 à Elisa Adrienne Noël (1803-25/5/1865 Vémars). Arrière-petit-fils d’Antoine Benoit Fournier (Survilliers 18/10/1786-av. 9/1/1846 Survilliers), propriétaire cultivateur, maire de Survilliers de 1816 à 1831 et de 1841 à sa mort, et de Thérèse Emélie Roche (Vinantes, Seine-et-Marne, 27 floréal an II, 16/5/1794-26/7/1868 Survilliers), mariés avant 1824.
D’après son éloge, descendant d’un membre de la Chambre des comptes de Paris.
Frère de Lucien Bouix (? -1938 Vémars), industriel du textile d’ameublement, de Marcel Bouix et Madeleine Bouix. Parent (?) du Père Marcel Bouix (1809-1889), jésuite, traducteur et théologien.
Epouse le 15 juin 1909 à Paris (16ème) Jeanne Emilie Marie Lucienne Guichet (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 21/7/1886-18/6/1967 Paris 7ème), fille de Maurice Anselme Victor Guichet (Paimboeuf, Loire-Atlantique, 27/10/1856-30/6/1900 ?), inspecteur forestier, et d’Emilie Marie Louise Herzog (Colmar 20/5/1864-1939 ?), mariés avant 1886.
Petite-fille de Jacques Lucien Guichet (Machecoul, Loire-Atlantique, 4/11/1827-21/1/1892 Paimboeuf), avoué à Rennes, juge de paix, maire de Paimboeuf de 1887 à 1891, et d’Estelle Louise Marie Masson (Paimboeuf 9/12/1830-ap. 1892), mariés le 26 janvier 1856 à Paimboeuf. Petite-fille de Jean Baptiste Emile Herzog (Wintzenheim, Haut-Rhin, 16/6/1827-2/4/1904 Colmar, Haut-Rhin, non numérisé), manufacturier, puis rentier, et d’Anne Emilie Michel dite Fourier (Neuf-Brisach, Haut-Rhin, 5/6/1833- ?), mariés le 16 avril 1860 à Wintzenheim.
Arrière-petite-fille de Jacques Guichet (Nantes 29 germinal an IV, 18/4/1796 -18/9/1851 Nantes, 6ème canton), cafetier, et d’Adélaïde Emilie Potel (Machecoul 3ème jour complémentaire an V, 19/9/1797-18/1/1881 Machecoul), mariés le 15 juillet 1819 à Machecoul. Arrière-petite-fille d’Apollinaire Anselme Masson (Noirmoutier, Vendée, 24/2/1807-15/7/1875 Paimboeuf), épicier droguiste, et d’Estelle Louise Clara Affillé (Paimboeuf 26/6/1810-15/4/1882 Paimboeuf), mariés le 17 août 1829 à Paimboeuf. Arrière-petite-fille d’Apollinaire Anselme Masson (Noirmoutier, Vendée, 24/2/1807-15/7/1875 Paimboeuf), épicier droguiste, et d’Estelle Louise Clara Affillé (Paimboeuf 26/6/1810-15/4/1882 Paimboeuf), mariés le 17 août 1829 à Paimboeuf. Arrière-petite-fille d’Antoine Herzog (Dornach, Haut-Rhin, 25/1/1786-5/11/1861 Wintzenheim, Haut-Rhin), industriel filateur de coton, conseiller général du Haut-Rhin, chevalier de la Légion d’honneur en 1849, et de Françoise Erhet (Masevaux, Haut-Rhin 7 vendémiaire an III, 28/9/1794-9/2/1863 Wintzenheim), mariés le 7 juillet 1813 à Masevaux. Arrière-petite-fille de François Michel dit Fourier (Auxerre, Yonne, 1794 ? -16/2/1855 Colmar), officier d’administration des subsistances militaires, et de Marie Louise Virte (Neuf-Brisach 9/5/1812-ap. 1860 Colmar ?), mariés le 20 octobre 1830 à Neuf-Brisach.
Père d’Odette Marie Odile (Paris 28/1/1915-28/2/1989), mariée le 10 avril 1937 à Paris (7ème) à Pierre Marie Lucien Henry Clament de Lapeyrière (Chou Kia Tchouang, Chine, 11/6/1913-18/6/1992), ingénieur des constructions navales.
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Docteur en droit, thèse : Organisation financière des trois ordres d’enseignement, Paris 1906.
Reçu premier au concours de 1906, auditeur de 2ème classe le 29 juin 1906, de 1ère classe le 1er octobre 1909. Membre de la commission d’examen des services de l’Imprimerie nationale en 1911. Conseiller référendaire de 2ème classe le 26 décembre 1913. Mobilisé du 3 août 1914 au 9 août 1919, payeur aux armées dans la Trésorerie de Lorraine à l'armée de Castelnau dans l'Oise et dans la Somme, payeur particulier dans une division de cavalerie de l'armée d'Orient de février 1915 à 1918. Une citation. Débarque à Salonique en mars 1918 et s'occupe du mouvement des fonds. Contraint de rentrer pour raison de santé, annonce à son retour la mort de son collègue Bouchié de Belle (voir notice). Démissionne, honoraire le 30 janvier 1923.
Maire de Vémars, succède à son grand-oncle le Président Bouchard. Membre de la Chambre de Commerce, administrateur de sociétés, commissaire aux comptes auprès de grandes sociétés industrielles, adjoint à la commission des comptes de la Société nationale des chemins de fer. En 1939, appartient aux cadres auxiliaires du contrôle de la marine.
Extrait de son éloge par le Procureur général Maurice Bloch en 1923 : « (…) Obéissant à des préoccupations qui, en raison des difficultés présentes, s’imposent trop souvent à beaucoup de pères de famille, notre collègue leur a sacrifié, après bien des hésitations, une carrière qu’il aimait et a pris la résolution de sortir d’une maison où, par son savoir et son assiduité, il avait conquis une situation de premier plan. C’est pour nous d’ailleurs un grave souci de voir s’éloigner ainsi de jeunes collègues en qui nous mettions nos espoirs. (…) »
Extrait de son éloge par le Procureur général Bisson en 1952 : « (…) Parfaitement doué pour les tâches du contrôle financier, le jeune auditeur acquiert vite la réputation d’un excellent rapporteur et – fait alors exceptionnel – devient conseiller référendaire après seulement sept ans d’attente. (…) il fallut les circonstances et les difficultés de la guerre pour le déterminer, en 1923, à déposer votre robe. A l’époque, mon prédecesseur avait exprimé non seulement les regrets mais les soucis que causait à la Cour le départ de magistrats de valeur (…).
Domiciles : 30, avenue Rapp (7ème) 11, rue Sédillot (7ème).
Tombeau au cimetière de Vémars.
Chevalier de la Légion d’honneur le 31 août 1927, Officier d'Académie le 7 février 1914, Croix de Guerre, chevalier du Mérite agricole.