BONNECHOSE Louis Charles Jean de
Né le 10 janvier 1833 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), décédé le 26 février 1918 à Grandcamp (Eure).
Fils de François Paul Emile de Bonnechose (Leyerdorp, Hollande, 18/8/1801-15/2/1875 Paris 7ème), bibliothécaire du Palais de Saint Cloud, puis du Palais de Versailles, capitaine de la Garde nationale de Saint-Cloud, auteur d’une Histoire de France et d’Angleterre en 1869 et de nombreux autres ouvrages historiques, protestant, président de la société biblique française, chevalier de la Légion d’honneur en 1838, et de Charlotte Gourly ou Goorley (Leith, Ecosse, 19/6/1803-7/9/1894 Paris 8ème), mariés le 29 mai 1826 à Portchester, comté de Southampton (Angleterre).
Petit-fils de Louis Gaston de Bonnechose (Grand-Camp, Broglie, Eure 25/8/1759-4/4/1828 Versailles), sieur de la Boullaye, écuyer, lieutenant-colonel de cavalerie démissionnaire en mars 1793, émigré, sous-préfet de Nimègue (Bouches-du-Rhin) sous l’Empire, puis d’Yvetot (Seine-Maritime), secrétaire général de la préfecture de Seine-et-Oise, chevalier de Saint-Louis, chevalier de la Légion d’honneur en 1818, et de Sara Maria Schas (Rotterdam, Hollande, 7/11/1765-17/1/1840 Paris 10ème ancien), mariés le 3 octobre 1796 à Leiden (Leyde, Hollande). Petit-fils de John Goorley, amiral anglais, et de Grace Whyte, mariés avant 1803.
Arrière-petit-fils de Louis Gaston de Bonnechose (Grandcamp 10/11/1716-22/4/1794 Grandcamp), écuyer, sieur de la Boulaye, et de Catherine Marguerite Descorches ou d’Escorches de Sainte-Croix (Calleville, Eure, 26/11/1719-1766 Grandcamp), mariés le 15 février 1740 à Calleville. Arrière-petit-fils de Franz Wilheim Schas (S’Gravenage, La Haye, Hollande, 23/2/1744-18/3/1800 Emmerich, Westphalie, Allemagne), docteur en droit, échevin, membre de la régence de Rotterdam, et d’Anna Maria Dutry van Haeften (Leiden 10/1/1745-22/12/1827 La Haye), mariés le 16 décembre 1764 à La Haye.
Neveu d’Henri Marie Gaston Boisnormand de Bonnechose (Paris 30/5/1800-28/10/1883 Rouen), magistrat de 1823 à 1830, entré dans les ordres, puis archevêque de Rouen en 1858, cardinal en 1864, sénateur de droit la même année, commandeur de la Légion d’honneur en 1869. Neveu de Louis Charles Boisnormand de Bonnechose (Nimègue, Hollande, 1811-1832 Montaigu, Vendée), page de Charles X, tué en Vendée lors des troubles royalistes liés à la présence de la duchesse de Berry. Petit-neveu de Louis Charles Gaston de Bonnechose (Grand-Camp 7/8/1792-8/12/1866 Paris), officier de hussards, mousquetaire du roi, chevalier de la Légion d’honneur en août 1814, et de Marie Louise Elizabeth Victoire Dorothée de Hudebert, remarié et veuf à sa mort d’Eugénie du Mesnil de Bonardi.
Frère d’Alice (Versailles 1843-1925), mariée le 16 mai 1877 à Joseph Frédéric Edouard, vicomte Portalis (1832-1913), chef d’escadron de cavalerie, neveu de Joseph Ernest Portalis (1816-1891), conseiller maître (voir notice).
Épouse le 28 juillet 1866 à Paris (9ème) Marie Caroline Scheidecker (Lutzelhausen, Bas-Rhin, 13/9/1845-19/1/1928 Grandcamp), fille de Jean Georges Scheidecker (Mulhouse, Haut-Rhin, 2/10/1807-av. 1866 ?), fabricant, et de Caroline Léopold (Strasbourg 5/9/1819-12/1/1875 Paris 7ème), mariés le 10 mai 1842 à Strasbourg.
Petite-fille de Jean Georges Scheidecker (Mulhouse 30/5/1784-17/6/1813 Mulhouse), graveur sur bois, et d’Anne Marie Birr (Mulhouse 1/8/1782 ? -ap. 1842 Mulhouse ?), mariés le 10 décembre 1806 à Mulhouse. Petite-fille de Charles Philippe Léopold (Kallstadt, département du Mont-Tonnerre, duché de Hesse, Allemagne, 10/1/1775-5/2/1858 Scharrachbergheim, Bas-Rhin), colonel de cavalerie, blessé à Ulm et à La Fère-Champenoise, présent à Waterloo, officier de la Légion d’honneur en août 1814, naturalisé français par ordonnance royale du 5/11/1816, bénéficiaire en 1821 d’une indemnité pour la perte de ses dotations, et de Caroline Franck (Strasbourg 7 brumaire an VI, 28/10/1797-ap. 1858), mariés le 19 novembre 1818 à Strasbourg.
Arrière-petite-fille de Jean Georges Scheidecker (? -ap. 1826 ?), imprimeur d’indiennes, et d’Anne Senn (Mulhouse 1756-19/3/1826 Mulhouse), mariés avant 1784. Arrière-petite-fille de George Mathias Léopold (? -12/6/1792 Kallstadt), pasteur à Kallstadt, et de Marie Louise Haas (? -9 nivôse an IX, 30/12/1800 Ungstein, Bavière), mariés avant 1775. Arrière-petite-fille de Jacques Birr (Mulhouse ? -av. 1802 ?), agriculteur, et d’Ursule Hetz (? -av. 1802 ?), mariés avant 1782. Arrière-petite-fille de Georges Frédéric Franck (? -ap. 1818 ?), fabricant de tabac, propriétaire, et de Marie Madeleine Roth (Strasbourg 1770 ? -10/7/1814 Strasbourg), mariés avant 1797.
Nièce de Charles Georges Léon Scheidecker (Lutzelhausen 1844-1917), ingénieur civil, capitaine de la garde nationale mobile, chevalier de la Légion d’honneur en 1871.
Père de Gaston Charles Emile de Bonnechose (Paris 6/6/1867-3/2/1956 Bernay, Eure), ingénieur, chef d’escadron des réserves d'artillerie à Versailles, chevalier de la Légion d’honneur en 1917, marié en premières noces le 21 mars 1892 à Paris à Lucie Adrienne Cottier (Saint-Avertin, Indre-et-Loire, 28/12/1871-12/4/1921 Pau, Pyrénées-Atlantiques), remarié le 24 juillet 1922 à Paris (16ème) à Antoinette Caroline Perrine de la Villestreux, (Versailles 28/7/1886-1930 ?), veuve de Philippe Roger Courtois de Mallevillle, mort pour la France en 1916, divorcés en 1929, remarié le 23 mars 1936 à Paris (7ème) à Eliane Marie Pauline Achard de Bonvouloir (Houlgate, Calvados, 3/8/1889-ap. 1936 ?).
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Licencié en droit à Paris en 1854.
Surnuméraire à la Dette Inscrite le 1er avril 1852, puis au Contentieux le 4 septembre 1852, commis au Contrôle Général le 1er avril 1853. Auditeur de 2ème classe au Conseil d'Etat le 23 octobre 1856, attaché au ministère des Finances.
Conseiller référendaire de 2ème classe le 25 octobre 1862. Membre et secrétaire de la Commission extraparlementaire de décentralisation le 1er mars 1870. Volontaire dans la garde nationale en 1870, dissoute par la Commune. Conseiller référendaire de 1ère classe le 9 février 1884. Honoraire pour raison de santé le 20 septembre 1892.
Membre de la Société de l’histoire de la Normandie et de la Société nationale canadienne-française Saint Jean-Baptiste de Paris.
Extrait de son éloge par l’avocat général Chantereau en 1892 : « (…) Il nous laisse le souvenir d’un magistrat plein de correction, qui a rempli honorablement son devoir et dont les rapports ne manquaient ni d’élégance ni de vivacité. (…) »
Extrait de son éloge par le Procureur général Maurice Bloch en 1918 : « (…) auditeur au Conseil d’Etat, il avait acquis dans la pratique des affaires traitées par cette assemblée, une connaissance approfondie des règlementations administratives. Il mit, dans ces conditions, au service de la juridiction des comptes avec une grande puissance de travail, un esprit admirablement adapté au dépouillement minutieux des dossiers et des textes. (…) Il n’attendit pas la date légale de la retraite et se retira, laissant le souvenir d’un rapporteur irréprochable (…)
Domiciles : 51, rue de Verneuil (7ème), 1, rue Clément Marot (8ème), propriétaire du château de La Boulaye, près de Broglie (Eure).
Officier de la Légion d’honneur le 19 juillet 1882.
Publications : La dernière légende de la Vendée, Louis de Bonnechose, page de Charles X, 1860, Montcalm et le Canada, 1877, La fin des Montmorency, 1878. Lauréat de l'Académie française.