BISSON André Auguste
Né le 15 juillet 1884 à Nanterre (Hauts-de-Seine), décédé le 21 mars 1967 à Quillan (Aude).
Fils d’Alexandre Charles Auguste Bisson (Briouze, Orne, 9/4/1848-27/1/1912 Paris 16ème), auteur dramatique, chevalier de la Légion d’honneur en 1893, et de Juliette Adrienne Lelièvre (Chatou, Yvelines, 4/10/1861-10/4/1956 La Baule, Loire-Atlantique), sculptrice, mariés le 31 juillet 1880 à Chatou.
Petit-fils d’Antoine Charles Bisson (Alençon, Orne, 3/11/1813-25/3/1867 Brou, Eure-et-Loir), employé à cheval des contributions directes à Briouze, puis receveur à cheval des contributions indirectes, puis représentant de la maison de commerce Marcadé, et d’Eléonore Félicité Léveillé (Magny-le-Désert, Orne, 25/6/1819-6/7/1854 Gacé, Orne), mariés le 16 mars 1846 à La Ferté-Macé (Orne) ; remarié après 1854 à Marie Célina Dasnier-Ducastel. Petit-fils d’Auguste Aimable Lelièvre (Bolbec, Seine-Maritime, 8/10/1825-ap. 1880 Chatou), docteur médecin et pharmacien à Chatou, et d’Emélie Sara Truy (Paris 25/2/1835-ap. 1880), mariés le 17 avril 1855 à Chatou.
Arrière-petit-fils de Jean Pierre Bisson (Alençon, paroisse Notre-Dame, 1/4/1779-4/3/1845 Avesnières, Mayenne), receveur d’octroi, buraliste, et de Sophie Poupard (1779 ? -ap. 1846 ?), mariés avant 1813. Arrière-petit-fils d’Amable Jean Baptiste Lelièvre (Bretteville, Seine-Maritime, 7/10/1793-18/2/1865 Chatou), médecin-chirurgien à Evreux, et de Constance Aglaé Marion (Bolbec 6/2/1793-16/6/1833 Bolbec), mariés le 6 mai 1817 à Bolbec. Arrière-petit-fils de Jean Julien Léveillé (Saint-Hilaire-sur-Erre, Orne, 14/2/1783 ? -27/7/1844 Magny-le-Désert) et de Françoise Boissière (? –ap. 1844 ?) mariés avant 1819. Arrière-petit-fils de Prosper Julien Truy (Paris 20/8/1807-4/10/1886 Paris 17ème), commissaire de police, chevalier de la Légion d’honneur en 1876, veuf en secondes noces d’Agathe Eugénie Piécour (Bourges, Cher, 1810-13/11/1869 Paris ?), et en premières noces de Lasthénie Alexandrine Adrienne Fleuriais (Paris 26/11/1812-ap. 1835 ?), fille d’un commissaire de police, mariés le 2 août 1832 à Paris (9ème ancien), veuve en premières noces de François Melchior Magdelaine (Bourges 1800 ? -18/5/1845 Bourges), commissaire de police de la ville de Bourges.
Frère de Jacques et Pierre Bisson.
Epouse en premières noces le 6 mai 1907 à Paris (6ème) Marie Louise Charlotte Véron (Pontoise, Val-d’Oise, 2/6/1887-1968 Mardilly, Orne), divorcés en 1919. Fille de Louis Paul Auguste Véron (Argentan, Orne, 11/11/1851-ap. 1907), avoué près le tribunal de Pontoise, et de Louise Guesnon (Gacé, Orne, 17/4/1856-ap. 1907), mariés le 28 juin 1880 à Gacé.
Petite-fille de René Laurent Emile Véron (Sées, Orne, 10/8/1814-20/9/1880 Argentan), avoué, puis magistrat, propriétaire, et de Marguerite Augustine Defrénée (Omméel, Orne, 22/10/1819-25/12/1897 Argentan), mariés le 16 février 1840 à Omméel. Petite-fille de Jean Guesnon (Trun, Orne, 17/4/1821-23/10/1897 Gacé), notaire, et de Julie Céline Chauvel (Vimoutiers, Orne, 26/11/1828-11/5/1873 Gacé), mariés le 17 février 1851 à Vimoutiers.
Arrière-petite-fille de Pierre Louis Véron (Almenesche, Orne, 8/9/1776-1/3/1861 Sées), tourneur, puis propriétaire, et de Renée Théodore Guillaume (Sées 19/4/1782-25/1/1856 Sées), mariés le 20 thermidor an XIII, 1805, à Sées. Arrière-petite-fille de Jacques Defrenée (Avenelles, Orne (Omméel) 27/9/1794-30/12/1870 Omméel), marchand, et d’Anne Marguerite Cordier (1793-ap. 1870 ?), mariés avant 1819. Arrière-petite-fille de Jacques Gervais Auguste Guesnon (Trun, 3 brumaire an VI, 24/10/1797-6/10/1842 Trun), teinturier imprimeur, puis marchand de draps, trésorier de la fabrique de l’église de Trun, et de Césarie Lemière (? -ap. 1851), mariés avant 1821. Arrière-petite-fille d’Ambroise Marin Chauvel (Saint-Pierre-La-Rivière, Orne, 1791-29/4/1853 Vimoutiers), marchand de toiles, puis juge de paix, et de Marie Catherine Berthelot (Vimoutiers 1790-19/5/1850 Vimoutiers), sa cousine, mariés le 12 septembre 1821 à Vimoutiers.
Épouse en deuxièmes noces le 11 juillet 1921 à Paris (16ème) Marie Penon (Chatou, Yvelines, 29/6/1883-15/12/1964 Saint-Cloud, Hauts-de-Seine), mariée en premières noces le 10 septembre 1904 à Chatou à Marcel François Jules Blondel. Fille d’Henri Penon (Paris 28/12/1831-13/4/1907 Chatou), tapissier décorateur, chevalier de la Légion d’honneur en 1878, veuf d’Annette Amélie Girard (? -18/7/1872), et de Mathilde Madeleine Blind (Manheim, duché de Bade, Allemagne, 18/3/1851-ap. 1932 ?), mariés le 17 février 1876 à Bruxelles (Belgique), acte transcrit à Paris le 30 mars 1876 (8ème).
Petite-fille de Jules Penon (Paris 22 messidor an XI, 11/7/1803-1859 Paris ?), clerc de notaire, et de Thérèse Antoinette Clarisse Moigniez (Créteil, Val-de-Marne, 16/11/1809-15/3/1852 Paris 6ème ancien), mariés le 25 août 1827 à Senlis (Oise). Petite-fille de Jean (Johann) Adam Blind (Manheim 7/8/1795-av. 1876 ?) et d’Anna Margaretha Neuer (1814-9/3/1881 ?), mariés en 1843.
Arrière-petite-fille de Marie Elisabeth Claudine Penon (? -8 messidor an XIII, 27/6/1805 Paris), fille d’un notaire de Compiègne, rentière, divorcée de Pierre François Bertin, et de père inconnu. Arrière-petite-fille de Jacques Philippe Moigniez (? -ap. 1827 Senlis ?), maréchal des logis de gendarmerie, et de Marguerite Françoise Dorléans (? –ap. 1827 Senlis ?), mariés le 9 pluviôse an VI, 29 novembre 1797, à Paris.
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Docteur en droit, thèse : La réforme des quatre contributions directes en Alsace-Lorraine (1892-1903), Paris 1909, diplômé de l’Ecole Libre des Sciences Politiques.
Rédacteur stagiaire à l'administration centrale des Finances le 16 mai 1908, rédacteur le 16 mai 1909. Mis en disponibilité sur sa demande le 16 décembre 1909. Rédacteur le 16 novembre 1910.
Reçu sixième au concours de 1911, auditeur de 2ème classe le 5 mars 1912. Mobilisé du 2 août 1914 au 13 octobre 1915, canonnier servant en Belgique en 1914, puis commis de trésorerie à la Trésorerie et Postes aux Armées en 1915, évacué de la zone des opérations pour congestion pulmonaire, affecté en 1916 à la commission des bénéfices de guerre en qualité de rapporteur. Auditeur-rapporteur de 1ère classe le 5 février 1918, conseiller référendaire de 2ème classe le 7 novembre 1922, de 1ère classe le 2 octobre 1931, conseiller maître le 1er septembre 1936, président de la Quatrième Chambre le 6 octobre 1947, de la Cinquième Chambre à sa création en 1950, Procureur général le 14 octobre 1952. Rapporteur, membre ou président de nombreuses commissions intérieures ou extérieures, du comité supérieur de contrôle, du comité de contrôle des organismes subventionnés, de la commission de vérification des comptes du contre-espionnage, de la commission de vérification des comptes des ministres, de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations. Président de la commission chargée d’examiner les comptes de la France libre en 1951. Maintenu en fonctions au-delà de la limite d’âge (15/7/1954) par lettre du ministre des finances. Honoraire à sa demande le 2 février 1955.
Membre de la société des auteurs dramatiques, lauréat de l’Institut.
Extrait de son éloge par le Procureur général Lesage : « (…) Ce qui attire chez André Bisson est avant tout son intelligence fine, ingénieuse, souple, pénétrante, servie par un remarquable talent d’écrivain, héritage d’un père dont les œuvres ont enchanté ma génération (…). Les contrôles effectués par notre collègue, au temps où il était rapporteur, tantôt confinaient l’anecdote, tantôt donnaient lieu à de larges études portant sur les sujets les plus divers, mais avec une prédilection marquée pour tout ce qui touche au trésor et à la trésorerie. (…) Merveilleuse faculté d’évasion qui a permis à André Bisson de mener de front ses fonctions à la Cour avec la publication non seulement d’ouvrages d’intérêt financier, mais aussi de pièces de théâtre (…) ; »
Domiciles : 144, avenue Malakoff (16ème), 29, rue La Fontaine (16ème), 38, boulevard de Versailles à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), 23, rue d’Angoulême à Versailles (Yvelines), 1 rue des Gates-Ceps, à Saint-Cloud.
Commandeur de la Légion d’honneur.
Publications : Le bénéfice réel d'après le bilan, commentaire de la jurisprudence de la commission supérieure des bénéfices de guerre, Paris, Sirey 1925 ; Finances publiques françaises : budget, trésor, contrôle, Paris Berger-Levrault 1941, 2ème édition 1943, préface d’Alfred Sauvy ; L'inflation française, août 1914 à mars 1952, Paris, Berger-Levrault, préface d’Antoine Pinay, 1953. Institutions financières de la France, Berger-Levrault 1960.
Nombreuses pièces de théâtre, dont : Le Rosaire, d’après le roman de Florence Barclay, Librairie théâtrale, 1925 (500 représentations à l’Odéon), La Rose de Jéricho, Libraire théâtrale, 1929 ; La châtelaine de Shenstone, adaptation du roman de Florence Barclay, Librairie théâtrale 1930, Le jour de gloire, adaptation de Charles Dickens,1937 ; Les Originaux, adaptation d’après Voltaire, 1944 ; Sous les Yeux de l’Occident, adaptation d’après un roman de Joseph Conrad (jouée au Théâtre Antoine). Romans : Château historique, 1919, Rouff éditeur, av. Julien Berr de Turique ; Le contrôleur des wagons-lits, d’après la pièce de son père Alexandre Bisson, Rouff 1949. Plusieurs autres petites comédies en un acte. Acteur dans un film muet de Michel Carré : L’évasion d’un truand, 1910, avec Harry Baur (Pathé Frères).