Sort by *

BIGNON François

Né le 18 janvier 1789 à Orléans (Loiret), décédé le 11 juin 1863 à Paris (8ème).

Fils de Claude Bignon (Orléans, paroisse Saint-Marceau, 4/9/1747-13/6/1816 Orléans), négociant, et de Marie Jeanne Ratouis (Orléans, paroisse Saint-Marceau, 21/9/1759-24/4/1839 Orléans), mariés le 25 février 1783 à Orléans, paroisse Saint-Marceau.

Petit-fils de Pierre Bignon (Orléans, paroisse Saint-Marceau, 6/1/1720-26/12/1780 Orléans, paroisse Saint-Marceau), marchand de bestiaux, et de Marie Catherine Pileux (Orléans, paroisse Saint-Marceau, 11/8/1720-ap. 1783 ?), mariés le 4 décembre 1742 à Orléans, paroisse Saint-Marceau.

Petit-fils d’Etienne Ratouy ou Ratouis (Saumur, Maine-et-Loire, 1728-3 thermidor an X, 22/7/1802 Saint-Jean-Le-Blanc, Loiret), négociant, et de Marie Jeanne Beaujard ou Baujard (Orléans, paroisse Saint-Donatien 2/7/1723-18/5/1773 Orléans, paroisse Saint-Marceau), mariés le 22 mai 1749 à Orléans, paroisse Saint-Marceau.

Arrière-petit-fils de Claude Bignon (1672 ? –1/11/1755 Orléans, paroisse Saint-Marceau), marchand de bestiaux, et d’Anne Lejeune (? –ap. 1755 ?), mariés le 27 mai 1711 à Orléans, paroisse Notre-Dame du Chemin. Arrière-petit-fils de Nicolas Pileux (1688 ? -8/7/1752 Orléans, paroisse Saint-Marceau) et de Marie Catherine Petit (? –ap. 1752 Orléans ?), mariés le 9 novembre 1711 à Orléans, paroisse Saint-Marceau. Arrière-petit-fils d’André Rathouis (? –ap. 1749 ?) et de Marguerite Roux (? -av. 1749), mariés avant 1725. Arrière-petit-fils de François Baujard (Orléans, paroisse Saint-Donatien ? –ap. 1749 ?) et de Jeanne Pasquier ou Pasquet (1697 ? -5/12/1732 Orléans, paroisse Saint-Donatien), mariés le 9 mai 1719 à Orléans, paroisse Saint-Marceau

Epouse en premières noces le 5 juin 1818 à Nantes (5/6ème canton) Henriette Xistine Adélaïde Métois (Nantes 7/4/1791-18/2/1842 Paris), fille de Jean Louis Métois (Cap-Français, Saint-Domingue, paroisse Notre-Dame de l’Assomption, 1752 ? -1/2/1833 Nantes (1er canton), négociant, armateur, et de Marie Victoire Lemesle (Nantes 1759-17/3/1846 Nantes (5ème canton), mariés le 11 août 1783 à Indre, paroisse Saint-Hermeland (Loire-Atlantique).

Petite-fille de Louis Métois (Poitiers, paroisse Saint-Didier, 14/8/1709-av. 1770 ?), oficier de santé, chirurgien, puis négociant, et de Marie Marguerite Rivet (Le Cap Français, Saint-Domingue, 1731 ? -15 germinal an V, 4/4/1797 Nantes, section l’Union et Scevola), mariés avant 1752 (veuve de Jacques Cheneau). Petite-fille de René Nicolas Lemesle (? -av. 1783), propriétaire, négociant à Nantes, et de Jeanne Bellanger (Nantes, paroisse Saint-Nicolas, 6/4/1722-3/1/1813 Nantes (5/6ème canton), mariés le 15 avril 1745 à Nantes, paroisse Saint-Nicolas.

Arrière-petite-fille de Joseph Métois (Latillé, Vienne, 18/4/1676-ap. 1722 ?), marchand potier d’étain, et de Jeanne Baumier (Poitiers, paroisse Saint-Didier ? -1/6/1741 Poitiers), mariés le 1er janvier 1702 à Poitiers, paroisse Saint-Didier. Arrière-petite-fille de Jean Rivet (? –av. 1750 ?) et de Marguerite Dugué (? –av. 1750 ?), mariés avant 1751. Arrière-petite-fille de Jacques Bellanger (1698 ? -4/3/1736 Nantes, paroisse Saint-Nicolas, et de Marthe Angélique Formentin (Paris 1698 ? -11/9/1770 Nantes, paroisse Sainte-Croix), mariés le 22 mai 1719 à Nantes, paroisse Saint-Nicolas.
Épouse en secondes noces le 2 juillet 1845 à Paris Julie Mellet-Mandard (Paris 6 pluviôse an X, 24/1/1802-9/10/1875 Paris 8ème), fille de Martin Mellet-Mandard (Saint-Just-sur-Loire, Loire, 24/2/1766-ap. 1819 Paris ?), négociant, et de Marie Hélène Philiberte Brochard (Saint-Haon-le-Chatel, Loire, 1779-19/3/1842 Paris 5ème ancien), mariés le 17 brumaire an XIII, 8 novembre 1804 à Saint-Haon-le-Châtel ; veuve en deuxièmes noces de Jean Lazare Lutton (1793-1835), mariés le 2 septembre 1819 à Paris.

Petite-fille de Pierre Mellet (Saint-Priest-la-Roche, Loire, 5/2/1731-21 frimaire an IX, 12/12/1800 Saint-Just-sur-Loire), marinier, et de Claudine Perrin (1735-21/7/1815 Saint-Just-sur-Loire), mariés le 21 novembre 1757 à Saint-Just-sur-Loire. Petite-fille de Jean Pierre Brochard (1745 ? –15/2/1811 Roanne, Loire) et d’Anne Philiberte Berry Labarre (Saint-Just-sur-Loire 18/2/1743-18/2/1812 Saint-Haon-le-Châtel), mariés le 30 septembre 1765 à Saint-Just-sur-Loire.

Arrière-petite-fille de Benoît Melet ou Meller (? –av. 1757 ?) et d’Antoinette Patissier (? –ap. 1757 ?), mariés avant 1732 à Saint-Priest-la-Roche (Loire). Arrière-petite-fille de Philibert Perrin (? –ap. 1757 ?), et de Marceline Olivier (? –ap. 1757 ?), mariés avant 1735. Arrière-petite-fille de Pierre Brochard (? –ap. 1765 ?), marchand, et d’Hélène Guillier (? –ap. 1765 ?), mariés avant 1745. Arrière-petite-fille de Jean Pierre Berry Labarre (28/8/1817-3/2/1789 Roanne), marchand, et d’Anne Perrin (? –ap. 1765 ?), mariés le 20 août 1742 à Saint-Just-sur-Loire.

Nièce de Jean Mellet-Mandard (1769-1826 Saint-Just-sur-Loire), négociant, maire de Saint-Just-sur-Loire de 1804 à 1816, marié le 17 brumaire an XIII, 8 novembre 1804, à Saint-Haon-le-Châtel (Loire), à Julie Brochard ; cousine de Jean-Pierre Mellet-Mandard (Saint-Just-sur-Loire, 21/7/1811-1872), maire de Saint-Just-sur-Loire de 1832 à 1872, bienfaiteur de la commune, dont une place conserve le nom, marié le 18 septembre 1856 au Puy-en-Velay (Haute-Loire) à Françoise Adelphine Anna de Veyrac.

                                                                                                                     *

Négociant à Nantes, juge suppléant au tribunal de commerce de Nantes le 16 octobre 1822, juge au même tribunal le 4 août 1824, président le 26 octobre 1831, conseiller municipal de Nantes le 16 septembre 1831. Membre du Conseil général de la Loire-Inférieure le 25 septembre 1834, député conservateur de la Loire-Inférieure (Nantes) le 21 juin 1834. Réélu jusqu'en 1848. Membre du conseil supérieur du commerce en 1840. Rapporteur des budgets de 1843 à 1846. Vice-président de la Chambre des Députés.

Conseiller maître le 11 juillet 1846, réélu député au mois d’août. Révoqué le 1er mai 1848, décision annulée par décret du Président de la République le 15 août 1849, réintégré le 8 février 1850. Membre de la commission consultative de l’Algérie le 17 décembre 1851. Honoraire en 1861.

Extrait de son éloge par le Premier président de Royer : « (…) Il apportait à la Cour une expérience spéciale acquise dans les commissions du budget ou des comptes et attestées par de remarquables rapports sur les lois de finances. Il y entrait précédé de la considération personnelle qu’il avait déjà attachée à son nom et d’une imposante notoriété de services publics. (…) Je n’ai rien à vous apprendre de l’estime qui l’entoura ici comme ailleurs, de l’autorité légitime qu’exerçaient, sans y prétendre, les lumières de son expérience, la droiture de son caractère et la sûreté de son jugement. Aussi, lorsque l’affaiblissement de sa vue apportait parfois à ses travaux les premières entraves qu’ait connues cette vie si exacte et si dévouée au devoir, on a vu tous ses collègues lutter contre d’honorables scrupules et s’efforcer de retenir au sein de vos délibérations le concours qu’il avait su vous rendre si utile et si précieux. (…) »

Domiciles : 7, boulevard des Capucines (2ème), 16, rue du Havre (9ème), 56, rue de l’Arcade (8ème), 16, rue du Havre (9ème), 28, rue de Berlin (rue de Liège, 8ème).

Commandeur de la Légion d’honneur le 29 avril 1846.

Publications : Plusieurs rapports parlementaires imprimés.

Bibliographie : Extrait du Procuste parlementaire, par Fortunatus (1844) : « Négociant, armateur, membre du conseil supérieur du commerce, versé dans les malices de finance et de marine. M. Bignon est un député qui, prudemment, nage toujours entre deux eaux ; ce n’est donc pas lui qui mettra le feu aux quatre coins d’un ministère quelconque ». Extrait de la Biographie des députés (1846), « Hors de la finance, M. Bignon ne sait qu'approuver. Bignon vient d'être nommé Maître des Comptes ».

Tombeau au cimetière Montmartre.