BARTHOLDI Frédéric Henri, baron
Né le 6 août 1823 à Paris (1er ancien), décédé le 23 septembre 1893 au château de Petit-Bois à Jouy-en-Josas (Yvelines)
Fils aîné de Jean Frédéric Bartholdi (Paris 15 ventôse an II, 5/3/1794-28/9/1839 Paris), banquier, baron en juin 1830, et de Louise Catherine, comtesse Walther (Valence, Drôme, 25 nivôse an XI, 15/1/1803-22/8/1875 Jouy-en-Josas), mariés le 4 juillet 1822 à Paris (11ème ancien).
Petit-fils de Jacques Frédéric Bartholdi (Colmar, Haut-Rhin, 30/1/1763-1/11/1844 Paris 1er ancien), banquier, conseiller général de la Seine, juge au tribunal de commerce, président de la compagnie royale d’assurances générales, doyen du consistoire de l’Eglise de la confession d’Augsbourg à Paris, chevalier de la Légion d’honneur en 1837, et de Catherine Elisabeth Soënhée (Landau, 16/7/1767-8/9/1834 Paris 1er ancien), mariés le 23 octobre 1787 à Landau (à l’époque en Alsace). Petit-fils de Frédéric-Henri Walther (Obenheim, Bas-Rhin, 20/3/1761-24/11/1813 Kusel, Allemagne), général, comte de l’Empire, Grand Aigle de la Légion d’honneur, enterré au Panthéon, et de Salomé Louise Coulmann (Vendenheim ? 3/2/1783-25/11/1822 Paris 5ème ancien), mariés le 24 mars 1802 (rien au registres) à Vendenheim (Bas-Rhin), dont il existe un tableau de 1811 par Robert Lefévre au musée de Versailles.
Arrière-petit-fils de Gilles François Bartholdi (Wissembourg 22/5/1723-22/10/1787 Colmar), apothicaire-pharmacien, adjoint à la mairie de Wissembourg, et de Marie Ursule Sonntag (Colmar 29/12/1731-10/4/1807 Colmar), mariés le 9 juin 1755 à Colmar. Arrière-petit-fils de Jean Michel Soënhée (Rhodt-unter-Rietburg, Allemagne, 31/8/1741-1815 Paris), négociant, censeur de la Banque de France, membre du consistoire de la confesion d’Augsbourg pour la Seine, et de Suzanne Elisabeth Stahl (Landau 2/6/1742-30/5/1809 Paris), mariés le 30 octobre 1764 à Landau. Arrière-petit-fils de Georges Frédéric Walther (1734 ? -16/6/1783), pasteur à Obenheim, et de Catherine Marie Elisabeth Chatel (Montbéliard, Doubs, 21/3/1738-16/10/1810 Paris), mariés le 6 janvier 1758 à Montbéliard. Arrière-petit-fils de Georges Frédéric Coulmann (Bouxviller, Bas-Rhin, 19/3/1753-24/10/1810 Brumath), notaire à Brumath, et de Catherine Salomé Ulrich (Brumath, Bas-Rhin, 2/2/1763-1er jour complémentaire an XII, 18/9/1804 Brumath), mariés avant 1783.
Neveu de Jean Marie André (1793-1850 Paris), receveur général des finances, banquier, marié en 1825 à Frédérique Henriette Walther, fille du général Walther. Petit-neveu de Jean Jacques Coulmann (1796-1870), avocat, maître des requêtes au Conseil d’Etat, député du Bas-Rhin, marié à Mathilde Davillier (1810-1879) fille du gouverneur de la Banque de France. Petit-neveu de Georges Cuvier (Montbéliard 1769-1832 Paris), naturaliste et paléontologue, dont la mère est née Chatel.
Frère de Philippe Amédée (23/9/1830-1904), ministre plénipotentiaire, ambassadeur au Etats-Unis en 1876, officier de la Légion d’honneur en 1869, et d’Hélène, mariée le 7 juillet 1845 à Alphonse, baron Mallet (Paris 1819-1906 Paris), régent de la Banque de France, chevalier de la Légion d’honneur. Cousin de Frédéric Auguste Bartholdi (Colmar 2/8/1834-4/10/1904) sculpteur de la statue de la Liberté, commandeur de la Légion d’honneur en 1886.
Épouse le 20 décembre 1850 à Paris (3ème ancien) Anne Caroline Madeleine Delessert (Paris 13/2/1831-13/12/1910 Paris 16ème), fille de François Marie Delessert (Passy, Paris 2/4/1780-15/10/1868 Paris 16ème), postulant puis chevalier de l’ordre du Temple en 1809, conseiller de langues à la cour préceptoriale en 1813, grand prieur de Terre ferme en 1824, régent de la Banque de France, président de la Chambre de commerce de Paris, président de la Caisse d’Epargne de Paris, député de 1831 à 1834 et de 1838 à 1848, président du consistoire de l’Eglise réformée, membre libre de l’Académie des sciences, et de Julie Elisabeth Sophie Gautier (Paris 9 pluviôse an IV, 29/1/1796-5/4/1877 Paris 16ème), mariés le 30 octobre 1812 à Passy (Paris).
Petite-fille de Gabriel Etienne Delessert (Lyon, Rhône 30/4/1735-18/6/1816 Passy, Paris), négociant à Lyon puis à Paris, administrateur de la Caisse d’escompte, fondateur d’une banque et d’une compagnie d’assurances contre l’incendie, agronome, collectionneur, et de Madeleine Catherine Marie Boy de la Tour (Neuchâtel, Suisse, 21/12/1747-23/3/1816 Paris), correspondante et hôtesse de Jean Jacques Rousseau, mariés le 9 octobre 1766 à Lyon, registre protestant. Petite-fille de Jean Antoine Gauthier (Genève 6/9/1756-2 nivôse an XI, 22/12/1800 Passy, Paris), bourgeois de Genève, banquier à Paris, et de Marguerite Madeleine Delessert (Lyon 26/8/1767-30/4/1838 Paris 3ème ancien), mariés le 15 novembre 1789 à Paris.
Arrière-petite-fille paternelle de Benjamin Delessert (Cossonay, canton de Vaud, Suisse, 16/6/1690-27/12/1765 Lyon, registre protestant), commerçant à Genève puis à Lyon, et de Marguerite Brun (Lyon 1707-1799 Lyon ?), mariés en 1730 à Lyon. Arrière petite-fille de Pierre Jean Boy de la Tour (Neuchâtel 1708-2/12/1758 Lyon, registre protestant), négociant en soieries à Lyon, et de Julie Anne Marie Roquin (Neuchâtel, 21/11/1715-13/9/1780 Yverdon, canton de Vaud, Suisse), mariés le 3 janvier 1740 à Môtiers, Neuchâtel, Suisse. Arrière-petite-fille de Jean Jacques Gautier, membre du conseil des Deux-cents de Genève, lieutenant-colonel au service du roi de Sardaigne, et de Marie Renée Mallet, mariés avant 1756. Arrière-petite-fille de Gabriel Etienne Delessert et de Madeleine Catherine Marie Boy de la Tour, également ses grands-parents ?.
Nièce de Gabriel Delessert (1786-1858), préfet de police, pair de France.
Père de Louise-Françoise, décédée enfant.
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Surnuméraire aux finances en novembre 1842, aspirant surnuméraire en décembre 1843, commis à la direction du personnel en 1844, au secrétariat général du ministère des Finances en 1851.
Conseiller référendaire de 2ème classe le 15 janvier 1852, de 1ère classe le 12 décembre 1860, membre de la commission de vérification des comptes ministériels pour 1864 et 1866. Conseiller maître le 9 mai 1870. Membre du comité pour la protection des Alsaciens et les Lorrains demeurés français en 1871, membre de la commission de vérification des frais de service du trésor pour 1886, membre de la commission de vérification des comptes de premier établissement et d’exploitation de la Compagnie du chemin de fer et du port de la Réunion en 1889. Doyen de la deuxième Chambre, décédé en fonctions.
Président de la commission synodale de l’église de la confession d’Augsbourg.
Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud : « (…) Cet avancement rapide était dû à de sérieuses qualités. Il possédait en effet un jugement à la fois prompt et sûr, une connaissance très exacte des choses de finances et des droits du contrôle, beaucoup de modération s’alliant à une grande clarté de style et d’exposition. (…) Conscience délicate, caractère plein de droiture et de loyauté, M. Bartholdi nous a quittés entouré de l’estime générale, ici comme au dehors, où sa charité discrète et généreuse se plaisait à faire le bien. »
Notice du Figaro du 26 septembre 1893 : « La société protestante vient de faire une perte douloureuse en la personne du baron Bartholdi. Petit-fils du général Walther, gendre de M. François Delessert, frère de l’ancien ambassadeur de Washington et de la baronne Alphonse Mallet, M. le baron Bartholdi était conseiller à la Cour des comptes, président de la commission synodale de l’église de la Confession d’Augsbourg, et membre d’un grand nombre de bonnes œuvres. La loyauté de son caractère, la droiture de son esprit, la fidélité de ses affections, lui avaient conquis l’estime de tous (…) ».
Domiciles : 176, rue Montmartre (2ème), 21, rue Raynouard (16ème). Propriétaire du château du Petit-Bois à Jouy-en-Josas (incendié en 1944).
Officier de la Légion d’honneur le 7 février 1878. Souscripteur pour la reconstruction du palais de la Légion d’honneur.
Tombeau au cimetière de Passy.