BARDOUL Emerand Prosper Marie Joseph
Né le 27 décembre 1892 à Nantes 5ème canton (Loire-Atlantique), décédé le 5 novembre 1980 à Marsac-sur-Don (Loire-Atlantique).
Fils d’Emerand Pierre Marie Bardoul (Legé, Loire-Atlantique, 5/5/1863-8/8/1934 Marsac-sur-Don), avocat au barreau de Saint-Nazaire, maire de Marsac-sur-Don en 1900, conseiller général en 1918, chevalier de la Légion d’honneur en 1930, et de Paule Marie Louise Leroux (Nozay, Loire-Atlantique, 21/6/1868-26/7/1954 Nantes), mariés le 14 avril 1891 à Nozay.
Petit-fils de Julien Marie Bardoul (Issé, Loire-Atlantique, 6/8/1817-18/3/1888 Nantes, (5ème canton), percepteur des contributions directes, et de Joséphine Amélie Henry (Nantes 24/6/1828- ap. 1891 Nantes), mariés le 17 juin 1857 à Nantes (4ème canton). Petit-fils de Prosper Jean Marie Leroux (Puceul, Loire-Atlantique, 16/11/1828-ap. 1891), notaire à Ancenis (Loire-Atlantique) et propriétaire à Nozay, et de Jeanne Marie Désirée Châtellier (Nozay 1/9/1831-ap. 1891 ?), mariés le 25 mai 1857 à Nozay.
Arrière-petit-fils de Julien Bardoul (Issé 3/9/1782-31/8/1818 Issé), cultivateur, et de Marie Françoise Morel (Issé 2/9/1779-av. 1857 Issé ?), mariés le 1er février 1813 à Issé. Arrière-petit-fils d’Alexandre Henry (Nantes 3 prairial an III, 22/5/1795-ap. 1857-av. 1884 ?), négociant, propriétaire à Nantes, et de Joséphine Dubois (Nantes 30 fructidor an VI, 16/9/1798-19/5/1884 Nantes 1er canton), mariés le 11 avril 1826 à Nantes (3/4ème canton). Arrière-petit-fils de Jean Marie Leroux (Puceul 9 fructidor an X, 27/8/1802-ap. 1857 ?), rentier, et de Marie Verger (Puceul 12 brumaire an IX, 3/11/1800 -ap. 1857 ?), mariés le 27 novembre 1827 à Puceul. Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Chatellier (Treffieux, Loire-Atlantique, 6 prairial an VIII, 26/5/1800 -30/1/1859 Nozay), rentier, et de Jeanne Perrine Gahier (Jans, Loire-Atlantique, 10 ventôse an XII, 1/3/1804-19/5/1871 Nozay), mariés le 23 novembre 1830 à Jans.
Frère de Magdeleine, mariée en 1930 à Alain Guillet de la Brosse.
Epouse le 29 mars 1921 à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) Marie Noëlle Adèle Irène Geneviève Rodes (Brive-la Gaillarde, Corrèze, 25/12/1900 -?), fille d’Antoine Auguste Rodes (Aurillac, Cantal, 4/10/1870-18/4/1951 Paris), colonel d’infanterie, puis général de division, gouverneur des Invalides de 1944 à 1951, Grand-Croix de la Légion d’honneur le 3 mai 1940, et de Marie Louise Alexandrine Marguerite Labrousse (Brive-la-Gaillarde, Corrèze, 21/6/1876-ap. 1901 ?), mariés le 21 février 1900 à Brive-la-Gaillarde, avec la bénédiction apostolique du pape Benoît XV.
Petite-fille de Durand Rodes (Ytrac, Cantal, 14/3/1813-22/1/1901 Aurillac), capitaine de gardes mobiles du Cantal, officier de la Légion d’honneur en 1864, et de Marie Irène Fort (Ispagnac, Lozère, 6/1/1831-ap. 1901), mariés le 2 juin 1869 à Aurillac. Petite-fille de Philippe Michel Labrousse (Sainte-Féréole, Corrèze, 1/5/1847-11/12/1910 Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine), docteur médecin, médecin major dans l’armée de la Loire lors de la guerre de 1870, conseiller général en 1878, député radical de la Corrèze en 1884, sénateur Gauche démocratique de 1894 à sa mort, officier de la Légion d’honneur en 1903, et de Marie Claire Esilda Bruel (Souillac, Lot, 6/1/1854-ap. 1910 Paris ?), mariés le 4 août 1874 à Souillac.
Arrière-petite-fille de Jean Rodes ou Rhode (Ytrac 1787 ? -22/6/1853 Aurillac), bouvier, puis journalier, et de Marie Courbebaisse (Ytrac 12/1/1787-27/2/1873 Aurillac), mariés le 6 novembre 1811 à Ytrac. Arrière-petite-fille de Jean Antoine Fort (Ispagnac (5/1/1793-4/4/1867 Mende, Lozère), cultivateur, et de Rose Saint-Pierre (Ispagnac 7 frimaire an IV, 28/11/1795-4/10/1837 Ispagnac), mariés le 13 août 1815 à Ispagnac. Arrière-petite-fille de François Labrousse (Sainte-Féréole 1815-2/12/1878 Sainte-Féréole), notaire et maire de Sainte-Féréole, et de Louise Veilhan (Tulle, Corrèze, 3/7/1819-ap. 1878 ?), mariés le 5 septembre 1843 à Favars (Corrèze). Arrière-petite-fille de Jacques Alexandre Bruel (Cajarc, Lot, 18/8/1817–5/1/1901 Souillac), marchand tanneur, et d’Anne Emma Christine Valat (Souillac 26/7/1820 –19/7/1909 Souillac), mariés le 16 février 1841 à Souillac.
Nièce de François Labrousse (1878-1951), médecin, sénateur radical de la Corrèze en 1921, refuse les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain en 1940, résistant, vice-président de l’Assemblée consultative provisoire, sénateur UDSR de la Corrèze en 1948, membre de l’Académie des Beaux-Arts.
Quatre enfants.
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Mobilisé du 21 août 1914 au 22 août 1919, deux blessures, médaille militaire, croix de guerre.
Diplômé de l'Ecole Libre des Sciences Politiques, docteur en droit, thèse : Essais sur l’apprentissage industriel en France, Paris 1919.
Attaché au Secrétariat du Parquet le 1er mai 1921, sous-chef le 10 mars 1923, chef adjoint le 5 août 1926, chef le 19 mars 1928. Chef du secrétariat particulier du général Guillaumat, ministre de la guerre, en 1926. Conseiller référendaire de 2ème classe le 2 mai 1930. Élu maire de Marsac-sur-Don en 1934, conseiller général de la Loire-Atlantique, puis député (Fédération républicaine) de la circonscription de Châteaubriant en mai 1936, Mis en disponibilité pour cinq ans le 4 juin 1936, membre de la commission des finances, mandat prorogé par décret de juillet 1939 jusqu’au 31 mai 1942, vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain le 10 juillet 1940. Maintenu en disponibilité pour cinq ans le 3 mai 1941 pour exercer son mandat de député. Conseiller référendaire de 1ère classe le 31 juillet 1941. Relevé de l’indignité nationale le 14 octobre 1945 par un jury d’honneur présidé par René Cassin en 1945, pour son aide à la Résistance, réélu constamment maire de Marsac-sur-Don de 1945 à 1978. Réintègre la Cour en 1947, élevé à la classe exceptionnelle le 23 mai 1950. Honoraire le 27 décembre 1963.
Président de la conférence Molé-Tocqueville en 1928. Elu en 1959 président de l'association des anciens députés des Troisième et Quatrième Républiques.
Extrait de son éloge par le Procureur général Bourrel : « (…) Il reprit ses fonctions de rapporteur, sachant tirer partie de sa riche expérience personnelle et aussi de toutes les connaissances qu’il avait acquises quand il était attaché, puis chef adjoint et enfin chef du secrétariat du Parquet. Il a, jusqu’au jour même de son départ, présenté des rapports clairs, mesurés, soigneusement étayés par des références puisées aux documents les plus sûrs, conscient de toutes les obligations qu’impose au rapporteur une organisation dont il connaissait admirablement les exigences autant que les ressources. (…) »
Domiciles : 1, rue Dupuytren (6ème), 17, boulevard Raspail (7ème).
Officier de la Légion d'honneur en 1954.
Publication : Essai sur l’apprentissage industriel en France, Paris, Sirey 1919.