BARBIER de la SERRE
Roger Charles Maurice
Né le 29 juillet 1841 à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), au château de Buzenval, décédé le 31 mai 1914 à Paris (7ème).
Fils d’Ernest Gustave Barbier de la Serre (Lille, Nord, 2/3/1807-30/3/1872 Paris 7ème), inspecteur général des Ponts et Chaussées, conseiller municipal de Lille, officier de la Légion d’honneur en 1863, et de Pauline Elima Rhoné (Valenciennes, Nord, 22/1/1812-20/12/1884 Paris 7ème), mariés le 16 août 1832 à Denain (Nord).
Petit-fils de Louis Nicolas Auguste Barbier de la Serre (Valenciennes, Nord, 12/1/1771-14/12/1862 Paris 9ème), officier, conseiller municipal de Lille, et de Sophie Josèphe Beaussier (Lille 24/10/1783-8/2/1849 Enghien, Val-d’Oise, non numérisé), mariés le 5 nivôse an X, 26 décembre 1801, à Lille. Petit-fils d’Evrard Charlemagne Rhoné (Valenciennes 15/3/1782-6/2/1861 Valenciennes), négociant, et de Sophie Eléonore Mathieu de Quenvignies (Valenciennes 14/3/1780-21/7/1842 Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine), mariés le 11 août 1807 à Valenciennes.
Arrière-petit-fils de Louis Joseph Barbier de la Serre (Angers, Maine-et-Loire, 22/6/1722-21 germinal an XII, 11/4/1804 Valenciennes), hussard jusqu’en 1748, puis contrôleur général des Fermes du roi, et de Marie Josèphe Ernestine Polchet (Eppe-Sauvage, Nord, 25/2/1733-17/1/1814 Lille), mariés le 10 juillet 1756 à Trélon (Nord). Arrière-petit-fils d’Alexandre Eustache Beaussier, dit Beaussier-Mathon (Lille 26/11/1759-6/1/1826 Lille), négociant, député ministériel modéré du Nord de 1815 à 1818, et de Marie Philippine Albérique Mathon (Lille 25/9/1760-13/9/1817 Lille), mariés le 15 août 1781 à Lille, paroisse Saint-Sauveur. Arrière-petit-fils de Nicolas Marie Joseph Rhoné (13/8/1756-24/6/1787 Valenciennes) et de Marie Marguerite Polycarpe Joseph Dath (Valenciennes 1740-29/1/1819 Valenciennes), mariés le 24 juin 1777 à Valenciennes. Arrière-petit-fils de Jean Léonard Mathieu de Quenvignies (Valenciennes 24/2/1746-27/3/1813 Valenciennes), avocat, directeur des mines d’Anzin Fresnes et Vieux-Condé, et de Madeleine Eléonore Hamoir (Valenciennes 16/5/1749-20 floréal an XII, 19/5/1804 Anzin), mariés le 24 octobre 1778 à Valenciennes, paroisse Saint-Nicolas. Famille noble originaire de l’Agenais.
Neveu d’Auguste Louis Barbier de la Serre (1835-1919), propriétaire, inspecteur des Eaux et des Forêts. Neveu d’Adolphe Léon Rhoné (1809-1847), auditeur, puis maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d’Etat, de Paul Rhoné (1815-1877), propriétaire, et de Charles Léopold Rhoné (1819-1873), ingénieur, banquier.
Epouse le 11 décembre 1871 à Paris (7ème) Louise Marie Sophie de Fréville de Lorme (Paris 24/6/1849-1/9/1933 Saint-Aquilin de Corbion, Orne), fille de Charles Ernest de Fréville de Lorme (Rouen, Seine-Maritime, 24/2/1811-18/11/1855 Paris), historien, archiviste, ancien élève de l’Ecole des chartes, et de Marie Sophie Villermé (Paris 9/2/1829-20/11/1915 Beaufai, Orne), mariés le 3 août 1848 à Paris.
Petite-fille de Jean Baptiste Augustin de Fréville de Lorme (Rouen 21/7/1770-28/7/1832 Paris) et de Caroline Etiennette Charlotte Passerat (Ricey-Haute-Rive, Aube, 28/7/1791-22/2/1879 Blainville-Crevon, Seine-Maritime), mariés le 29 décembre 1807 à Paris (9ème ancien). Petite-fille de Louis René Villermé (Paris 10/5/1782-16/11/1863 Paris 4ème), médecin, chirurgien major lors des guerres de l’Empire, membre de l’Académie des sciences morales et politiques et de l’Académie de médecine, pionnier de la médecine du travail, officier de la Légion d’honneur en 1856, et de Joséphine Sophie Morel d’Arleux (Paris 18/5/1790-23/8/1851 Paris), mariés le 23 avril 1818 à Paris (4ème ancien).
Arrière-petite-fille de Jean Michel Pierre de Fréville de Lorme (Rouen 15/10/1739-7/11/1800 Vatteville-le-Rue, Seine-Maritime) et de Marguerite Elisabeth Jeanne Lucas (Rouen, paroisse Saint-Vincent, 15/10/1745-1772 ?), mariés le 13 août 1765 à Rouen, paroisse Saint-Eloi. Arrière-petite-fille de René Jean Chrysostome Villermé (1755 ? -15/12/1813 Lardy, Essonne), procureur au Châtelet de Paris, procureur de la commune en 1792, maire de Lardy de 1800 à 1804, et de Marie Marguerite Lecourbe (Drigny, Marne, 2/3/1754-1820 ? Paris), parente du général Lecourbe, mariés « civiquement » le 2 frimaire an II, 22 novembre 1793, à Lardy par le citoyen Couturier, représentant du peuple en mission, dans le temple de la Raison, acte régularisé le 20 fructidor an VII, 6/9/1799, à La Ferté-Alais (Essonne). Arrière-petite-fille de Charles Robert Passerat (Rouen 1751-6/12/1822 Paris), contrôleur ambulant de la régie générale, puis receveur des aides, et de Denise Angélique Lhoste (de la Loge) (1767 ? -24 nivôse an II, 14/1/1802 Paris), mariés le 16 août 1785 à Meaux, paroisse Saint-Thibault (Seine-et-Marne). Arrière-petite-fille de Louis Marie Joseph Morel d’Arleux (Abbeville, Somme, 27/1/1755-6/4/1827 Paris), propriétaire, peintre, conservateur de la chalcographie au musée du Louvre, et de Sophie Lescot (Pont-Sainte-Maxence, Oise, 24/3/1754-18/1/1847 Paris), mariés le 23 avril 1788 à Pont-Sainte-Maxence.
Petite-nièce de Louis Jean Marie Morel d’Arleux, notaire.
Sœur de Marcel de Fréville de Lorme (1851-1912), conseiller référendaire (voir notice).
Cinq enfants, dont Louis Gaston Ernest (5/8/1873-3/11/1943 Rouen, Seine-Maritime), marié le 28 février 1905 à Paris (7ème) à Marie Josephine Cécile Thérèse de Crousaz-Cretet (Gretz, Seine-et-Marne, 20/5/1882-29/5/1969 Rouen), fille de Paul de Crousaz-Cretet (1840-1926), conseiller référendaire (voir notice) ; Etienne Marcel Roger (Paris 17/9/1875-18/3/1943 Rouen), inspecteur général des finances, marié le 12 avril 1904 à Amiens (Somme) à Marie Marguerite Elisabeth de Romance (Amiens 2/6/1878-16/12/1921 Montreux (Suisse) ; Maurice Ernest Emmanuel (Paris 5/2/1878-12/3/1964 Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime), inspecteur général des Eaux-et-Forêts, marié le 27 avril 1903 à Paris (8ème) à Marguerite Marie Laure de Boislecomte (Paris 6/6/1880-1951) ; René Pierre Auguste (Paris 30/6/1880-6/3/1969 Perrou, Orne), prêtre jésuite, promoteur du sport dans l’enseignement libre, préfet des études au collège Sainte-Croix de Neuilly, où il eut Henry de Montherlant parmi ses élèves, puis vicaire général du diocèse de Rouen, aumônier général des Guides de France, aumonier général des étudiants de France, chevalier de la Légion d’honneur en 1949 ; Elisabeth Sophie Marie Marcelle (Paris 9/1/1883-23/12/1947 Paris 7ème), mariée le 19 août 1905 à Paris (7ème) à Jean-Paul Marie Joseph de la Lande de Calan (Versailles 13/7/1881-19/4/1965), fils de Ferdinand de la Lande de Calan (1842-1917), conseiller référendaire (voir notice).
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Licencié en droit à Paris, ancien élève de l’Ecole des Chartes, archiviste-paléographe en 1866.
Reçu huitième au concours de 1864, auditeur de 2ème classe le 16 novembre 1866, de 1ère classe le 2 août 1870, auditeur-rapporteur le 15 décembre 1870. Conseiller référendaire de 2ème classe le 5 novembre 1877, de 1ère classe le 15 avril 1897. Membre de la commission des frais de service et de négociation du Trésor public pour les années 1869 à 1872, et de la commission de vérification des comptes des ministres. Honoraire à sa demande le 14 octobre 1909.
Chevalier de la Légion d’honneur le 13 juillet 1895.
Etrait de son éloge par le Procureur général Payelle : « (…) Grâce à son zèle, à sa connaissance de la comptabilité publique, à sa vigilance dans la vérification, il a su jouer un rôle utile, non seulement dans nos travaux de contrôle, mais dans diverses commissions administratives où il a honorablement représenté la Cour. Je rappelerai notamment qu’au sein de la commission des frais de service il a largement participé aux délicates opérations d’apurement relatifs aux grands emprunts qui ont suivi la guerre franco-allemande (…) Exclusivement attaché au devoir qu’il s’était choisi et, comme l’honnête homme de Montaigne, « plus désireux de bonne que de grande réputation », il a rempli, patiemment et sans bruit, toutes les obligations de sa charge (…). »
Domiciles : 7, quai Voltaire (7ème), 42, puis 21, rue de Grenelle (7ème).
Publications : La taille royale au XVème siècle (Thèse de l’Ecole des Chartes, 1866).