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ANGLIVIEL DE LA BEAUMELLE
Robert Maurice

Né le 10 octobre 1885 à Bordeaux (Gironde), décédé le 17 novembre 1961 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Fils de Laurent Joseph Armand Angliviel de la Beaumelle (Valleraugue, Gard, 29/7/1846-28/2/1895 Bordeaux, 2ème section), sous-préfet de 1871 à 1877, sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot en 1874, notaire à Bordeaux en 1880, médaillé militaire, et d’Alice Alida Eliza Louisa Flouch (Bordeaux 11/11/1852-16/12/1924), mariés le 7 janvier 1874 à Bordeaux (1ère section).

Petit-fils de François Laurent Adrien Angliviel de la Beaumelle (Valleraugue, Gard, 29/1/1814-18/7/1903 Valleraugue ?), conseiller général du Gard, maire de Valleraugue, producteur de vers à soie, chevalier de la Légion d’honneur en 1864, veuf d’Amélie Pascal-Vallongue (Montpellier 8/11/1816-26/6/1840 Valleraugue ?), mariés en 1836, et d’Henriette Louise Léonie Théodelinde Bousquet (Valleraugue 7/12/1826-1911 Valleraugue ?), mariés le 22 octobre 1845 à Saint-André de Valborgne. Petit-fils de Martin Flouch (Bordeaux 14/10/1815-28/4/1859 Caudéran, Gironde), négociant en vins à Bordeaux, et d’Elisa Louisa Southard (Bordeaux 16/8/1820-1903 Bordeaux ?), mariés le 4 juillet 1849 à Bordeaux (2ème section).

Arrière-petit-fils de Marie François Laurent Angliviel (Valleraugue 1/10/1782-19/7/1869 Valleraugue), négociant, conseiller général du Gard, et de Françoise Eulalie Teissier du Cros (Valleraugues 14/8/1787-15/2/1860 Valleraugue), fille d’un filateur de soie, mariés le 9 avril 1812 à Valleraugues. Arrière-petit-fils de David Edouard Bousquet (Saint-André-de-Valborgne 15/1/1793–12/10/1860 Saint-André-de-Valborgne), avocat et notaire à Saint-André-de-Valborgne, et de Marie Joséphine Bastide de Grave (Saint-Hippolyte-du-Fort, Mont-Hippolyte pendant la révolution, Gard, 29 vendémiaire an IV, 14/10/1795-ap. 1845-av. 1860 ?), mariés le 22 octobre 1816 à Valleraugue. Arrière-petit-fils de Jean Flouch (Saint-Moritz, Grisons, Suisse, 30/3/1785-21/1/1860 Bordeaux 1ère section), négociant, fils du secrétaire du consulat suisse à Bordeaux, et de Marie Tourtach (Bordeaux 4/4/1787-9/10/1825 Caudéran, acte transcrit le 12/10/1825 à Bordeaux, 1ère section), fille de Daniel Tourtach, originaire des Grisons, mariés le 20 août 1811 à Bordeaux (1ère section). Arrière-petit-fils d’Arthur Edouard (Edward) Southard (Londres 22/4/1787-1868 Bordeaux), négociant en vins, consul de Sardaigne, et de Junie (Jeanne ?) Pieck (Bordeaux 12 nivôse an VII, 1/1/1799-7/6/1881 Bordeaux 1ère section), mariés le 12/10/1815 à Bordeaux, (1ère section).  

Descendant du frère de Laurent Angliviel de la Beaumelle (Valleraugue 1726-1773), écrivain protestant, premier défenseur de Jean Calas dès 1761, adversaire de Voltaire, qui le fit embastiller.

Cousin de Denise Angliviel de la Beaumelle (Bordeaux 1904-1937 Le Havre), marié en 1925 à Bergerac à son beau-frère Jacques Henri Browne (Le Havre 1902-1969).

Famille officiellement autorisée à porter le nom d’Angliviel de la Beaumelle par décret du 18 mars 1877, de l’ancienne bourgeoisie protestante du Languedoc.

Epouse le 3 janvier 1925 au Havre (Seine-Maritime) Cécile Marie Browne (Le Havre 14/10/1903-11/9/1989 Paris 6ème), fille de Willem Frédérik Browne (Rotterdam, Pays-Bas, 28/2/1864-13/9/1946 Monbazillac, Dordogne), négociant, et de Marie Anne Gabrielle Roederer (Le Havre 19/6/1875-29/6/1968 Le Havre), mariés le 17 mai 1901 au Havre.

Petite-fille de Willem Frederick Browne (Rotterdam 28/3/1830-17/7/1896 Rotterdam) et de Johanna Wilkens (Rotterdam 13/7/1832-16/6/1889 Rotterdam), mariés le 29 août 1855 à Rotterdam. Petite-fille de Jules Emile Roederer (Le Havre, 15/3/1848-16/4/1934 Le Havre), négociant, président du tribunal de commerce du Havre, conseiller général, chevalier de la Légion d’honneur en 1905, et d’Emilie Marie Delaroche (Ingouville, Seine-Maritime, 14/9/1853-8/9/1936), mariés le 30 septembre 1871 au Havre.

Arrière-petite-fille de François Browne (Rotterdam 1787-9/8/1868 Rotterdam) et d’Anne Elisabeth Twiss (Rotterdam 1787 ? -21/11/1874 Rotterdam), mariés le 28 octobre 1812 à Rotterdam. Arrière-petite-fille de Jacques Geoffroy Daniel Jules Roederer (Strasbourg, Bas-Rhin, 12/5/1816-6/2/1888 Le Havre), négociant à Mulhouse puis au Havre, cofondateur de la maison de commission en coton Siegfried et Roederer, président du tribunal de commerce du Havre, chevalier de la Légion d’honneur en 1882, et d’Emilie Sophie Caroline Mantz (Mulhouse, Haut-Rhin, 20/5/1828-1/3/1899 Le Havre), mariés le 30 avril 1847 à Mulhouse. Arrière-petite-fille de Jean Wilkens (Amsterdam 1809- ?) et de Francina Agatha Blokhuijzen (? -16/7/1832 Rotterdam ?), mariés le 17 février 1830 à Rotterdam. Arrière-petite-fille d’Henri François Delaroche (Ingouville 19/1/1816-30/1/1903 Le Havre), négociant, membre de la chambre de commerce du Havre, président de la commission de sauvetage, juge au tribunal de commerce, conseiller municipal, chevalier de la Légion d’honneur en 1881, et de Céline Laurence Oberkampf (Paris 14/4/1823-17/5/1886 Le Havre), mariés le 1er mai 1846 à Paris.

Père d’Hélène Alice (Paris 5/12/1925-8/5/2000 Paris), mariée le 18 décembre 1950 à Paris à Alain Virnot (Le Havre, Seine-Maritime- ?), ingénieur ; de François Armand (Paris 1/6/1927-15/2/2006), marié le 18 février 1956 à Paris (16ème) à Béatrice de Bary (Marrakech, Maroc, 21/3/1933- ?) ; d’Armand Willem (Paris 15/7/1929-1964), marié en 1962 à Béatrice de Rotschild (1939- ?), chevalier de la Légion d’honneur, remariée à Pierre Rosenberg (1936- ?), historien de l’art, de l’Académie française ; deSylvie (Paris 7/6/1932- ?) et de Laurent Jules (Paris 15/7/1936- ?), marié à Agnès Lebègue (1944- ?).  

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Licencié ès-lettres et en droit, diplômé de l’Ecole Libre des Sciences Politiques.

Reçu cinquième au concours de 1911, auditeur de 2ème classe le 13 mars 1912, de 1ère classe le 14 mai 1917, auditeur-rapporteur le 9 août 1917. Mobilisé en 1914, prisonnier en Allemagne, plusieurs tentatives d’évasion. Rapatrié sanitaire, détaché le 22 novembre 1917 auprès de la commission des bénéfices de guerre, chef adjoint du cabinet du sous-secrétaire d'Etat aux Finances Yves Le Trocquer le 1er décembre 1919. Chef de section au service français de la Société des Nations le 1er janvier 1920. Démissionnaire le 1er juin 1920, honoraire en 1950. Délégué général en 1920 du syndicat général des industriels du coton, pendant plus de trente ans

Extrait de son éloge par le Procureur général Maurice Bloch en 1920 : « Après avoir pris part en Lorraine aux premiers engagements contre les troupes ennemies, il eut à supporter les mornes et dures épreuves d’une captivité que plusieurs tentatives d’évasion, malheureusement infructueuses, rendirent plus pénibles encore. A peine rapatrié, tout en reprenant ses travaux à la Cour, il fut détaché auprès de la commission des bénéfices de guerre (…). Dans tous ces postes, il se fit remarquer par son instruction étendue, par la forme élégante et précise des documents qu’il rédigeait, par la netteté de ses conceptions (…).

Extrait de son éloge par le Procureur général Bourrel en 1962 : « il séduisit ses collègues par sa vigueur physique et morale de gentilhomme cévenol, par sa culture historique et littéraire sans cesse enrichie et raffinée, par son amour passionné des grands hommes, des grandes œuvres et des grands jours d’autrefois, mais qu’il conquit surtout par une indépendance totale de pensée et de jugement. Ces qualités, qui avec son autorité naturelle eussent fait de lui un grand magistrat s’il était demeuré parmi vous, devaient assurer son succès dans les activités privées (…). »

Domicile : 6, rue de Commaille (7ème).

Officier de la Légion d’honneur, croix du combattant, médaille de la victoire.

Bibliographie : La Cour des comptes et la guerre de 14-18, La Documentation française, 2016