ALLAIN Maurice
Né le 10 mai 1891 à Paris (1er), décédé le 1er août 1987 à Paris (17ème).
Fils d’Alfred Jules Louis Maurice Allain (Paris 15/6/1858-17/1/1960 Paris 7ème), négociant, associé de la maison d’exportation Maurice Allain, président de la société des sucreries brésiliennes, administrateur de sociétés, membre du comité français des expositions à l’étranger, membre du conseil d’escompte du Comptoir d’escompte de Paris, officier de la Légion d’honneur en 1950, et d’Ida Wagner (Rio de Janeiro 20/01/1869-23/1/1959 Paris 7ème), mariés le 16 juin 1890 à Paris (1er).
Petit-fils d’Alfred Désiré Gabriel Jacques (James) Allain (New-York, Etats-Unis d’Amérique, 13/6/1825-8/1/1907 Paris ?), négociant, président de la chambre syndicale du commerce en gros de vins et spiritueux de Paris et de la Seine, maire du 12ème arrondissement ancien de Paris, officier de la Légion d’honneur en 1896, et de Marie Aimée Machado (Le Havre, Seine-Maritime, 16/2/1838–20/10/1939 Paris ?), pianiste, mariés le 16 novembre 1854 à Paris. Petit-fils d’Alexandre Wagner (Budapest, Hongrie, 20/2/1833-3/4/1897 Paris 6ème), négociant, administrateur de sociétés, chevalier de la Légion d’honneur, et de Josépha Géraldina de Sà (Rio de Janeiro 20/9/1839-5/4/1914 Paris 7ème), mariés le 24 février 1856 à Rio de Janeiro (Brésil).
Arrière-petit-fils de Jacques François Allain (Paris 21 prairial an VII, 9/10/1799-27/8/1871 Paris 17ème), rentier, et de Marie Françoise Angélique Amelot (Paris 11 vendémiaire an X, 3/10/1801-16/7/1882 Paris), mariés le 25 septembre 1823 à Paris, paroisse saint-Eustache. Arrière-petit-fils de Jose Joaquim Machado (1810 ? 16/9/1842 Paris) et de Marguerite Clarisse Bordeaux (Ingouville, Seine-Maritime, 31/7/1810-ap. 1863 Paris ?), couturière, mariés le 17 août 1842 à Paris (3ème ancien), légitimant leurs trois filles. Arrière-petit-fils de Joseph Wagner et de Catherine Fischer, mariés avant 1833. Arrière-petit-fils de José Maria de Sà (Viano do Castelo, Portugal, 1/4/1803-3/12/1855 Rio de Janeiro) et de Joséfa Maria da Cunha (Rio Grande do Sul, Brésil, 24/2/1810-28/1/1860 Rio de Janeiro), mariés le 16 juillet 1826 à Rio Grande.
Neveu de James Jules René Alfred Allain (Paris 27/11/1855-22/5/1931 Paris 6ème), négociant en vins, chevalier de la Légion d’honneur en 1900, juge au tribunal de commerce de la Seine. Petit-neveu de Louis Joseph Dantin (1828-1917), colonel d’état-major, commandeur de la Légion d’honneur en 1887. Cousin de Raymond Triboulet (Paris 3/10/1906-26/5/2006 Sèvres, Hauts-de-Seine), ministre des anciens combattants, puis de la coopération, fils de Maurice Triboulet, marié en 1896 à Paris à Joséphine Wagner, sœur d’Ida Wagner.
Frère de Pierre Allain (Paris 17/2/1894-1961) et d’André Allain (1896-1964).
Epouse le 17 mai 1926 à Paris (8ème) Henriette Augustine Marguerite Guingand (Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 3/12/1898-9/11/1950 Paris 17ème), fille de Claude Guingand (Génelard, Saône-et-Loire, 24/8/1866-7/12/1942 Paris 8ème), représentant de commerce, puis industriel, et de Marie Ange Alexandrine Reine Charlotte Bonnard (Vinneuf, Yonne, 5/8/1869-19/1/1955 Paris 8ème), mariés le 20 août 1892 à Paris (16ème).
Petite-fille d’Etienne Guingand (Génelard 21/11/1836-ap. 1866-av. 1892 ?), cafetier limonadier, et de Marie Augustine Lameloise (La Boulaye, Saône-et-Loire, 29/3/1845-24/8/1898 Saint-Cloud, Hauts-de-Seine), employée de commerce, mariés le 8 octobre 1863 à Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire). Petite-fille d’Ange Auguste Bonnard (Prémery, Nièvre, 2/1/1842-29/5/1913 Paris 16ème), conducteur puis sous-ingénieur des Ponts-et-Chaussées, et de Marie Henriette Perrignon (Seignelay, Yonne, 6/7/1847-11/9/1889 Paris 16ème), mariés le 5 juin 1867 à Seignelay.
Arrière-petite-fille de Charles Guingand (Ciry, Saône-et-Loire, 6 messidor an XII, 24/6/1804-28/3//1865 Génelard), cuisinier, puis traiteur, puis maître d’hôtel, et de Françoise Jacquit (Génélard 20/6/1812-ap. 1865 ?), mariés le 13 juillet 1831 à Génelard. Arrière-petite-fille de Claude Lameloise (Luzy, Nièvre, 1er prairial an VII, 20/5/1799-31/1/1848 Charbonnat, Saône-et-Loire), entrepreneur de travaux publics, et de Marie Antoinette Perreaux ou Perrot (1811-ap. 1863 ?), mariés avant 1845. Arrière-petite-fille d’Isidore Bonnard (Donzy, Nièvre, 24/5/1810-29/5/1882 Prémery), marchand de laine, et d’Alexandrine Mélanie Cambuzat (Accolay, Yonne, 30/1/1816-1910 ?), mariés le 11 avril 1837 à Seignelay. Arrière-petite-fille de Louis Henry Perrignon (Héry, Yonne, 7 thermidor an VI, 25/7/1798-11/2/1876 Héry), propriétaire cultivateur, et de Julienne Alexandrine Plantey (Héry 15/5/1823-ap. 1889 Héry, Yonne ?), lingère, mariés le 12 mai 1846 à Héry.
Père de Maurice Charles Allain (Neuilly-sur-Seine 20/3/1927-28/8/2006 Paris 7ème) et de Serge Allain (Paris 3/9/1930-13/1/2018 Neuilly-sur-Seine), ENA 1954, administrateur civil.
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Licencié en droit et ès-lettres.
Officier interprète dans la Marine pendant la Première guerre mondiale. Reçu troisième au concours de 1921, auditeur de 2ème classe le 2 août 1921, de 1ère classe le 1er février 1924. Chef adjoint du cabinet du sous-secrétaire d'Etat au Travail Albert Oberkirch le 12 juin 1928, chef adjoint du cabinet du sous-secrétaire d'Etat aux PTT Germain Martin le 23 novembre 1928, chef adjoint du cabinet du sous-secrétaire d’Etat aux Finances Auguste Champetier de Ribes le 31 décembre 1929, chargé de mission au cabinet du même, ministre des Pensions le 28 mars 1930. Conseiller référendaire de 2ème classe le 2 mai 1930, de 1ère classe le 18 janvier 1941, commissaire du gouvernement à la commission spéciale de cassation des pensions. Mis à la disposition du groupe français du Conseil de contrôle en qualité de chef du contrôle des biens à la division des réparations et des restitutions le 1er août 1945, placé en disponibilité à compter du 10 octobre 1946, contrôleur financier du gouvernement militaire de la zone française d’occupation auprès du Commissariat Général aux Affaires Allemandes et Autrichiennes. Réintégré le 14 février 1949, de classe exceptionnelle le 1er avril 1949. Conseiller maître le 13 janvier 1950, vice-président de la commission des marchés des PTT, vice-président de la commission supérieure du Crédit maritime mutuel, rapporteur près la commission de vérification des comptes des entreprises publiques, président de la commission consultative des marchés de la France d’outre-mer. Honoraire le 11 mai 1961.
Extrait de son éloge par le procureur général Bourrel : « Depuis longtemps déjà, notre collègue avait demandé que son éloge ne soit pas prononcé en séance publique. Je veux voir dans cette démarche insolite la manifestation d’une modestie qui jusqu’au bout sera restée exemplaire ».
Domiciles : 48, rue de Grenelle (7ème), 86, rue Jouffroy (17ème).
Distinguished Service Cross en 1919, Officier de l'Ordre du Dragon de l'Annam le 24 octobre 1934, Officier de la Légion d'honneur le 5 mai 1955.
Publications : La grande flotte (1914-1916), sa création, son développement et son œuvre, traduction de l’ouvrage de l’amiral Lord Jellicoe, Payot 1921 ; A bord des croiseurs de bataille, traduction de l’ouvrage de Filson Young, Payot 1924 ; La crise mondiale, Payot 1928, traduction de l’ouvrage de Sir Winston Churchill ; Au Loup ! Traduction de l’ouvrage de Harry Mortimer Batten, Starlight, the life story of a timber wolf, Payot 1953 ; La vie au Nord du cercle polaire arctique, traduction de l’ouvrage de Frank Illingworth, Payot 1954.