Caractérisée par d’importants flux de mobilité, de fortes interconnexions entre agglomérations et le poids des déplacements domicile-travail en zone rurale, la région Hauts-de-France présente de nombreux enjeux de mobilité, pour lesquels la loi d’orientation des mobilités (LOM) a fourni un cadre de gouvernance renouvelé.
La quasi-totalité des communautés de communes sont devenues autorités organisatrices de la mobilité (AOM), tandis que la région s’est vu confier le rôle de cheffe de file de la mobilité. Dans ce cadre, la région doit poursuivre la dynamique engagée afin d’achever l’élaboration des contrats opérationnels de mobilité dans l’ensemble des dix bassins de mobilité du territoire.
À l’échelle régionale, la nouvelle donne que constitue la mise en concurrence du TER doit permettre à la région de refondre l’offre de service proposée. La fréquentation des lignes d'autocars interurbains gérées par la région gagnerait quant à elle à être encouragée grâce à une stratégie volontariste permettant au réseau de gagner en lisibilité.
Le développement d’un système billettique plus intégré à l’échelle régionale, intégrant les services locaux (TAD, covoiturage…) serait de nature à favoriser l’intermodalité en facilitant les parcours voyageurs.
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