BROSSIN de SAINT-DIDIER Anne Louis,
dit Auguste
Né le 29 avril 1786 à Alençon (Orne), décédé le 30 octobre 1875 à Pont-de-Veyle (Ain).
Fils de Gabriel Jacques François Brossin (Mamers, Sarthe, 12/11/1749-23/2/1821 Paris), seigneur de Fontenay et de Saint-Didier, capitaine au régiment du Royal Dragons, accompagne Louis XVI lors de sa fuite à Varennes en 1791, présent à la défense des Tuileries le 10 août 1792, émigré, sert dans l’armée de Condé, chevalier de Saint-Louis, maréchal de camp honoraire en 1815, et d’Agathe Sophie Augustine de Parseval (Paris 24/2/1762-16/8/1851 Crépy-en-Valois, Oise), sœur de deux fermiers généraux guillotinés en 1794, mariés le 7 janvier 1782 à Paris.
Petit-fils de Louis François Pierre Brossin de Tronfresne, seigneur de Fontenay (Saint-Didier, diocèse de Sées, Orne, 27/3/1721-1774 ?), acheteur en 1751 d’une charge de secrétaire du roi, officier de la maîtrise des Eaux-et-Forêts d’Alençon, et de Lucie Marie Marguerite Luce de Rocquemont (1725 ? -4/1759), mariés le 27 novembre 1748 à Mamers. Petit-fils de Pierre de Parseval, seigneur de Pont (Nogent-le-Rotrou, Eure-et-Loir, 10/7/1724-4/6/1782 Paris), fermier général, et d’Anne Henriette André de La Guerche (1727 ? -16/3/1810 Crépy-en-Valois), mariés le 16 février 1757 à Paris.
Arrière-petit-fils de Jacques Brossin de Tronfresne, seigneur et patron de Fontenay-les-Louvet (1680 ? -18/4/1757 Fontenay-les-Louvet, Orne), écuyer, vétéran de la Maison du Roi, receveur du grenier à sel de Carouges, receveur des bois et forêts de la maîtrise de Domfront, et de Marie Marguerite du Mesnil (1690 ? –13/3/1740 Fontenay-les-Louvet), mariés le 3 août 1711 à Rouperoux (Orne). Arrière-petit-fils de Jacques Luce, seigneur de Rocquemont (? -av. 1748 ?), écuyer, conseiller du roi, maître particulier des eaux-et-forêts en 1719, correcteur à la Chambre des comptes de Paris, et de Lucie Gabrielle Marguerite de Quelquejeu de Villiers (? –ap. 1748 ?), mariés le 11 mai 1721 à Mamers. Arrière-petit-fils de Philibert de Parseval (Nogent-le-Rotrou 7/7/1696-11/10/1766 Paris), fermier général, et de Françoise Renée Marenne (Nogent-le-Rotrou 31/1/1696-23/9/1733 Nogent-le-Rotrou), mariés le 9 septembre 1721 à Nogent-le-Rotrou. Arrière-petit-fils de Charles André de La Guerche, colonel d’infanterie au service de l’Espagne.
Épouse le 8 février 1816 à Paris Modeste Panon Desbassayns (Isle Bourbon (de la Réunion) 29 nivôse an VI, 18/1/1798-26/2/1876 Pont-de-Veyle), fille de Julien Auguste Paulin Gertrude Panon Desbassayns (Saint-Paul de la Réunion, 24/4/1771-1/1/1856 La Villotte, Yonne), planteur, membre du Grand Orient, loge de la réunion des amis intimes, et de Modeste Geneviève Latouche-Sérive (Saint-Paul de la Réunion 17/7/1777-30/5/1836 La Villotte), mariés le 14 nivôse an V, 3 janvier 1797 à Saint-Paul de la Réunion.
Petite-fille d’Henri Paulin Panon Desbassayns (Saint-Paul de la Réunion, 11/2/1732-19 vendémiaire an IX, 11/10/1800 Saint-Paul de la Réunion), planteur, major d’infanterie, officier du Grand Orient, loge de la réunion des amis intimes, chevalier de Saint-Louis, auteur d’un « Voyage à Paris pendant la révolution 1790-1792 », et de Marie Anne Thérèse Ombline Gonneau (Saint-Paul de la Réunion 3/7/1755-4/2/1846 Saint-Paul de la Réunion), mariés le 28 mai 1770 à Saint-Paul de la Réunion. Petite-fille de Jacques Etienne Latouche-Sérive (La Rochelle, Charente-Maritime, paroisse Saint-Jean 1747-1785), officier de marine, et de Françoise Modeste Panon (Saint-Denis de la Réunion 7/6/1760-22/5/1836 Sainte-Marie de la Réunion), mariés le 29 avril 1776 à Saint-Paul de la Réunion.
Arrière-petite-fille d’Augustin Panon (Saint-Denis de la Réunion, 12/9/1694-3/5/1772 Saint-Paul de la Réunion), et de Marie Anne Duhal (Saint-Paul de la Réunion 2/3/1696-15/11/1747 Saint-Paul de la Réunion), mariés le 29 décembre 1719 à Saint-Paul de la Réunion. Arrière-petite-fille de Julien Gonneau-Montbrun (Saint-Paul de la Réunion, 13/9/1727-9/9/1801 Saint-Paul de la Réunion), et d’Anne Thérèse Léger des Sablons (1737-3/7/1755 Saint-Paul de la Réunion), mariés le 17 septembre 1754 à Saint-Paul de la Réunion). Arrière-petit-fils de Daniel Alexis Latouche, capitaine d’artillerie, et d’Anne Paule de La Fontaine, mariés avant 1747. Arrière-petite-fille de Philippe Augustin Panon (Saint-Paul de la Réunion 25/1/1721-2/9/1772 Saint-Denis de la Réunion), employé de la Compagnie des Indes, et de Modeste Elisabeth Mérignon de Labaume (Pondichéry, Indes françaises, 20/12/1735-20/5/1778 Saint-Denis de la Réunion), mariés le 5 mai 1750 à Saint-Denis de la Réunion.
Nièce de Philippe Panon-Desbassayns de Richemont (La Réunion 3/2/1774-7/11/1840 Paris), planteur, directeur des colonies au ministère de la marine, commandeur de la Légion d’honneur en 1826, et de Jeanne Eglé Fulcrande Catherine Mourgue. Nièce de Joseph de Villèle (Toulouse 1773-1854 Toulouse), ministre des finances en 1821, puis simultanément président du Conseil des ministres de 1822 à 1828, dont l’épouse était née Mélanie Panon-Desbassayns (1781-1855 Toulouse).
Père de Louis Gabriel Marie (Paris 20/4/1817-15/1868 Cannes, Alpes-Maritimes), propriétaire, marié le 28 avril 1840 à Paris à Marie Augusta de Parseval (Paris 27/8/1821-6/3/1844 Pont-de-Veyle), remarié le 12 mai 1851 à sa cousine Berthe de Parseval (Demigny, Saône-et-Loire, 27/1/1829-21/3/1907 Rouen, Seine-Maritime), huit enfants, dont Henri Brossin de Saint-Didier, propriétaire rentier à Pont-de-Veyle.
Oncle de Gaston Tiburce Brossin de Saint-Didier (Bourges 1829-1860 Paris), sous-inspecteur des finances.
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Employé à la Caisse d’amortissement en 1804, chef du bureau de comptabilité centrale en 1806.
Référendaire de 2ème classe à la création de la Cour le 28 septembre 1807, sur la recommandation de Mmes de Vergennes et de Rémusat. « Très bon sujet », selon la liste des 80 candidats présentée à l’Empereur. Non installé en raison de son âge, car il a 21 ans et non 25, installé en 1811. Signe une lettre à la Gazette de France le 6 avril 1814 avec cinq autres référendaires exprimant le vœu du rétablissement de Louis XVIII sur le trône. Conseiller référendaire de 1ère classe par ordonnance du 1er juin 1816, conseiller maître le 29 septembre 1824. Collaborateur de Villèle au ministère des finances. Fidèle aux Bourbons, démissionne en septembre 1830 après la Révolution de juillet.
Barbé-Marbois note en 1808 : « Il a été nommé par Sa Majesté avant d’avoir l’âge requis pour être référendaire. Je ne pus le recevoir ; on me dit que l’ordre m’en serait donné par S.M. Cet ordre n’est point venu, et c’est un bonheur que S.M. ne l’ait point accordé. La loi acquiert une vigueur nouvelle du soin que le législateur prend de ne pas souffrir que la moindre atteinte y soit portée. »
Domicile : 34, rue Cerutti (8ème), 34, rue d’Artois (8ème), puis au ministère des finances, Propriétaire du château de Pont-de-Veyle (Ain).
Chevalier de la Légion d’honneur le 16 janvier 1816.