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ne
Ill
MINISTÈRE
DE
L'ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR,
DE
LA
RECHERCHE
ET
DE
L'INNOVATION
Liberté
Égalité
Fraternité
4
1
if
DEC.
2021
À
Monsieur
Pierre
MOSCOVICI
Premier
président
de
la
Cour
des
comptes
Objet
:
Référé
:
«
le
Centre
national
de
la
recherche
scientifique
(CNRS)
et
les
sciences
de
l'écologie
et
de
l'environnement»
Référence
:
Votre
lettre
S
2021-1953
du
7
octobre
2021
Par
lettre
en
référence,
vous
m'avez
adressé
un
référé,
élaboré
au
terme
d'une
enquête,
conduite
par
la
Cour
de
2012
à
2020,
sur
le
Centre
national
de
la
recherche
scientifique
(CNRS)
et
les
sciences
de
l'écologie
et
de
l'environnement.
Je
souhaite
porter
à
votre
connaissance
ma
réponse
aux
deux
recommandations
de
ce
référé
qui
concernent
mon
département
ministériel.
La
Cour
propose
d'abord
de
«
conforter,
dans
la
durée,
le
site
de
Montpellier
dans
le
domaine
des
sciences
de
l'environnement
et
de
l'écologie
en
faisant
de
cet
objectif
une
priorité
nationale.
»
Je
salue
l'intérêt
de
la
Cour
pour
le
site
montpelliérain
:
il
regroupe
une
part
importante
des
forces
nationales
de
recherche
dans
le
domaine
de
l'écologie
et
apparaît
au
tout
premier
rang
mondial
à
cet
égard.
Plus
de
30
unités
de
recherches
et
9
organismes
nationaux,
sont
implantés
sur
ce
site,
et
rassemblent
plus
de
2
700
chercheurs
et
enseignants
-chercheurs
;
la
grande
majorité
d'entre
eux
travaille
dans
le
domaine
des
sciences
de
l'environnement
et
de
l'écologie.
L'Université
de
Montpellier
occupe
ainsi
la
3
è
me
place
mondiale
en
écologie
dans
le
classement
thématique
de
Shanghai
de
2021.
Au
terme
de
5
années
de
fonctionnement,
PI
-Site
Muse,
que
le
ministère
soutient
fortement
depuis
sa
création,
a
profondément
structuré
le
paysage
de
la
recherche
montpelliéraine
autour
des
ambitions
de
«
nourrir,
protéger,
soigner
»
et
a
placé
la
biodiversité
et
les
services
écosystémiques
au
coeur
des
thématiques
traitées
par
cette
université.
Ce
positionnement
doit
être
conforté
par
le
contrat
de
site
en
cours
d'élaboration
pour
les
5
prochaines
années
et
la
probable
pérennisation
de
PI
-Site
Muse,
qui
doit
être
examinée
par
un
jury
international
dans
les
mois
qui
viennent.
L'administration
placée
sous
mon
autorité
travaille
avec
l'ensemble
des
acteurs
universités,
écoles
et
organismes
pour
qu'ils
renforcent
leur
partenariat
autour
de
PI
-Site
Muse
et
inscrivent
concrètement
cet
objectif
dans
le
contrat
quinquennal
en
construction.
Une
convention
spécifique
2/ffeee
aec4z
05—
,_
°
4‘.•
Of 555590
90
2
aux
acteurs
de
l'I-Site
a
d'ailleurs
été
signée
à
la
fin
du
premier
semestre
2021
pour
préciser
et
renforcer
la
collaboration
entre
les
établissements
concernés.
Par
ailleurs,
le
rayonnement
international
du
site
montpelliérain
est
également
assuré
par
l'implantation
d'instances
de
coopération
scientifique
internationale,
comme
celle
du
siège
du
consultative
group
on
international
agricultural
research
(CGIAR)
que
mon
ministère
a
soutenue.
De
même,
en
août
2021,
pour
le
projet
d'accueil
de
la
technical
support
unit
(TSU)
de
l'intergovernmental
science-policy
platform
on
biodiversity
and
ecosystem
services
(IPBES),
porté
par
l'I-Site
Muse.
Ce
projet
a
été
retenu
fin
septembre
2021
dans
le
cadre
d'un
appel
à
candidatures
international.
La
TSU
de
l'IPBES
sera
chargée
d'écrire
le
rapport
du
groupe
d'experts
intergouvernemental
chargé
de
la
biodiversité
et
des
services
écosystémiques
dont
la
diffusion
est
prévue
en
2024.
Ce
rapport,
de
portée
mondiale
à
l'image
de
celui
du
GIEC
pour
l'évolution
du
climat,
évaluera
les
causes
de
la
perte
de
biodiversité,
les
déterminants
des
transformations
et
les
options
pour
tenir
les
engagements
pris
en
faveur
de
la
biodiversité
d'ici
2050.
Cette
réussite
remarquable
va
renforcer
la
visibilité
internationale
du
site
de
Montpellier
dans
le
domaine
de
la
biodiversité.
Dans
ce
contexte,
mon
ministère
s'est
engagé
à
contribuer
à
ce
projet
à
hauteur
de
100
000
par
an
entre
2022
et
2026.
Enfin,
le
référé
recommande
de
«
rééquilibrer
la
politique
d'emploi
scientifique
de
l'INEE
au
profit
des
postes
d'ingénieurs,
techniciens
et
administratifs
(ITA).
»
Mon
ministère
est
attentif
à
conforter
la
part
des
ingénieurs
et
techniciens
dans
les
laboratoires
de
recherche.
Toutefois,
l'Institut
écologie
et
environnement
(INÉE)
demeurant
une
entité
du
CNRS,
c'est
de
la
politique
de
ressources
humaines
de
ce
dernier
que
relève
le
rééquilibrage
recommandé
par
le
référé.
Frédérique
VIDAL