Établissement de grand renom, l'école nationale supérieure des mines de Paris (« Mines Paris ») est récemment devenue une composante de l'université Paris Sciences et Lettres. Les autres écoles des Mines en région, ainsi que l'ensemble des écoles des télécommunications, sont, elles, regroupées au sein de l'Institut Mines Telecom (IMT). Créée en 1967, l'association pour la recherche et le développement des méthodes et processus industriels (Armines) avait pour vocation de valoriser la recherche des écoles des Mines. Aujourd'hui encore, elle héberge l'essentiel des contrats de Mines Paris et une part importante des contrats de l'IMT. Cette organisation est aujourd'hui en cours d'évolution, en raison notamment de la dénonciation de la convention historique entre l'Etat et Armines et du désengagement progressif de l'IMT.
Ce modèle est confronté à des limites et ne répond pas toujours aux exigences de la bonne gestion. La Cour a également constaté des dérives dans les rétributions complémentaires versées à des enseignants-chercheurs de Mines Paris par Armines. La transformation d'Armines apparaît désormais nécessaire, de même que la refonte complète du modèle économique de l'ensemble constitué autour de Mines Paris. La Cour formule au total cinq recommandations.