La DGAC remplit ses missions générales de suivi des effectifs, de paye ou de formation de façon assez fiable et efficiente mais devra accentuer son effort de mutualisation avec le reste du ministère en matière de gestion RH. En 2019, les dépenses de personnel, soit 1 195 M€, pour 10 440 équivalents temps plein, sont importantes du fait de rémunérations d’un niveau élevé par rapport au reste de la fonction publique. La gestion des parcours professionnels devrait davantage tenir compte des besoins du service. La diversité des statuts et fonctions exercées par les agents de la DGAC entraîne une multiplicité de régimes de travail, à la fois peu flexibles et mal contrôlés. Dans le contexte de crise durable du trafic aérien liée à la pandémie, compte tenu du niveau d’endettement de la DGAC et de l’absence de perspective de désendettement dans les années qui viennent, la pratique de protocoles sociaux consistant à accorder régulièrement de nouveaux avantages catégoriels à ses agents nécessite d’être reconsidérée. La Cour formule au total dix recommandations.

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