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Certification des comptes de l’État pour l’exercice 2014

COUR DES COMPTES

La Cour des comptes rend public, le 27 mai 2015, l’acte de certification des comptes de l’État pour l’exercice 2014, établi en application de l’article 58 de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf). La Cour certifie qu’au regard des règles et des principes comptables qui lui sont applicables, le compte général de l’État de l’exercice 2014, arrêté le 19 mai 2015, est régulier et sincère, et donne une image fidèle de la situation financière et du patrimoine de l’État, sous cinq réserves substantielles. La France est l’un des rares États de la zone euro qui se soit engagé, avec la Lolf, dans une démarche de certification de ses comptes par un auditeur externe totalement indépendant, ce qui constitue un atout.

La Cour constate une dynamique d’amélioration de la qualité des comptes de l’État

En 2014, en dépit de difficultés persistantes qui trouvent leur source, le plus souvent, dans le système d’information et l’organisation des processus de gestion, des progrès ont été réalisés par l’administration dans tous les domaines. Dans certains cas, ils ont permis d’apporter une réponse satisfaisante à des constats qui étaient relevés depuis plusieurs exercices.
Les progrès réalisés permettent de lever 37 parties de réserves au sein des cinq réserves qui avaient été formulées sur les comptes de 2013. Toutefois, aucune des cinq réserves n’a pu être intégralement levée.

Cinq réserves substantielles demeurent sur les comptes de 2014

  1. Le système d’information financière de l’État reste encore insuffisamment adapté à la tenue de sa comptabilité générale et aux vérifications d’audit.

  2. Les dispositifs ministériels de contrôle interne et d’audit interne sont encore trop peu efficaces.

  3. La comptabilisation des produits régaliens et des créances et des dettes qui s’y rattachent reste affectée par des incertitudes et des limitations significatives.

  4. D’importantes incertitudes pèsent toujours sur le recensement et l’évaluation des stocks et des immobilisations gérés par le ministère de la défense, ainsi que des passifs qui s’y attachent.

  5. L’évaluation des immobilisations financières de l’État continue d’être affectée par des incertitudes significatives.

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