Fin 2015, ce syndicat mixte, dont le siège social est à Dhuisy en Seine et Marne mais dont les services se trouvent à Aurillac dans le Cantal, comptait environ 3 500 « adhérents-clients ».
Le nombre de « adhérents-clients », répartis dans plus de 70 départements a plus que triplé depuis la création du syndicat mixte.
Avec les « prospects » en cours, le syndicat revendiquait plus de 6 000 adhérents-clients.
À la même date, l’AGEDI réalisait un chiffre d’affaires de 3,4 M€ avec un effectif de 36 salariés.
Dans le prolongement des travaux qu’elle a effectués pour le rapport de la Cour des comptes sur le devenir des syndicats intercommunaux à la demande du Parlement, la chambre régionale des comptes Île-de-France a examiné en 2016-2017 la gestion de ce syndicat qui avait fait l’objet d’un premier rapport rendu public en 2010.
A l’occasion de son dernier contrôle, la chambre a de nouveau relevé que les membres du comité syndical ont bénéficié d’indemnités irrégulières à hauteur de 118 000 € au profit parfois des mêmes personnes que lors de son dernier contrôle.
Elle a recommandé à leurs bénéficiaires de procéder à leur remboursement, recommandation restée sans suite.
S’agissant de la nature de l’activité et des conditions de la gestion de ce syndicat, la chambre estime qu’ un changement de statut est nécessaire.
Seul ce changement permettra de pérenniser l’offre existante dans un cadre gestion plus adaptée.
Cette évolution statutaire est également souhaitée par la direction générale des collectivités locales, dont l’avis a été sollicitée par le Procureur général, près la Cour des comptes dans le cadre de ce contrôle.