Évolutions comparées, en volume, du PIB et des dépenses de sécurité sociale
Croissance potentielle du PIB (en volume)
Taux d'évolution des dépenses des régimes obligatoires de base et du FSV à champ constant (en volume*)
Source : Cour des comptes d’après programme de stabilité d’avril 2019
10
En 2018, le flux des départs anticipés pour carrière longue, qui sont fonction de la durée
d’assurance, s’est inversé, pour la première fois depuis 2010, sous l’effet de l’allongement de
la durée requise par la réforme des retraites de 2014. Afin de conforter cette évolution, la Cour
préconise de stabiliser durablement les règles des retraites anticipées pour carrière longue.
En outre, le périmètre des catégories actives dans la fonction publique devrait continuer à être
réexaminé.
Alors que peu d’assurés partent aujourd’hui à la retraite de manière progressive, il conviendrait
aussi de privilégier à l’avenir les transitions souples de l’emploi vers l’inactivité, plutôt que les
ruptures complètes d’activité à un âge ou au terme d’une durée d’assurance donnés. En outre,
il conviendrait d’inciter financièrement les employeurs à mieux prévenir la pénibilité du travail,
en modulant les cotisations qui financent le compte professionnel de prévention de la pénibilité
au travail.
Je souhaite ensuite évoquer les dépenses d’assurance maladie.
Le rythme d’évolution des dépenses relevant de l’objectif national d’assurance maladie,
l’ONDAM, a été nettement réduit depuis le milieu de la décennie, et cet objectif est respecté
année après année. Selon toute vraisemblance, tel sera également le cas cette année.
Toutefois, certains postes de dépenses connaissent une véritable dérive. Cette année, la Cour
s’est penchée sur deux d’entre eux : les transports de patients et les indemnités journalières
pour maladie.
Les dépenses de transport de patients financées par l’assurance maladie sont dépourvues de
mécanismes de régulation efficaces et pèsent à hauteur de 5 Md
€
sur les comptes de
l’assurance maladie. À périmètre constant, elles ont augmenté de 4 % en 2018.
Les établissements de santé sont à l’origine de plus de 60 % de ces dépenses, mais n’en
assument qu’une part limitée sur leurs budgets. Il existe bien des quotas départementaux de
UNE VIVE CROISSANCE, SUIVIE DU DÉCLIN PROJETÉ
DES DÉPARTS ANTICIPÉS POUR CARRIÈRE LONGUE
Cour des comptes – La sécurité sociale 2019
8
Source : Cour des comptes d’après CNAV
08/10/2019
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
180 000
2004
2009
2014
2019
2024
2029
Flux de départs anticipés au titre d’une carrière longue au régime général
(2004-2030)
Départs en carrière longue - constatés
Départs en carrière longue - projetés
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véhicules de transport, mais ils ont souvent été dépassés dès leur instauration en 1995, n’ont
pas été régulièrement actualisés depuis lors et ne couvrent toujours pas les taxis
conventionnés. Les coûts moyens de transport diffèrent aussi grandement entre les
départements fortement urbanisés, selon la place relative des modes de transport les plus
coûteux – les ambulances et les taxis conventionnés – et ceux qui le sont moins, comme les
véhicules sanitaires légers.
Devant ces constats, la Cour préconise deux évolutions essentielles :
La première est de mener à son terme le transfert au budget des établissements de santé
du financement des dépenses de transport de patients, qui concerne aujourd’hui
uniquement les trajets internes aux établissements ou entre établissements. Ce transfert
devrait concerner en tout premier lieu les trajets domicile / structure de soins, notamment
pour les séances de dialyse par exemple.
La deuxième évolution préconisée est de faire de l’appréciation indépendante par le
médecin de l’incapacité ou des déficiences du patient le seul critère de la prescription des
transports, alors que les multiples critères en vigueur prennent aujourd’hui notamment en
compte le lieu où les soins seront prodigués.
Les indemnités journalières pour arrêts de travail liés à une maladie sont elles aussi des
dépenses particulièrement dynamiques ; elles ont augmenté de +4,4 % en 2018. Si les
dépenses d’indemnisation se contentaient de suivre les effectifs de salariés et les
rémunérations qui leur sont versées, elles ne soulèveraient pas de difficulté… Sauf qu’elles
augmentent beaucoup plus vite que la masse salariale ! Et cet écart ne résulte pas seulement
de la participation accrue à l’activité économique de salariés dont les réformes des retraites
conduisent à reporter la fin de leur activité. Il s’explique aussi par un allongement général de
la durée moyenne des arrêts de travail.
UN ALLONGEMENT QUASI-GÉNÉRAL DE LA DURÉE
DES ARRÊTS DE TRAVAIL
Cour des comptes – La sécurité sociale 2019
9
17,8
21,1
22,9
26,0
30,2
35,5
41,1
49,5
55,6
18,4
22,8
25,6
28,5
32,6
37,3
41,8
48,3
56,1
<= 24 ans
25-29 ans
30-34 ans
35-39 ans
40-44 ans
45-49 ans
50-54 ans
55-59 ans
=> 60 ans
Durée moyenne des arrêts de travail pour maladie selon l’âge en 2011 et 2017
(en jours)
2011
2017
Lecture : en 2017, la durée moyenne des arrêts des personnes de 60 ans et plus est de 56,1 jours, tous arrêts confondus.
Champ : branche maladie du régime général, tous arrêts.
08/10/2019
Source : Cour des comptes
12
La Cour préconise donc de responsabiliser les trois parties prenantes des arrêts de travail
pour maladie : les employeurs, dont les conditions de travail peuvent contribuer à la demande
d’arrêts ; les assurés, qui sollicitent des arrêts et les médecins, qui les prescrivent.
Ainsi, la mise à la charge des employeurs d’une part accrue du financement des arrêts de
travail pour maladie, à niveau inchangé d’indemnisation globale pour les salariés, pourrait être
étudiée. Un jour de carence d’ordre public non indemnisé, ni par l’assurance maladie, ni par
les employeurs, ni par les assurances privées, pourrait être instauré pour les salariés, comme
c’est déjà le cas pour les fonctionnaires. Enfin, une minorité de médecins prescrivent
beaucoup plus de journées d’arrêts de travail que leurs confrères, à patientèle comparable.
L’assurance maladie tente de faire évoluer les pratiques par des démarches de persuasion,
mais avec des effets limités. La Cour estime que la dématérialisation obligatoire des
prescriptions d’arrêts de travail par les médecins, que la loi « santé » de juillet 2019 vient
d’instaurer, devrait s’accompagner d’une obligation de motivation par les médecins des arrêts
qui dépassent les durées préconisées par la Haute Autorité de santé pour les pathologies
courantes. Des conséquences financières seraient alors tirées à l’encontre des médecins qui
dépasseraient, sans justification, ces durées de manière significative et durable.
Les enjeux que je viens d’évoquer ne sont pas que financiers, ils soulèvent aussi des questions
d’équité entre les parties prenantes de la protection sociale, qu’elles en bénéficient ou bien
qu’elles contribuent à son financement.
Ainsi, les assurés qui partent à la retraite de manière anticipée par rapport à l’âge légal au titre
d’une carrière longue n’ont pas, en moyenne et pour ce que l’on en sait, une espérance de vie
inférieure à la moyenne des assurés. Il en va de même pour les départs anticipés dans la
fonction publique au titre d’une catégorie active.
Par ailleurs, la dynamique des dépenses de transport de patients a pour corollaire les
ressources plus limitées consacrées aux transports de personnes âgées ou handicapées de
leur domicile aux établissements médico-sociaux. La hausse des arrêts de travail pour maladie
s’accompagne de transferts de charges entre les différents secteurs d’activité, en fonction de
l’importance relative des arrêts, laquelle varie grandement, donc il y a aussi des
préoccupations d’équité, pas seulement budgétaires et financières, par rapport à ces enjeux.
13
*
J’en viens au dernier aspect de nos travaux de cette année, qui concerne l’organisation et le
fonctionnement de nos systèmes de santé et de protection sociale.
Les technologies numériques sont un puissant vecteur de transformation de la relation de
service des caisses de sécurité sociale avec les assurés sociaux, qui peuvent effectuer un
nombre croissant de démarches sur internet à partir d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un
smartphone. Cependant, cette transformation reste incomplète.
Au-delà de la généralisation de l’offre de services numériques à toutes les démarches des
assurés, des objectifs nouveaux ou plus ambitieux devraient être fixés aux caisses de sécurité
sociale pour l’accompagnement des assurés à l’utilisation des outils numériques et pour le
développement des échanges à distance sur rendez-vous avec des agents des caisses de
sécurité sociale. Ces caisses doivent aussi améliorer l’accessibilité des accueils téléphoniques
et la qualité des réponses apportées aux appels et aux courriels des assurés ; il y a
manifestement des marges de progrès.
Concrétiser ces progrès très attendus permettrait aux caisses de déléguer plus largement
l’accueil physique à des partenaires – je pense notamment aux maisons France Services qui
vont succéder aux Maisons de services au public. Les demandes des personnes à mobilité
réduite et les situations complexes qui appellent une expertise particulière seraient alors
traitées à distance dans de meilleures conditions qu’elles ne le sont aujourd’hui.
Le développement des usages du numérique peut simplifier les démarches des assurés, en
leur évitant de devoir produire les mêmes documents ou d’effectuer les mêmes démarches
auprès de plusieurs organismes sociaux. Il doit aussi contribuer au paiement à bon droit des
prestations sociales.
UN NOMBRE DE JOURS D’ARRÊT PAR ASSURÉ
TRÈS VARIABLE SELON LE SECTEUR D’ACTIVITÉ
Cour des comptes – La sécurité sociale 2019
10
Lecture : en 2016, les salariés du secteur de la santé humaine et de l’action sociale ont en moyenne été arrêtés pendant près de 20 jours pour maladie.
08/10/2019
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
Q- Santé humaine et action sociale
E- Production, distribution d'eau…
B- Industries extractives
F- Construction
S- Autres activités de services
P- Enseignement
G- Commerce, réparation d'automobiles...
C- Industrie manufacturière
H- Transports et entreposage
L-Activités immobilières
I- Hébergement et restauration
K- Activités financières et d'assurance
N-Activités de services administratifs et de soutien
M-Activités spécialisées, scientifiques…
R- Arts, spectacles…
J- Information et communication
D- Production et distribution d'électricité, de gaz…
Nombre moyen par salarié de journées d’arrêt de travail pour maladie
et pour accident du travail-maladie professionnelle (AT-MP) (en 2016)
Maladie
AT-MP
Source : Cour des comptes
14
Sur ce point, un enjeu essentiel porte sur l’utilisation à court terme par les Caisses d’assurance
malade et par les Caisses d’allocations familiales des données – de salaires, de prestations
sociales… – assemblées dans la base des ressources mensuelles mise en place en vue de
permettre, à compter de 2020, le calcul des aides au logement en fonction des revenus de
l’année en cours.
Ces données peuvent en effet permettre de réduire les erreurs, en faveur ou au détriment des
assurés, ainsi que les fraudes qui affectent les prestations versées au titre du RSA, de la prime
d’activité, des pensions d’invalidité et la reconnaissance du droit à la CMU-C. La Cour souligne
aussi l’existence d’un important potentiel d’économies au titre des indemnités journalières, trop
souvent affectées par des erreurs ou par des délais anormalement longs de versement, du fait
de processus de gestion sous-optimaux de l’assurance maladie. En utilisant les données de
la base des ressources mensuelles, les caisses de sécurité sociale pourront par ailleurs mieux
accompagner les assurés, en détectant des situations de non-recours aux droits.
Cet enjeu de l’accompagnement des assurés, la Cour le souligne cette année pour un domaine
insuffisamment suivi de notre système de protection sociale : les pensions d’invalidité. Depuis
son instauration pour les salariés en 1945, l’assurance invalidité a peu évolué et ses enjeux
humains et financiers sont aujourd’hui insuffisamment pris en compte.
La Cour préconise donc de mieux accompagner les personnes invalides vers l’emploi et leurs
droits sociaux ; elles sont 820 000 environ. Elle recommande ainsi de lisser le plafonnement
du cumul entre revenus d’activités et pensions d’invalidité pour les personnes invalides qui
travaillent, dans la mesure où le plafonnement au niveau de salaire précédant immédiatement
la mise en invalidité pénalise aujourd’hui les reprises d’activité des assurés les plus modestes.
Elle suggère aussi de verser aux personnes invalides les plus proches de l’emploi les pensions
pour une durée définie, renouvelable en fonction de leur état de santé et d’identifier celles qui
ont besoin d’un suivi particulier sur les plans médical, social et professionnel.
Par ailleurs, l’ensemble des médecins conseils de l’assurance maladie gagnerait à évaluer
l’état d’invalidité à partir d’un référentiel national homogène et pertinent. Tel n’est pas le cas
aujourd’hui. Là encore, nous soulignons un enjeu d’équité pour les assurés.
*
Les enjeux d’efficience concernent aussi notre système de santé.
À la veille de la révision de la loi relative à la bioéthique, la Cour a souhaité examiner deux
activités de soins qu’elle régit : les greffes d’organe et l’assistance médicale à la procréation.
Bien entendu, il ne s’agit pas pour la Cour de prendre position sur des questions éthiques qui
n’ont rien à voir avec ses attributions. En revanche, il nous est apparu utile de porter à la
connaissance du Parlement et de nos concitoyens les points forts, mais aussi les faiblesses
qui peuvent exister aujourd’hui dans l’organisation et le fonctionnement de ces activités.
Développer les greffes d’organes est en soi un enjeu d’efficience pour notre système de santé.
Il y en a eu 5 781 en 2018. Nous le savons tous, les greffes sauvent des vies. Pour les patients
qui connaissent une insuffisance rénale terminale, elles sont par exemple à la fois plus
efficaces et moins contraignantes que les séances de dialyse. Elles sont aussi moins
onéreuses. Même si la France est bien placée au niveau international en matière de
prélèvements et de transplantations d’organes, la file des patients en attente d’une greffe
s’allonge et le nombre de greffes a baissé en 2018.
15
Il convient donc plus que jamais de chercher à surmonter l’appréhension d’une partie des
familles à l’égard du prélèvement d’organes sur l’un de leur proche décédé et de favoriser le
développement du don de reins entre vivants. La Cour recommande aussi de mieux structurer
et sécuriser les différents segments de la chaîne de la greffe.
L’assistance médicale à la procréation, quant à elle, permet un nombre croissant de
naissances : 25 614 en 2017, soit 3,3 % du total des naissances. Cependant, de plus en plus
de couples se tournent vers l’étranger pour réaliser leur projet de conception d’enfants. En
effet, les dons d’ovocytes, bien qu’en augmentation, ne couvrent aujourd’hui qu’une partie des
besoins ; pour leur part, les dons de sperme les couvrent tout juste.
Indépendamment de ces constats, le taux de succès des tentatives de fécondation in vitro en
France se situe seulement dans la moyenne européenne et présente d’importantes disparités
entre centres clinico-biologiques. Dans le cadre bioéthique en vigueur, les prises en charge
d’actes médicaux et biologiques par l’assurance maladie doivent mieux prendre en compte les
enjeux d’efficience de l’assistance médicale à la procréation. Il conviendrait ainsi de mieux
apprécier le bénéfice de l’insémination relativement à la FIV. Par ailleurs, la nomenclature des
actes biologiques doit être actualisée plus rapidement afin de suivre le progrès des techniques
dans le cadre bioéthique en vigueur.
J’en viens à un dernier sujet, qui concerne les rôles respectifs de la médecine hospitalière et
de la médecine de ville dans la prise en charge des besoins de nos concitoyens.
Dans son rapport annuel sur la sécurité sociale de l’an dernier, la Cour avait souligné le
caractère inachevé du virage ambulatoire de notre système de santé, freiné à la fois par la
stagnation de la part des séjours à l’hôpital sans nuitée en médecine - contrairement à la
chirurgie, où cette part augmente - et l’inorganisation de la médecine de ville. Dans son rapport
public annuel paru début février, la Cour a, dans le même sens, souligné le fait qu’un passage
aux urgences hospitalières sur cinq pourrait être évité si les besoins correspondants étaient
couverts, comme ils le devraient, par la médecine de ville.
Comme vous le savez, les pouvoirs publics ont, à travers le plan « Ma santé 2022 » et la loi
de juillet dernier sur l’organisation et la transformation de notre système de santé, fixé des
orientations visant à mieux structurer le premier recours aux soins. Le Gouvernement prévoit
notamment la création d’hôpitaux locaux de proximité et le renforcement des communautés
professionnelles territoriales de santé, qui doivent notamment mieux prendre en charge les
soins non programmés.
Il nous est apparu qu’une pièce manquait à ce jour dans l’action de réorganisation de l’offre
de soins au niveau territorial engagée par les pouvoirs publics : les actes et consultations
externes.
Ce que j’évoque ici, ce n’est pas l’activité libérale de certains praticiens hospitaliers, mais les
actes et consultations réalisés par ces derniers dans des conditions de droit commun. Il s’agit
d’une activité hybride : elle est effectuée à l’hôpital, mais ne donne pas lieu à des séjours
hospitaliers ; les tarifs sont pour l’essentiel ceux des actes et consultations en ville.
Cette activité représente 11 % du total des consultations médicales dans notre pays et
progresse plus vite que celle de ville, tout en ayant un caractère financièrement déséquilibré
pour les hôpitaux. Elle reste cependant insuffisamment suivie par le ministère de la santé.
16
Dans le cadre de la transformation du système de santé, la place des actes et consultations
externes dans l’offre de soins devrait être mieux définie en fonction des enjeux d’accès aux
soins et d’efficience des organisations hospitalières au lieu de découler, comme c’est le cas
aujourd’hui, des seules décisions autonomes des hôpitaux. À cet égard, lorsque l’offre libérale
de ville est insuffisante, les actes et consultations externes à l’hôpital peuvent utilement la
compléter. Lorsque l’offre de ville est abondante et que les dépassements d’honoraires sont
limités, l’offre hospitalière a effectivement moins d’utilité.
*
*
*
Voilà, je voudrais conclure cette présentation sur un dernier message.
Faire revenir la sécurité sociale à un équilibre financier durable, éviter que la dette sociale ne
se reconstitue au détriment des générations futures est nécessaire et possible : nous donnons
à voir, cette année encore, quelques pistes de réformes en ce sens.
Derrière les chiffres, derrière l’éloignement brutal du retour à l’équilibre des comptes sociaux,
il y a un enjeu essentiel pour notre pays : sauvegarder la fonction centrale de solidarité que
remplit la sécurité sociale pour nos concitoyens. C’est le sens de notre message et de ce
rapport.
Voilà, je me tiens à votre disposition pour répondre à vos interrogations.
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