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PALLAIN André Georges

Né le 6 mai 1875 à Versailles (Yvelines), décédé le 18 mai 1939 à Gondreville (Loiret).

Fils de Georges Pallain (Liancourt, Oise, 20/3/1847-12/5/1923 Paris 16ème), sous-préfet de Sceaux en 1872, directeur du Personnel, des Fonds et de la Comptabilité au ministère des Affaires Etrangères, conseiller d’Etat en service extraordinaire, directeur général des Douanes, Gouverneur de la Banque de France en 1898, exécuteur testamentaire de Victor Hugo, maire de Gondreville (Loiret), membre de la société d’économie politique, vice-président de la société central de sauvetage des naufragés, Grand-Croix de la Légion d’honneur en 1920, et de Blanche Marie Hunebelle (Chartres, Eure-et-Loir, 7/7/1851- ?), mariés le 25 janvier 1872 à Versailles (le futur président de la République Jean Casimir-Périer était témoin du mariage).

Petit-fils de Noël Désiré Pallain (Gournay-en-Bray, Seine-Maritime 26/6/1811-18/9/1879 Gondreville), pharmacien à Liancourt (Oise), maire de Gondreville, conseiller d’arrondissement, et de Louise Elisabeth Adelaïde Garson (Laneuvilleroy, Oise, 11/6/1821-13/1/1904 Gondreville), mariés le 12 décembre 1842 à Laneuvilleroy. (Veuf de Madeleine Fanny Leroy (? -25/3/1841 Amiens, Oise). Petit-fils d’Adolphe Edouard Hunebelle (Aire-sur-la-Lys, Pas-de-Calais, 16/10/1825-13/10/1902 Paris 1er), constructeur de chemins de fer, banquier, propriétaire, adjoint au maire de Versailles, maire de Deauville (Calvados) en 1900, officier de la Légion d’honneur en 1876, et d’Hortense Francine Lambert (Port-à-Binson, Mareuil-le-Port, Marne, 18/6/1826-1/7/1888 Paris 7ème), mariés le 8 mai 1856 à Mareuil-le-Port, légitimant leurs enfants naturels.
Arrière-petit-fils de François Alexis Pallain (Gournay-en-Bray 17/8/1777-11/4/1832 Gournay-en-Bray), propriétaire cultivateur, et de Marie Anne Angélique Groult (Puchay, Eure, 15/8/1773-28/2/1837 Gournay-en-Bray), mariés le 21 fructidor an an X, 8/9/1802, à Gournay-en-Bray. Arrière-petit-fils de Benjamin Benoit Joseph Hunebelle (Aire-sur-la-Lys 1790-19/4/1867 Arras), journalier puis corroyeur, et de Françoise Marie Joseph Ponsardin (Aire-sur-la-Lys 1789 ? -8/10/1875 Arras), mariés le 18 novembre 1812 à Aire-sur-la-Lys. Arrière-petit-fils de Joseph Rodolphe Garson (Laneuvilleroy 23/3/1782-18/7/1857 Choisy-la-Victoire, Oise), cultivateur, adjoint au maire de Choisy-la-Victoire, et de Rosalie Désirée Hochedez (Rouvillers, Oise, 24/12/1790-27/2/1827 Laneuvilleroy), mariés le 8 mars 1813 à Rouvillers. Arrière-petit-fils de Joseph Lambert (Mareuil-le-Port 1788-15/8/1860 Mareuil-le-Port), aubergiste à Mareuil-le-Port, et de Geneviève Ulalie (sic) Appoline Hennequin (Venteuil, Marne, 7 germinal an IV, 27/3/1796-23/10/1858 Mareuil-le-Port), mariés avant 1826.

Neveu par alliance de Pierre Alphonse, dit Jules Hunebelle (Aire-sur-la-Lys, 1818-1900), ingénieur constructeur, maire de Clamart (Hauts-de-Seine) en 1856, conseiller général de la Seine, juge au tribunal de commerce de la Seine, officier de la Légion d’honneur en 1871, et d’Alfred Louis Clément Hunebelle (Aire-sur-la-Lys, 1831-1913 Paris), ingénieur civil, sergent à la légion du Génie de la garde nationale de la Seine, président de la chambre syndicale des entrepreneurs de Paris, chevalier de la Légion d’honneur en décembre 1870. Neveu de Georges Cochery (1855-1914), ministre des finances en 1896-1898 et 1909-1910, marié à Gabrielle Hortense Hunebelle. Oncle d’André Hunebelle (1896-1985), cinéaste. La famille Hunebelle était amie de Claude Monet (1840-1926), peintre, et de Marie Bashkirtseff (1858-1884), peintre et mémorialiste.

Frère de Jacques Pallain, administrateur de la Banque nationale de crédit, décédé en 1919 d’une maladie contractée au front.

Epouse le 24 mai 1905 à Bar-le-Duc (Meuse) Marguerite Amélie Anne Varin-Bernier (Lisle-en-Rigault, Meuse, 28/8/1880-9/1933 Gondreville-la-Franche (Loiret), infirmière militaire bénévole à l’hôpital de Saint-Omer, croix de guerre avec palme, médaille des épidémies, fille de Jean Rémy Paul Varin-Bernier (Bar-le-Duc 18/9/1847-14/1/1916 Bar-le-Duc), banquier, président de l’union syndicale des banquiers des départements, fabricant de papier, président de la Chambre de commerce de Bar-le-Duc, conseiller général de la Meuse, officier de la Légion d’honneur en 1906, et de Marthe Arsène Marie Louise Bugniatre (Roucy, Aisne, 22/4/1856-13/3/1949 Bar-le-Duc) mariés le 6 avril 1875  à Reims (Marne).
Petite-fille de Pierre Gabriel Varin (Loisey, Meuse, 5/4/1806-27/5/1874 Bar-le-Duc), banquier, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Anne Amélie Delapierre (Bar-le-Duc 31/7/1810-13/1/1893 Bar-le-Duc), mariés le 16 juin 1830 à Revigny-sur-Ornain. Petite-fille d’Abel Arsène Rémi Louis Bugniatre (Roucy 23/7/1831-1/1/1864 Roucy), propriétaire, et de Marie Anna Frémeau (Beaurieux, Aisne, 25/8/1837-1923 Bar-le-Duc ?), mariés le 7 mai 1855 à Roucy, remariée à Henry Galliet, médecin, chirurgien à l’Hôtel-Dieu de Reims.

Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Varin (Loisey 8/4/1779-13/4/1835 Loisey), marchand, maire de Loisey, et de Bonne Julie Bernier (Stenay 1786 ? -28/10/1866 Bar-le-Duc), mariés le 24 brumaire an XII, 16 novembre 1803, à Stenay (Meuse). Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Delapierre (Damvillers, Meuse, 8/6/1783 - 14/1/1856 Revigny-sur-Ornain, Meuse), chef de bureau des droits réunis du département de la Meuse, puis juge de paix du canton de Revigny, et de Marie Anne Fery (Revigny-sur-Ornain 14/10/1788-12/8/1842 Revigny-sur-Ornain), mariés le 14 juin 1809 à Revigny-sur-Ornain (Meuse). Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Bugniatre (Chamouille, Aisne, 28/2/1771-18/7/1853 Roucy), percepteur des contributions, et de Marie Elisabeth Philippine Matenotte (Roucy 13 thermidor an III, 31/7/1795-23/4/1874 Roucy), mariés le 9 juin 1816 à Roucy. Arrière-petite-fille de Jean Marie Constant Frémeau (Roucy 21 ventôse an IX, 12/3/1801-3/2/1869 Roucy), notaire à Beaurieux, et de Marie Louise Rousselot (Brabant-le-Roi, Meuse, 10/1/1815-18/2/1897 Roucy), mariés le 2 septembre 1834 à Brabant-le-Roi.

Beau-frère de René Pierre Abel Varin-Bernier (Bar-le-Duc 1884-1961), banquier, vice-président de l’union syndicale des banquiers de Paris et de Province, commandeur de la Légion d’honneur en 1956. Famille autorisée à porter le nom de Varin-Bernier par décret du 26 juillet 1886.

Père de Jean Louis Marie René Pallain (Paris 1/5/1906-8/1/1991 Toulouse), marié le 5 février 1929 à Paris (8ème) à Geneviève Madeleine Marie Christiane Raimon (Paris 27/4/1902-5/8/1900 Lisieux, Calvados), divorcée de Raymond Nicolas Eïde et de Mathieu Sainte-Croix Albert Guesde, fille de Marcel Raimon (Paris 1865-1936), négociant en soieries, chevalier de la Légion d’honneur en 1921, et de Jeanne Gérard (1868-1936).

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Etudes au lycée Janson de Sailly. Docteur en droit, thèse : La caisse centrale prussienne des associations coopératives, Paris 1902.

Avocat à la Cour d’Appel. Attaché au Parquet du Procureur de la République à Paris du 17 mars au 1er octobre 1899, attaché temporairement au Secrétariat du Parquet de la Cour le 10 juin 1901.

Secrétaire particulier du Premier Président le 24 juillet 1901. Chef-adjoint le 1er mai 1902, chef du secrétariat de la Première Présidence le 8 août 1902. Conseiller référendaire de 2ème classe le 29 juillet 1904, Mobilisé pendant toute la guerre, comme chef de bataillon d’infanterie territoriale, chef du service des renseignements de l’état-major à Noyon. Démissionne, honoraire le 6 novembre 1919.

Trésorier général de la Ligue de la Croix Rouge en 1919, puis trésorier général de la Ligue des sociétés de la Croix Rouge en 1924. Plusieurs activités dans des organismes sociaux nationaux et internationaux, dont la Dotation de la jeunesse de France et le comité permanent des conférences internationales du Service social. Président de la Compagnie générale d’Ethiopie en 1933. Maire de Gondreville-la Franche (Loiret), président de l’association des anciens élèves de Janson-de-Sailly en 1926.

Extrait de son éloge par le Premier président en 1920 : « A l’appel de la mobilisation, il rejoint son corps et, durant toute la campagne, ne cesse de se prodiguer. A la fois soldat et organisateur, se battant ou cherchant à secourir les malheureuses populations des territoires arrachés à l’envahisseur, on le rencontre à Verdun, à Sainte-Menehould, dans l’Oise, dans l’Aisne et sur la Somme. Devant les misères accumulées par la terrible tourmente, M. Pallain, qui revenait avec un quatrième galon et le ruban rouge, voulut continuer son œuvre de bienfaisance et se vouer désormais à la lutte contre tous les fléaux engendrés par la guerre. Sous l’empire de cette idée, il renonce à sa position de magistrat, et accepte la fonction de trésorier général de la Ligue des Croix-Rouge »

Domicile : 10, avenue Alphand (16ème).

Chevalier de la Légion d’honneur le 6 juillet 1919. Officier d’Académie le 1er mars 1902, Officier de l’Instruction Publique le 31 décembre 1909,