DELSART Jules Jean Paul Hébert
Né le 13 avril 1888 à Paris (8ème), mort pour la France le 16 octobre 1916 à Combles (Somme).
Fils de Jules Jean Baptiste Delsart (Jolimetz, Nord, 24/11/1844-3/7/1900 Paris 8ème), professeur au Conservatoire de musique, membre du conseil supérieur de l’enseignement musical, violoncelliste et compositeur, (buste en bronze par Vernhes au Père-Lachaise), chevalier de la Légion d’honneur en 1889, et de Marie Florentine Yvette Bruno Baratte (Bruges, Belgique, 1/4/1855-ap. 1916 ?), mariés le 14 juin 1883 à Paris (2ème) veuve d’Achillle Paul Bossut, mariés en 1875. Le violoniste et compositeur Pablo Sarasate et le professeur Louis Joseph Diémer, officier de la Légion d’honneur en 1913, étaient témoins à l’acte de naissance.
Petit-fils de Jean Baptiste Delsart (Ruesne, Nord, 13/3/1816-av. 1883 ?), journalier, puis douanier, et d’Eugénie Dupire (Orsinval, Nord, 10/6/1815 av. 1883 ?), couturière, mariés le 4 février 1837 à Orsinval. Petit-fils d’Eugène François Joseph Baratte (Templeuve, Nord, 8/3/1825-13/4/1893 Paris 1er), maire de Templeuve, et de Joséphine Julie Roussel (Lille 21/3/1833-23/11/1873 Paris), mariés le 1er mai (ou 23 juin ?) 1854 à Bruges.
Arrière-petit-fils de Théophile Joseph Delsart (Ruesnes 5/4/1791-14/12/1846 Ruesnes), malquinier (fabricant de fil), puis garde-champêtre, et de Julie Joseph Lefort (Douai, paroisse Saint-Pierre, 29/10/1788- 20/11/1860 Ruesnes), fileuse, mariés le 8 août 1815 à Ruesnes. Arrière-petit-fils d’Yves Joseph Baratte (Templeuve, 23/4/1785-16/10/1858 Templeuve), propriétaire, notaire royal, maire de Templeuve, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Antoinette Nicolle (Saint-Amand-les-Eaux, 10/12/1795-16/4/1862 Templeuve), mariés le 9 août 1820 à Saint-Amand-les-Eaux (Nord). Arrière-petit-fils de Casimir Joseph Dupire (1774 ? -19/5/1841 Orsinval), fabricant briquetier, et de Sophie Josèphe Marie Caroline Gagne (1776 ? -25/3/1851 Orsinval), mariés avant 1815. Arrière-petit-fils de Jules Auguste Joseph Roussel (Lille, 1/4/1805-5/10/1832 Tourcoing, Nord) et de Florentine Muscar (Ostende 25/7/1809-18/4/1879 Bruges), mariés le 9 mai 1832 à Ostende (Belgique).
Frère de Noémie Delsart (1885- ?), mariée en décembre 1904 à Paris à Etienne, comte de Moüy (1868-1943), sous-directeur au ministère du Travail et de l’Hygiène publique, inspecteur des assurances socilaes, officier de la Légion d’honneur en 1928, fils de Charles Louis Stanislas, comte de Moüy (1834-1922 Paris), ambassadeur de France, commandeur de la Légion d’honneur en 1891, et de Valentine Amet (1843-1927 Paris), mariés en 1863.
Neveu de Jules Delsart (1844-1913), photographe.
Sans alliance.
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Licencié en droit.
Reçu cinquième au concours de 1912, auditeur de 2ème classe le 29 juin 1912, mobilisé en 1914, sous-lieutenant d’artillerie. Deux citations, croix de guerre.
Extrait de son éloge par le Procureur général Payelle : « (…) « Remarquable sous-officier, dit l’ordre du 15 octobre 1914, a su, par ses belles qualités et en particulier par sa belle attitude au feu, obtenir de sa pièce un rendement maximum dans les circonstances les plus critiques ». Le 24 juin 1916, à propos de la défense de l’ouvrage de Froide-Terre, le commandant de la 11e armée écrit : « Jeune officier de réserve, plein de courage et d’entrain. Du 14 au 28 mai, de jour et de nuit, a déployé une activité inlassable, sous un bombardement extrêmement violent, pour obtenir la liaison de son groupe avec l’infanterie ». Enfin, le commandant de la 6e armée signe le suprême éloge : « Jeune officier de réserve, d’une haute valeur morale et d’un absolu dévouement ; n’a cessé d’être un modèle de bravoure et d’abnégation pour ses inférieurs et ses camarades. Tué à son poste de combat pendant la bataille de la Somme (…) ».
Domicile : 2, rue Murillo (16ème).
Tombeau de son père au Père Lachaise, 19ème division.