Le concours de magistrat de chambre régionale des comptes comporte deux épreuves écrites d’admissibilité : une note sur dossier en finances publiques (4 heures) et une dissertation en droit public (4 heures), suivies d’un entretien oral d’admission. 8 postes seront offerts au concours 2020.
- Deux témoignages d’anciens lauréats du concours, en poste à Rennes :
Philippe, lauréat du concours 2016, affecté à la chambre de Bretagne depuis l’été 2017.
« Dans le cadre de mon cursus à l’IEP de Paris, j’ai obtenu un master en affaires publiques, avant de suivre la préparation aux concours administratifs de Sciences-Po.
Je considère le métier de conseiller de chambre comme une excellente porte d’entrée dans la fonction publique en raison de la nature des missions réalisées. Contrôler les entités publiques locales permet de prendre du recul pour mieux les analyser. De plus, une grande autonomie est accordée aux conseillers de chambre à travers le management par objectif. Concernant le déroulement de carrière, le statut de magistrat rend possible des mobilités professionnelles dans de nombreuses administrations.
La première année d’un conseiller issu du concours direct s’ouvre par une formation de six mois à la Cour des comptes et en stage. Cette formation m’a apporté des connaissances pratiques que j’ai pu mettre en application dès mon arrivée à la chambre. Dans mes fonctions actuelles, j’acquiers des compétences en analyse financière, comptabilité et évaluation des politiques publiques, qui me seront utiles tout au long de ma carrière.
La diversité des contrôles est très enrichissante et je profite d’une atmosphère de travail à la fois studieuse et humaine. »
Nicolas, lauréat du concours 2012, affecté à la chambre de Bretagne depuis l’été 2018.
« Diplômé de Sciences-Po Lyon et de l’Université Paris 1, je suis entré dans les chambres régionales des comptes à l’occasion du premier concours de recrutement direct. Egalement lauréat du concours de magistrat administratif, j’ai privilégié les juridictions financières pour la variété du métier qui allie contrôle, évaluation et conseil, ainsi que pour la diversité des compétences à acquérir et des perspectives qu’elles me semblaient ouvrir.
J’exerce ainsi les fonctions de magistrat instructeur depuis 2013, en Bretagne après une première affectation à Lyon. Sept ans après, je ne regrette pas mon choix.
Je trouve dans mon métier la combinaison rare de quatre satisfactions :
- le développement d’une expertise technique dans des domaines variés (droit, finances publiques, comptabilité) ;
- le bénéfice d’une liberté d’investigation et d’organisation du travail qui permet d’approfondir les sujets traités, ce qui procure de la satisfaction intellectuelle et, surtout, permet de produire des travaux de qualité ;
- le contact avec la réalité de la gestion publique, par des déplacements et des contrôles sur place fréquents, au contact des élus locaux et des dirigeants d’organismes publics ;
- l’ouverture d’une palette d’évolutions professionnelles en juridictions locales (instruction, parquet, siège), à la Cour des comptes, dans les autres ordres de juridiction ou dans l’administration active. »
Calendrier prévisionnel :
- 18 septembre 2020 : épreuves écrites d’admissibilité ;
- 23 - 27 novembre 2020 : oral d’admission ;
- Janvier - juin 2021 : formation à la Cour des comptes ;
- 1er juillet 2021 : prise de fonctions en chambre.
Pour plus d’informations, consulter le site internet de la Cour des comptes.